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Les lois mettent du temps à s’écrire.
Elles sont le résultat conjugué du travail du législateur et de la façon dont, sur le terrain, on éprouve l’efficience des textes et l’effectivité des codes.
Nous devrions être fiers du code du patrimoine. Mais on le remplace par un débat.
Elles sont le résultat conjugué du travail du législateur et de la façon dont, sur le terrain, on éprouve l’efficience des textes et l’effectivité des codes.
Nous devrions être fiers du code du patrimoine. Mais on le remplace par un débat.
La France pouvait être fière de son code du patrimoine, elle aurait pu montrer au monde qu’elle avait une administration et des dispositifs réglementaires, des codes et des procédures qui avaient les reins suffisamment solides pour relever le défis de Notre-Dame.
Mais non : il faut tout balayer d’un revers de manche et, alors que des générations de penseurs se sont succédés, alors que de mille débats à émergé un consensus, une charte et une déontologie, il faudrait s’assoir sur tout cela pour un « débat ».
Comme si la déontologie de la restauration était obtu, comme si la charte de Venise ne permettait rien, comme si le contemporain était par principe exclu, comme si la seule façon de montrer aux citoyens qu’on est à la manœuvre devait toujours passer par l’inflation juridique.
Nous sommes dans un état de droit parce que nous avons des lois et on juge la vitalité d’un système à la pérennité de ses lois. Mettre tout en discussion, tout bousculer tout le temps et ne pas faire confiance aux codes que nous nous sommes offerts dans un cadre parlementaire ...
c’est créer le déséquilibre, c’est désavouer le travail d’hier et l’efficacité de ce qui existe déjà.
Et, pour conclure, tout chantier de restauration est, par essence, un débat, débat passionnant, débat inspiré par les diagnostics, débat envisagé par une charte de Venise ouverte et sujette à interprétations.
Nous aurions pu, et nous aurions eu, mille débats et mille polémiques, âpres et passionnantes mais cadrées.
On va transformer cela en un barnum assourdissant.
On va transformer cela en un barnum assourdissant.
Pourquoi un débat ? Parce que les français sont butés et ne veulent pas suivre les desseins présidentiels
m.huffingtonpost.fr/entry/les-fran…
m.huffingtonpost.fr/entry/les-fran…
