Nous voici donc avec une dotation exceptionnelle de 366 jours pour dire des conneries dans le Twitter.
Mais qu'est-ce qu'on va pouvoir raconter ?
Voici des propositions en vrac.
N'hésitez pas à mettre des ❤️aux sujets qui vous parlent
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Mais qu'est-ce qu'on va pouvoir raconter ?
Voici des propositions en vrac.
N'hésitez pas à mettre des ❤️aux sujets qui vous parlent
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Mon premier souci, c'est de pas trop m'éloigner de mon sujet de thèse. Bon, comme ça cause d'évolution humaine passée et future, de la place de l'humanité dans le vivant, de méthode scientifique, de transmission au public, de préjugés, de fantasmes et de mythes...
...Ca laisse des choses à dire.
Un premier sujet, c'est l'écologie.
C'est compliqué, l'écologie. Parce que c'est complexe en soi. Parce qu'il y a beaucoup d'idéologie dans le débat en cours. Parce qu'on ne peut pas se contenter d'un ping-pong entre optimistes et pessimistes...
Un premier sujet, c'est l'écologie.
C'est compliqué, l'écologie. Parce que c'est complexe en soi. Parce qu'il y a beaucoup d'idéologie dans le débat en cours. Parce qu'on ne peut pas se contenter d'un ping-pong entre optimistes et pessimistes...
La forêt qui progresse en Europe, est-ce une bonne nouvelle ? Est-ce une nouvelle suffisamment bonne pour compenser les mauvaises nouvelles ? Les forêts qui brûlent ailleurs ? Mais d'ailleurs brûlent-elles plus qu'il y a quelques décennies ? Est-ce à ce point l'apocalypse ?
Les insectes qui déclinent... Mais à quel point ? Et quels coupables ? Les pesticides ? Les terres mises à nu ? La disparition des haies, des zones humides ? L'urbanisation, l'artificialisation des sols, l'éclairage nocturne ? Comment avoir une vision claire du problème ?
Peut-on parler de la question des pesticides en évitant l'agribashing mais sans sous-estimer leur danger, les risques qu'ils font courir ? Pointer nos incohérences (les substances dangereuses que nous utilisons jusque dans nos maisons), les substances utilisées en bio...
Sans pour autant minimiser les problèmes, parfois complexes : les agriculteurs ont moins de cancers que la population générale, mais plus de certains cancers spécifiques, mais ce genre de maladie met du temps à apparaître, et ne reflète pas forcément la situation actuelle...
Peut-on traiter efficacement des sujets aussi complexes et polémiques, et mettre dans la discussion des personnes aux avis parfois très éloignés, mais dont les éclairages sont complémentaires ?
Sans y perdre tout son temps et sa santé, loi de Brandolini oblige, tant il est long de répondre clairement à des propos parfois lapidaires...
Je peux évidemment rester dans la question écologique en prenant moins de risques, par exemple en me rapprochant des questions d'évolution. Est-ce que l'humanité a "toujours" détruit l'environnement, comme certains le disent ?
Sommes-nous notamment des serial killers, ayant exterminé la mégafaune au paléolithique, et condamnés à détruire tout ce que nous touchons ? Ou savons-nous réfréner nos instincts et mettre en face de nos grands pouvoirs une grande responsabilité ?
Avons-nous toujours fait la guerre ? Toujours été violents ? A quel point ? Et si nous nous entretuons beaucoup, beaucoup moins aujourd'hui que durant certains époques de notre évolution biologique et culturelle, quelles en sont vraiment les causes ? Peut-on espérer que ça dure ?
Parce qu'il y a plein de causes d'optimisme, aussi, des choses qui s'améliorent (outre la couverture forestière européenne). Est-il possible d'articuler bonnes et mauvaises nouvelles pour avoir une vision claire de l'état de la planète ?
Ou faut-il choisir son camp, être résolument collapsologue ou résolument transhumaniste ? Effondrement ou singularité, amortalité et conquête de l'univers par des cyborgs aidés par des machines devenues intelligentes ?
