Jour 44 au procès des #AttentatsJanvier2015. L'audience reprend. Le principal accusé, malade hier, est revenu dans son box. Le président rappelle les règles sanitaires.
Le président rappelle que le masque est obligatoire, pas "seulement baissé", comme se permettaient de le faire certains avocats, de temps à autre.
Le procès ne devrait a priori pas être suspendu ou renvoyé pour cause de reconfinement. Il avait été renvoyé du printemps (pour cause confinement) à septembre. Mais là, les débats sont presque terminés. Au printemps, on avait maintenu les audiences des contentieux essentiels.
Le président rappelle que dans cette nouvelle étape de "respect des règles sanitaires", il va falloir que les avocats, journalistes se répartissent encore davantage dans les différentes salles de retransmission, pour augmenter la distanciation sociale déjà rigoureuse ici.
Alors que le président lit des PV de témoins pas là, une partie de la salle d'audience a les yeux rivés sur les smartphones, sonnée de découvrir un nouvel attentat, à Nice, ce matin.
Puis l'accusé Christophe Raumel est appelé à la barre, son meilleur ami Willy Prévost est appelé à se lever dans son box. Question de Me Cechman, avocate de parties civiles, sur leur achat de couteaux pour Coulibaly.
Prévost : "Pas de précision plus que ça".
Raumel "Ch'ais pas".
Me Cechman fait remarquer à Raumel qu'il a visionné à l'hiver 2014 un magazine sur France 2 sur les recrues de l'#EI.
Raumel : "M'en souviens pas, mais c'était peut-être par curiosité".
Et l'audience est brutalement suspendue car l'accusé Polat se sent à nouveau mal, envie de vomir encore. Et il a en effet pas l'air en forme du tout.
Et l'audience reprend, avec l'accusé Polat dans le box, le teint gris, toujours l'air souffrant.
Et Me Cechman a des questions pour les accusés Ramdani et Makhlouf, sur un rendez-vous au KFC de Roubaix.
Ramdani : "Non, mais déjà, moi personnellement, je mange pas au KFC".
Me Cechman a une question pour l'accusé Fares sur un numéro, le 07 33 ect
Fares : "J'ai rien à vous dire, ça me parle pas".
L'avocate de Fares, Me Safya Akkori proteste contre "cet interrogatoire supplémentaire" qui n'est pas la "confrontation entre accusés" qui était prévue hier et a été annulée. Me Cechman poursuit ses questions.
Me Cechman a une question "pour Monsieur Polat, je sais pas s'il est en état ? Sinon, on va faire un truc plus simple, vous répondez par oui ou par non".
Polat se lève, visage gris et crispé mais il élève la voix...
Polat : "Je suis pas un trafiquant d'armes, puisque vous essayez de me mettre ça depuis le début. Je dis ça depuis cinq ans et demi, apparemment, la vérité ça vous intéresse pas". Il a un ton énervé.
Me Cechman a une autre question sur un compte suspect "Alex 91", Polat lui demande les dates. L'avocate hausse le ton et elle dit "peu importe les dates". Polat s'énerve : "C'est très important, la date. Si je suis en détention comment je peux aller sur internet ?"
L'avocate dit qu'il est allé à un distributeur d'argent. Polat s'énerve contre elle et il s'énerve tout court car elle ne lui donne pas les dates.
Ali Riza Polat, en criant : "C’est un simulacre de jugement, je sais même pas pourquoi on vient ici, mon frère ! Arrêtez, arrêtez ! Madame, je suis en détention de août 2012 à juin 2013, c’est pour ça que je vous ai demandé les dates ! Là j’ai le meilleur alibi au monde !"
L'avocate de Polat, Me Coutant-Peyre s'étonne que "des conseils des parties civiles posent des questions à la place du parquet !" Ose dire qu'ils sont là "juste pour fixer une indemnisation".
Sur les bancs des avocats de PC, des dizaines d'avocats crient : "Nooooooon !"
Et Me Cechman, avocate de victimes de l'#HyperCacher a cette formule : "Ne vous en déplaise, on n'est pas là pour beurrer les sandwiches !"
