,
8 tweets,
2 min read
Read on Twitter
1/ Une semaine après ma démission, j’ai publié cet article expliquant mon départ et pourquoi le PCC était moralement et intellectuellement corrompu.
L’affaire SCN-L est une autre preuve que j’avais raison. Il n’y a aucune différence majeure entre libéraux et conservateurs.
L’affaire SCN-L est une autre preuve que j’avais raison. Il n’y a aucune différence majeure entre libéraux et conservateurs.
2/ Pour comprendre mes véritables motivations, les gens qui me critiquent devraient s'informer sur la «théorie des choix publics». Développée par James Buchanan, elle explique comment les groupes d'intérêts prennent en otage les débats politiques et les politiciens...
3/ ... pour en tirer d'énormes bénéfices sous forme de subventions, de protection commerciale, de privilèges fiscaux ou juridiques et de mesures réglementaires favorables. Ils sont prêts à déployer d'énormes efforts de lobbying et d'importantes sommes d'argent pour les obtenir.
4/ Cette dynamique des «avantages concentrés par rapport aux coûts dispersés» explique pourquoi nous avons tant de mauvaises politiques qui ne sont pas dans l'intérêt du public, pourquoi il est si difficile de les réformer et pourquoi la taille de l’État ne cesse de croître.
5/ Voilà ce qui me préoccupe depuis 12 ans: comment concilier mon désir de servir le public avec une dynamique politique dominée par des stratégies visant à courtiser les groupes d'intérêts et à acheter des votes. Les conservateurs jouent à ce jeu autant que les libéraux.
6/ Comme j'ai dit lorsque j'ai démissionné, j'en suis venu à la conclusion que le PCC ne peut être réformé et que si je veux faire de la politique autrement, je dois le faire ailleurs. Comment? En inversant systématiquement la dynamique décrite par la théorie des choix publics.
7/ C'est-à-dire, en prenant des positions basées sur des principes auxquels je crois et qui correspondent à ce que j'estime être l'intérêt public ; et en résistant aux pressions exercées par les groupes d'intérêt en quête de faveurs, malgré le coût politique à court terme.
8/ Je reconnais que c'est un pari risqué. Mais les gains pour les Canadiens pourraient être énormes.
Je sais que beaucoup de Canadiens en ont assez de la politique traditionnelle. Nous verrons si suffisamment d'entre eux seront prêts à me suivre.
Je sais que beaucoup de Canadiens en ont assez de la politique traditionnelle. Nous verrons si suffisamment d'entre eux seront prêts à me suivre.
