Panique sécuritaire sur la ZAD de Bure : pour surveiller des militants anti-nucléaire, la justice se ruine en balises GPS, IMSI-catchers et autres écoutes téléphoniques. 10 000 pages de procédure, concassées par @libe. C'est du délire. liberation.fr/france/2018/11…
Je me souviens quand, pendant les débats sur la loi renseignement, on nous jurait main sur le coeur que les IMSI-catchers étaient destinés à la lutte antiterroriste. Je me demande ce que pense la CNCTR de ces pratiques. 
Au sujet des IMSI-catchers, voici ce que disait Francis Delon, conseiller d'Etat, pdt de la CNCTR, lors d'une audition parlementaire en mai 2016 : "Nous n’avons donné un avis favorable à cette technique qu’en de très rares occasions & pour des motifs d’urgence opérationnelle".
Alors oui, dans le cas de Bure, c'est du judiciaire. Mais sachant que les services de l'Etat ne disposent que d'un nombre restreint d'IMSI-catchers, que faut-il penser d'une telle débauche de moyens pour surveiller des zadistes ?
Dans une interview à @libe en avril 2015, @BCazeneuve, alors ministre de l'Intérieur, faisait montre de la même prudence concernant ces drôles de valises.
Combien y a-t-il d'IMSI-catchers en France ? Le chiffre est confidentiel. Mais selon @JJUrvoas, interrogé sur le sujet en 2015 (encore), "moins d'une dizaine", judiciaire et administratif confondus. C'est dire le caractère exceptionnel de cette surveillance à Bure.
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