Polat, pas très en forme, mais assez d'énergie pour se défendre, ne veut pas lâcher Me Cechman, et insiste pour avoir les dates de la période lors de laquelle elle l'accuse d'avoir été au distributeur de billets. "Juste les dates", dit-il d'une petite voix, "c'est pas compliqué"
Me Cechman marche d'un pas furieux vers Me Coutant-Peyre et lui donne les dates sur un papier. Polat consulte ledit papier et s'écrie : "Voilà ! A ces dates j'étais en détention. La preuve que vos policiers font du faux !
Merci beaucoup madame ! C'est parfait !"
Et les confrontations entre accusés n'auront pas vraiment eu lieu. Juste un dernier face-à-face entre Polat et Prévost qui se détestent, et Prévost qui lance à Polat sur un voyage mystérieux avec Coulibaly : "C'est toi qui étais avec lui, ma gueule ! Trouve-toi un alibi !"
Le président de Jorna stoppe direct ce "tour de questions". "C'est terminé !" Il a été très court.
La cour visionne maintenant l'audition d'une témoin venue à la barre, pour s'assurer qu'elle a dit ici la même chose qu'en audition devant les policiers. Audition lors de laquelle on entend une policière tutoyer ladite témoin en garde à vue. Et la policière tutoie non-stop !
Puis le premier l'assesseur lit une lettre attribuée à l'accusé Fares. Et le magistrat lit donc à haute voix : "voilà nique sa mère" et aussi "j'ai fait tomber mon teuch dans les toilettes".
Puis le président montre sur écran géant les photos des armes qui ont servi à tuer pour les #AttentatsJanvier2015. L'une a un ruban adhésif autour de la poignée, elle était cassée, a eu "un incident de tir". Mais d'autres n'en ont pas eu.
Me Barré avocate de plusieurs victimes de #CharlieHebdo, qui voulait montrer ces armes note que beaucoup n'étaient pas des armes "rouillées, rafistolées" mais des "armes en parfait état de marche". Et l'avocate se rassied.
Et alors que les débats vont bientôt s'achever, avant les plaidoiries des parties civiles, Me Coutant-Peyre, avocate de la défense, avocate du principal accusé, se plaint encore de son cahier à spirales perdu depuis des semaines, "avec trois semaines de notes"...
"On peut considérer que l'instruction est terminée" dit le président. Fin des débats. Les accusés n'auront plus la parole sauf pour les derniers mots avant le verdict. Début des plaidoiries de parties civiles cet après-midi.
Et la salle d'audience est remplie de robes noires pour le début des plaidoiries de parties civiles. Certains avocats arrivent ici pour la première fois depuis deux mois, pour écouter leurs confrères comme au spectacle à ce procès historique des #AttentatsJanvier2015
Et la première avocate se lève, au nom de la FENVAC et l'Association Française des Victimes du Terrorisme, et plaide : "On entrevoit toujours pas le début de la fin. La terreur veut nous faire plier".
L'avocate parle de "ce terrorisme qui tue des enfants. Une arme dans la bouche d’une petit fille" (attentat de Mohamed Merah à Toulouse en mars 2012)
"Des policiers dans leur salon" (Magnanville, en juin 2016)
"Sous les roues d’un camion" (Nice, 14 juillet 2016) ...
Et l'avocate parle de l'attentat, ce matin, "des femmes, un homme dans une basilique à Nice. Une histoire qui n’en finit jamais de se répéter".
L'avocate : "Il y a bien longtemps que les terroristes ne sont plus des érudits. Ils savent dissimuler, se battre, acheter des armes. C'est la 3e génération. Celle qui vient des prisons et des quartiers". Elle cite les chercheurs Hugo Micheron, Bernard Rougier, Gilles Kepel.
Cette avocate, Me Josserand-Schmidt : "On se lève pour qu'on ne coupe plus les têtes des professeurs dans les collèges. Qu’on ne tue plus les journalistes qui font un peu d’humour".
L'avocate parle des 74 plaidoiries de parties civiles à venir sur quatre jours. Me Josserand-Schmidt : "C'est beaucoup, et alors ? Aucune victime n’a choisi d’être ici, et il y a tant à dire".
