Thread by @Skandal_NOII

Allez petit #thread sur la pyramide de Ponzi qu'est le systéme de retraite par répartition Français.

1/ Vous connaissez le principe du systéme : En tant qu'actif vous cotisez à une caisse qui sert à alimenter les pensions des retraités actuels et les actifs de demain cotiseront pour vous

2/ Un système de Ponzi est un montage financier qui consiste à rémunérer des clients par les fonds procurés par les nouveaux entrants. L'escroquerie s'écroule quand les sommes procurées par les entrants ne suffisent plus à couvrir les rémunérations des clients (wikipedia)

3/ "Étrangement" c'est exactement ce qui arrive au systéme de retraite actuel.

4/ Mais je vais être gentil, je vais partir du principe que ce truc n'a rien à voir avec le principe de la pyramide de Ponzi.

Il y a quand même des trucs assez "bizarres" dans ce systéme

5/ D'abord vous ne savez pas combien de temps vous allez devoir cotiser. Cela peut changer, en plus ou en moins, d'une année sur l'autre

6/ Ensuite vous ne savez pas combien vous allez cotiser par mois puisque le pourcentage de cotisation peut lui aussi changer

7/ Pour finir vous ne savez pas non plus combien vous allez recevoir parce que la encore, tout peut changer

8/ Tous les paramètres du systéme peuvent changer sans qu'on vous demande votre avis. Par contre on demande l'avis des syndicats non représentatifs qui sont eux même incapables de se financer sans l'argent des autre.

9/ Dans le même temps, il existe un tas de caisses de retraite plus avantageuses que le régime dit "général" qui sont généralement alimentées avec l'argent de ceux qui ne bénéficient pas de leurs avantages. Je pense aux cheminots ou aux députés, entres autres.

10/ Je doute d'ailleurs fortement que le réforme prévue touche par exemple les systèmes scandaleusement avantageux des députés, des sénateurs et des ministres ou que les syndicats applaudissent le passage de tous (y compris fonctionnaire) au régime dit "général" .

11/ Donc le systéme est destiné actuel à mourir, en grande partie à cause de cette ordure de Mitterrand et l'Etat s'apprête à changer les règles du jeux, évidemment en notre défaveur, au milieu de la partie.

12/ La réalité c'est que la répartition intégrale ne peux plus marcher sauf à trouver du travail, maintenant, tout de suite et pour longtemps à 5 millions de chômeurs.

13/ La réalité c'est que ce systéme est une escroquerie étatique tant qu'il est à 100% par répartition.

14/ je vais donc proposer un truc en 2 partie :
-Un systéme public, par répartition, clair, simple avec des engagements de l'Etat sur ce qui est pris en cotisation et donné en pension. En gros, une pension minimum pour le tout le monde pour un % fixe mais faible de cotisation.

15/
-Pour le reste : chacun fait son choix entre cotisation supplémentaire dans le systéme public, placement dans une assurance privé, placement en investissement, cash sous le matelas etc...

16/ Le systéme actuel, en plus d'être une escroquerie, est totalement déresponsabilisant pour le citoyen.
Sans compter que la gestion par les "partenaires sociaux" des caisses de retraites est d'une nullité sans nom.

17/ Si 50% des cotisations retraites avait été placées sur le CAC40 à sa création (12/12/1987) , non seulement il n'y aurait pas de problème de financement mais en plus les entreprises Françaises appartiendraient aux Français et verseraient des dividendes au Français

18/ Mais non, visiblement le gouvernement, pourtant ultra-libéral parait il, de Macron a décidé de garder, à peu de choses prêts, le même systéme étatique, injuste, inéquitable, totalement flou et dont il peut changer les règles à tout moment, sans vous informer

19/ ATTENTION ! Je ne dis pas qu'il faut forcément un systéme totalement privé. La solidarité publique a aussi ses raisons d'être. Encore faut il que les termes de cette solidarité soient clairs, justes et connus de tous.

20/ Ceci dit, pour régler le problème on peut aussi mettre en place l'allocation universelle et ensuite chacun de se démerde en toute liberté et en toute responsabilité. Mais ça, ça demande du courage, ce dont sont naturellement dénués nos dirigeants.

FIN