@_Tes_Meres Le droit de filiation est né à une époque sans moyens de contraceptions ou PMA. Devenir parent pouvait ne pas être un choix mais naître l’était encore moins. Le droit a donc protégé l’intérêt de l’enfant en reliant toujours plus la responsabilité du père envers sa progéniture.
@_Tes_Meres Mais devenir parent par choix est devenu de plus en plus réel. Adoption, IVG, 13 moyens contraceptifs (presque tous invisibles), PMA, GPA ; fertile ou pas, devenir parent est devenu un choix et non pas une fatalité… enfin, pour la femme uniquement.
@_Tes_Meres Donc d’un côté, la femme a gagné le choix juridique (abandon) et technique (médical) de devenir parent. Tandis que l’homme n’en a gagné aucun.
@_Tes_Meres Comment le droit justifie ce privilège féminin ? D’une part, on a considéré le principe d’autonomie de la femme (« mon corps, mon droit ») qui exclue l’homme de droits sur le fœtus (contrairement à la femme). Et d’autre part, on a considéré l’intérêt de l’enfant comme supérieur.
@_Tes_Meres Mais supérieur à quel point me demanderez-vous ? Et bien supérieur au point qu’un homme puisse se faire violer par une femme et subir toutes les barbaries possibles (dont la mort) que la justice le déclarera malgré tout père de l’enfant.
@_Tes_Meres On vient de le voir, le droit ne supporte pas le moindre préjudice contre l’enfant. Partout où la loi peut agir, il doit protéger l’intérêt de l’enfant. La loi ne peut pas interdire à n’importe qui de faire des enfants (le droit serai illégal).
@_Tes_Meres Mais la loi peut s’abstenir de donner des droits qui iraient à l’encontre de l’intérêt de l’enfant.
Quel préjudice dans le droit à la PMA pour couple de femmes me demanderez-vous ? Celui d’avoir une famille « crédible ».
Quel préjudice dans le droit à la PMA pour couple de femmes me demanderez-vous ? Celui d’avoir une famille « crédible ».
@_Tes_Meres En effet, à 3 ans maximum, l’enfant va observer que sa famille de 2 mères est une construction sociale qui ne repose sur aucune réalité biologique. J’en conviens, ce n’est pas grand-chose.
@_Tes_Meres Mais voilà, la PMA pour les couples de femme va mettre en comparaison ceci : d’un côté un homme violé et tué n’est pas une raison suffisante pour que l’on refuse à l’enfant sa filiation.
@_Tes_Meres Tandis que d’un autre côté, on accepterait d’imposer à des enfants une famille qui est ostensiblement une construction sociale et dont le préjudice est inconnu ?
@_Tes_Meres Et la comparaison est encore plus glaciale pour les femmes seules, car ici le préjudice pour l’enfant est le même : l’absence d’un parent. Donc accepter la PMA pour femme seule reviendrai à dire que la souffrance d’une femme est supérieure au viol avec homicide d’un homme.
@_Tes_Meres NB : Merci de ne pas faire de comparaison avec l’adoption. Obtenir 1 parent ou 2 parents de même sexe lorsque l’on n’en a aucun, ce n’est absolument pas un préjudice.
@_Tes_Meres NB2: Pour ou contre la #PMApourToutes n'est pas la question ici. La question c'est de rendre la loi cohérente donc légitime.
@_Tes_Meres NB3: J'ai failli oublié. Comment le droit concilie abandon et intérêt de l'enfant? En considérant que sans ce droit, la femme mettrait en danger l'enfant (ex accouchement clandestin). L'abandon est donc justifié au motif de l'intérêt de l'enfant.