Me Josserand-Schmidt cite Elisabeth Badinter qui disait : "On cicatrise de l’extérieur mais pas de l’intérieur".
Une autre avocate, Galina Elbaz, pour la LICRA : "Ce procès c’est celui de la liberté fait à la terreur islamiste"
Me Galina Elbaz : "Le crime terroriste islamiste ne peut pas se commettre seul. Il a besoin d’idéologues et de logisticiens. Et la matrice : la haine, la haine du juif".
Me Yaël Scemama, autre avocate de la LICRA : elle rappelle que le combat contre l'antisémitisme avec la LICRA date de 1927. La LICRA "1ère organisation antiraciste française" dit-elle.
Me Yaël Scemama : "La LICRA est #Charlie, elle sera toujours Charlie qui porte haut le combat contre la haine antisémite, le racisme".
Me Yaël Scemama veut "citer les mots d'un poète"... "Pierre Perret, le chanteur". Qui chantait "Je ne suis sans doute q’une goutte d’eau dans le combat mais de goutte en goutte, ça peut devenir une rivière"
Et elle cite une autre chanson de Perret. Et dédie les paroles aux victimes des #AttentatsJanvier2015. Elle cite les noms des 17 victimes de ces attentats. De #CharlieHebdo, #Montrouge et l"#HyperCacher.
Me Ivan Terel plaide pour SOS Racisme, le CRIF, UEJF. Il est le deuxième avocat à citer Hannah Arendt qui disait : "C’est dans le vide de la pensée que s’inscrit le mal". Puis il cite Albert Camus, qui écrivait dans "Les Justes" : "Même les lâches peuvent servir la Révolution".
Et après Elisabeth Badinter, voilà maintenant son mari, Robert Badinter cité à la barre. Me Ivan Terel citant le grand avocat : "Tuer un être humain à cause de sa religion ou son origine est le crime le plus atroce, on ne peut pas aller plus loin dans la dégradation humaine".
Et en pleine plaidoirie de l'avocat du MRAP, au fond de la salle, soudain, une musique sort d'un téléphone, genre musique de cirque... Le téléphone est coupé illico.
Arrive à la barre Oudy Bloch pour l'association France-Israël qui prononce le mot Hamas avec l'accent et il dit que "les Juifs sont les premières victimes de la haine qui s'est propagée aux journalistes, aux terrasses de café, et ce matin encore, à Nice..."
Et l'avocat dit à la cour qu'elle est "le dernier rempart" contre la haine.
Et Me Muriel Ouaknine parle d'une marche, un matin, "il est 9h, au milieu des tombes de Ilan, Myriam, Michel..." Elle cite les noms de victimes de terrorisme, victimes "d'une guerre déclarée depuis plus de 20 ans". Les premières victimes ont été juives, répète-t-elle.
Me Muriel Ouaknine : "Quand on s'attaque aux juifs, c'est à la République toute entière que l'on s'attaque".
Me Muriel Ouaknine : "l'islam radical est du fanatisme", selon Voltaire, 1764.
"Messieurs, dans le box, écoutez ! Ca parle de vous!" Certains accusés la regardent, d'autres pas. Elle cite donc Voltaire : "Quand le fanatisme a gangrené un cerveau, la maladie est incurable".
Me Muriel Ouaknine dénonce "tous ces mensonges depuis 12 semaines" dans les box. "Je n’ai aucun doute que sitôt le verdict rendu, le projet criminel se reconstituera ailleurs et en frappera d’autres", dit-elle.
Et voilà maintenant Me Aude Weill-Raynal, pour l'association Avocats sans frontières. Elle a des trémolos dans la voix. Mais pas simple de comprendre le rapport entre sa plaidoirie et les #AttentatsJanvier2015 !
Me Aude Weill-Raynal, pour l'association Avocats sans frontières dit que "la cause palestinienne a été le cheval de Troie de l’islamisme" et elle parle de "nazislamisme".
Me Aude Weill-Raynal : "les juifs ont été toujours été désignés comme les boucs-émissaires et les responsables des malheurs de ce monde"
Et elle parle de Dieudonné, qui avait dit qu'il se sentait "Charlie Coulibaly", et elle dénonce "la complaisance de la justice" à l'égard de Dieudonné que son association a poursuivi, dit-elle.
Me Aude Weill-Raynal demande à la cour "une réponse exemplaire" pour dire "ils ne passeront pas".
