Le saviez-vous : deux tiers de l'huile de #palme importée dans l'Union européenne sont consommés à des fins énergétiques, #biodiesel en tête !
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Conclusion 1 : si vous souhaitez lutter contre la #déforestation, il ne suffit pas de regarder si votre cake ou pâte à tartiner contient de l'huile de palme. Il faut aussi moins prendre la voiture et choisir un véhicule le plus sobre possible quand vous en achetez un.
Enfin, avant de parler d'interdire l'huile de palme, rappelons que c'est l'huile végétale qui a le rendement à l'hectare le plus élevé, d'où le fait qu'on l'utilise autant.
Donc si on l'interdit à consommation équivalente en la remplaçant par de l'huile de colza, tournesol, olive... on augmentera fortement les besoins en terres agricoles, ce qui risque de stimuler la déforestation.
Conclusion 2 : plutôt que de lutter contre le symptôme, ce qui risque d'aggraver les choses, il faut prendre du recul et s'intéresser au système dans son ensemble.
La solution à ce problème est donc moins d'interdire l'huile de palme que de réduire notre consommation générale d'huiles végétales afin d'éviter les effets de report vers d'autres huiles ayant un rendement à l'hectare inférieur.
Cela passe notamment par une réduction de l'usage d'huiles végétales en tant que carburant, ainsi qu'une réduction des achats de produits transformés (gâteaux industriels, pâtes à tartiner, etc.)