L'automatisation et l'intelligence artificielle mettront-elles des centaines de millions d'humains dans la misère ? Forceront-elles la main à un revenu inconditionnel, permettant à tous de s'épanouir sans crainte et sans contrainte ? Ou sombrerons-nous dans le désoeuvrement ?
L'homme qui vivra 1000 ans est-il déjà né ? Ou bien est-ce un fantasme de chercheurs qui sous-estiment la complexité du vivant ?
Mais au fait, la mort, à quoi ça sert aux êtres vivants ?
Mais au fait, la mort, à quoi ça sert aux êtres vivants ?
Et à propos, ces peuplades pleines de centenaires ? Vit-on vraiment si longtemps à Okinawa ? Et sait-on pourquoi ?
Peut-on en tirer des enseignements, pour nos vies et pour la recherche de l'amortalité ?
Peut-on en tirer des enseignements, pour nos vies et pour la recherche de l'amortalité ?
Et de nos ancêtres ? Que peut-on en tirer ? Peut-on comprendre un peu de ce que nous sommes en les étudiant ? Le paléolithique peut-il nous dire des choses sur nos comportements, sur le régime politique idéal, ou sur ce que nous devrions manger pour être en bonne santé ?
Doit-on manger de la viande parce que nos ancêtres étaient chasseurs-cueilleurs, des fruits parce que leurs ancêtres étaient frugivores, ou peut-on devenir végétaliens sans risque parce que nous sommes flexibles et que le monde moderne ne justifie plus d'exploiter des animaux ?
D'ailleurs, dois-je m'engager dans les questions véganes, antispécistes, animalistes, au péril de ma vie ?
Des questions passionnantes, qui soulèvent des arguments moraux forts et des questions philosophiques complexes.
Des questions passionnantes, qui soulèvent des arguments moraux forts et des questions philosophiques complexes.
Mais aussi, me semble-t-il, des interrogations d'un point de vue scientifique, notamment sur les risques nutritionnels. Les études existantes permettent-elles de conclure de manière claire sur la possibilité de généraliser le végétalisme à tous, à tous les âges ?
Que sait-on précisément de l'impact de l'élevage sur la planète, la biodiversité, le climat, la déforestation, sur la stabilité alimentaire, sur la souffrance animale ?
Quelles seraient les conséquences de son abolition ? Peut-on les prévoir ?
Quelles seraient les conséquences de son abolition ? Peut-on les prévoir ?
Pourquoi mange-t-on certains animaux, et pas d'autres ? Et pas les mêmes selon les cultures ? Est-ce arbitraire ? Est-ce le fruit d'une longue histoire, des choix utilitaristes, comme pour la consommation de produits laitiers ?
Pourquoi le cochon a-t-il une place aussi importante dans la gastronomie de certaines cultures, et pourquoi est-il totalement interdit par certaines religions ?
Pourquoi mange-t-on moins souvent des chiens ou des chats que des ruminants ?
Pourquoi mange-t-on moins souvent des chiens ou des chats que des ruminants ?
Et cette anatomie si particulière ? Ces fesses, ces pieds, ce nez, ça sert à quoi, tout ça ?
Et nos dents, qu'est-ce qu'elles peuvent nous apprendre, nos dents, qui étaient si bien rangées au paléolithique et qui sont souvent trop grandes pour nos mâchoires aujourd'hui ?
Et nos dents, qu'est-ce qu'elles peuvent nous apprendre, nos dents, qui étaient si bien rangées au paléolithique et qui sont souvent trop grandes pour nos mâchoires aujourd'hui ?
Pourquoi nos mâchoires ont-elles rétréci ? Et nos crânes ? Et nos os ? Et nos muscles ? A l'aube de l'homme augmenté, ne sommes-nous pas un peu des humains diminués ?
Et est-ce que c'est grave, docteur ?
Et est-ce que c'est grave, docteur ?
Et du coup, vu que j'ai ce genre de choses ci-dessous qui me passent dans mon fil sans que je demande rien, il faudrait aussi que j'essaie un peu d'aborder le climat, et surtout la façon dont on en parle...