Me Gérard Zbili plaide pour une victime croisée par les Kouachi alors qu'ils cherchaient l'adresse de #CharlieHebdo. Elle les a croisés quelques secondes. "Le traumatisme" toujours là pour elle cinq ans après.
Me Valérie Boisgard plaide pour Frédéric Boisseau, la première victime, "une victime néantisée, cette première victime dont la presse n’a rien titré", regrette-t-elle.
Me Valérie Boisgard explique que "la famille Boisseau est restée au 7 janvier 2015". Ce que lui ont dit les parents de Frédéric Boisseau, et le frère aîné, qui vont tout le temps au cimetière.
La veuve de Frédéric Boisseau, qui avait livré à la barre un témoignage très émouvant, est défendue par un autre avocat, Me Jean Reinhart, qui plaidera plus tard.
Voilà Jean Reinhart à la barre. Et il parle de la "maison construite des mains de Frédéric Boisseau". Le premier mort du 7 janvier 2015.
Me Jean Reinhart a lui-même été touché par le terrorisme dans sa famille. Il a perdu son neveu au Bataclan le 13 novembre 2015.
Aujourd'hui, Me Reinhart plaide pour Frédéric Boisseau, "un chouette gars", et sa veuve qui lui a demandé de remercier la cour et les greffières de l'avoir écoutée, ici.
Me Reinhart parle de Catherine, la veuve de Frédéric Boisseau comme d'une "femme courage".
Elle s'était confiée au micro @franceinter de @RemiBrancato
franceinter.fr/societe/charli…
Et @franceinter avait publié avant le procès #AttentatsJanvier2015 le portrait de Frédéric Boisseau, par @RemiBrancato
franceinter.fr/justice/freder…
Et Me Reinhart explique à la cour que Frédéric Boisseau avait appris par coeur, en famille, un poème, que sa veuve a demandé à lire, ici, à ce procès #AttentatsJanvier2015.
Me Reinhart commence à réciter le célèbre poème à la barre :
"C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Luit : c'est un petit val qui mousse de rayons".
Me Reinhart poursuit :
"Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort ; il est étendu dans l'herbe sous la nue,
Pâle dans son lit vert où la lumière pleut"
Me Reinhart continue à réciter :
"Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme :
Nature, berce-le chaudement : il a froid".
Me Reinhart achève ce poème :
"Les parfums ne font pas frissonner sa narine ;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit".
Si célèbre poème d'Arthur Rimbaud, "Le dormeur du Val".
Poème que Frédéric Boisseau récitait.
Puis vient à la barre l'avocat du collègue de Frédéric Boisseau, mais l'avocat dit qu'il plaidera moins bien que son propre client qui avait été très émouvant à la barre.
Arrive Me Thibault de Montbrial, avocat de Zineb El Rhazoui, chroniqueuse à #CharlieHebdo, mais qui était au Maroc le 7 janvier 2015. C'est une militante engagée. Mais sa constitution de parties civiles pour cet attentat ne fait pas l'unanimité, car pas là le jour de l'attentat.
A la barre, elle avait agacé car elle avait surtout parlé d'elle et ses combats d'idées, alors que les victimes de #CharlieHebdo, survivants blessés dans leur chair ou leur coeur, et proches de victimes venaient de livrer des récits intimes, bouleversants de leur 7 janvier 2015.
Thibault de Montbrial parle des accusés de ce procès comme "le deuxième cercle sont les gens qui ont une importance considérable, sans eux, les opérateurs sont tout nus et ne peuvent pas opérer". L'avocat parle des "opérateurs" pour les "assaillants".
Thibault de Montbrial dit que pour tenir face au terrorisme islamiste, il faut "tenir, avec une cohésion sociale, un pouvoir politique déterminé, des forces de l’ordre courageuses, et le quatrième pilier c’est vous : le pouvoir judiciaire".
Thibault de Montbrial : "Face à la barbarie qui veut nous détruire", il demande de "ne pas être naïf" et "de juger de manière implacable au nom du peuple français".
Ainsi s'achève la première salve de plaidoiries. Reprise demain à 9h30. Au procès des #AttentatsJanvier2015.

• • •

Missing some Tweet in this thread? You can try to force a refresh
 

Keep Current with Sophie Parmentier

Sophie Parmentier Profile picture

Stay in touch and get notified when new unrolls are available from this author!

Read all threads

This Thread may be Removed Anytime!

PDF

Twitter may remove this content at anytime! Save it as PDF for later use!

Try unrolling a thread yourself!

how to unroll video
  1. Follow @ThreadReaderApp to mention us!

  2. From a Twitter thread mention us with a keyword "unroll"
@threadreaderapp unroll

Practice here first or read more on our help page!

More from @sophparm

30 Oct
Jour 45 au procès des #AttentatsJanvier2015. Les plaidoiries des parties civiles se poursuivent toute la journée. Plaidoiries pour des victimes de #CharlieHebdo aujourd'hui.
L'audience reprend. Le président demande à l'accusé Martinez de se lever. Il lui parle d'un "comportement inadmissible" dont il a eu connaissance envers les forces de l'ordre. A l'égard des femmes dit le président qui ne veut pas en dire plus, sur un ton sévère.
Puis Me Antoine Comte vient plaider pour plusieurs victimes de #CharlieHebdo, et d'abord Philippe Lançon, survivant qui a écrit le livre si bouleversant Le Lambeau. Philippe Lançon qui n'est pas venu à ce procès.
Read 88 tweets
28 Oct
Jour 43 au procès des #AttentatsJanvier2015. Ce matin, les onze accusés présents (11 sur 14, 3 étant en fuite ou présumés morts) vont être confrontés les uns aux autres. Et des insultes risquent de fuser. Il y en a déjà eu hier, avant même la confrontation.
Voici le compte-rendu web du jour 42. franceinter.fr/justice/quand-…
L'audience reprend avec l'avocate de Me Raumel, l'accusé sur un strapontin, qui avait été dénoncé par son ex-compagne venue à la barre. Elle dénonçait des violences conjugales et des menaces sur elle avant le procès.
#AttentatsJanvier2015
Read 48 tweets
27 Oct
Jour 42, au procès des #AttentatsJanvier2015. L'interrogatoire du principal accusé, Ali Riza Polat, va se poursuivre toute la journée.
Voici le compte-rendu d'audience de la journée 41, avec le premier jour d'interrogatoire du volubile et impulsif Ali Riza Polat.
franceinter.fr/justice/ali-ri…
Ali Riza Polat se relève, dans un coin de son box, mains jointes sur la barre. Il porte aujourd'hui une chemise couleur lie de vin.
Read 104 tweets
26 Oct
9e semaine, jour 41 au procès des #AttentatsJanvier2015. Aujourd'hui, commence l'interrogatoire du principal accusé, Ali Riza Polat. La salle d'audience est quasi pleine.
Ali Riza Polat est le seul des 11 accusés présents à encourir la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes terroristes. Des enquêteurs le considèrent comme le bras droit d'Amedy Coulibaly, le terroriste de #Montrouge et de l'#HyperCacher. Ce qu'il nie.
Ali Riza Polat est un accusé volcanique, depuis le début du procès. Il parle beaucoup, souvent avec des mots grossiers, parfois des insultes, et sans filtre. Voici ses premiers mots, par @ChPiret franceinter.fr/justice/je-vai…
Read 138 tweets
24 Oct
Jour 40 au procès des #AttentatsJanvier2015. Je suis de retour devant la cour d'assises spécialement composée pour @franceinter.
Voici le compte-rendu d'audience de la journée d'hier, par @ChPiret, avec un commanditaire présumé en visioconférence depuis sa prison. Peter Cherif n'a répondu à aucune question. franceinter.fr/justice/au-pro…
L'audience reprend, avec l'audition d'une psychologique qui a suivi plusieurs victimes des #AttentatsJanvier2015.
Read 78 tweets
16 Oct
Jour 34 au procès des #AttentatsJanvier2015.
Voici le compte-rendu de la journée d'hier, par @ChPiret de @franceinter : sur ces témoins qui ne veulent pas témoigner...
franceinter.fr/justice/au-pro…
L'audience reprend, avec une enquêtrice de SDAT, qui va raconter la garde à vue de trois des accusés, Ali Riza Polat, Abdelaziz Abbad et Miguel Martinez.
Garde à vue en février 2015 pour Ali Riza Polat, dénoncé par un co-accusé Willy Prévost, décrit comme un individu de "forte corpulence, turco-kurde, habitant Viry en IDF, en contact avec deux Ardennais". Les deux Ardennais : Martinez et Abbad.
Read 88 tweets

Did Thread Reader help you today?

Support us! We are indie developers!


This site is made by just two indie developers on a laptop doing marketing, support and development! Read more about the story.

Become a Premium Member ($3/month or $30/year) and get exclusive features!

Become Premium

Too expensive? Make a small donation by buying us coffee ($5) or help with server cost ($10)

Donate via Paypal Become our Patreon

Thank you for your support!

Follow Us on Twitter!