#Tony :
- M. Vantal, levez-vous... Quelle est votre position sur les faits ?
- Euh… Bah… (Mains dans le dos, masque sous le menton) Oui, je reconnais les faits.
- Vous reconnaissez ?
- Oui...
#Tony :
- Madame Létoile, approchez…
- Quelle est votre position ?
- Je ne reconnais pas les faits
- Vous avez bien compris les faits qui vous étaient reprochés?
- Oui...
#Tony : On enchaîne avec le premier témoin (une enquêtrice de police). Comme l'impression que l'on ne va pas perdre beaucoup de temps lors de ce procès.
#Tony : L'enquêtrice dépose par visioconférence. Elle était en poste à Reims à l'époque des faits. Mais aujourd'hui, elle exerce à Saint-Denis de la Réunion.
#Tony : Donc la vraie surprise de ce début d'audience, c'est que Caroline Létoile ne reconnaît pas les faits qui lui sont reprochés (non dénonciation de mauvais traitements et non assistance à personne en danger).
#Tony : Rappelons que lors de l'instruction, elle avait expliqué qu'elle n'avait pas fui par "peur" de son compagnon d'alors. Mais qu'elle l'avait prévenu qu'il allait "certainement" tuer Tony s'il continuait à le frapper...
#Tony : L'enquêtrice dévoile les auditions de Caroline Létoile au cours desquelles elle a listé les coups portés par Loïc Vantal sur son fils de 3 ans 1/2.
#Tony : On rentre (déjà) dans le dur du dossier.
« Madame nous disait que l’enfant présentait le nez cassé, la lèvre cassée, des bleus au niveau de la tête, au niveau du ventre. Et que l’enfant ne mangeait plus depuis environ une semaine... », poursuit l'enquêtrice
#Tony : « Elle arrivait à le faire boire et il prenait un peu de yaourt et du lait. L’enfant était de plus en plus faible. C’était la conséquence des coups, selon les déclarations [de Caroline Létoile]. »
#Tony : « Elle indique lui avoir mis de la crème de type Arnigel, lui avoir donné à boire. Sur l’état de son enfant, elle était consciente que son état était grave. Mais elle ne voulait pas l’emmener chez le docteur par peur de son compagnon, par peur des questions... »
#Tony : Comme je l'indiquais plus haut, l'enquêtrice rappelle que Caroline Létoile s'en est pris à son compagnon lors des faits : « Tu ne vois pas dans quel état il est. Tu vas finir par le tuer ! »
#Tony : L'enquêtrice en vient maintenant aux éléments à l'encontre de Loïc Vantal. Il avoue avoir donné d'abord des claques puis des coups de poing dont un qui "a fait voler" Tony dans son armoire...
#Tony : Lors de sa garde à vue, Loïc Vantal a commencé à enrouler une couverture autour de son cou. Mais l'un des policiers est immédiatement intervenu.
#Tony : La policière explique qu'elle a dû annoncer le décès de Tony, à sa mère, lors de sa garde à vue. « Elle pleurait beaucoup pendant l’audition... »
#Tony : Relancée par la présidente, la témoin tempère un peu ses propos : « Lors de son placement en garde à vue, elle ne se rendait pas compte de la gravité de l’affaire.
Même à l’annonce du décès, elle ne réalisait pas que l’enfant était mort, en fait. »
#Tony : L'enquêtrice détaille les coups portés sur l'enfant.
Fortes claques sur les joues
Coups de poing au ventre de l’enfant
Fortes claques données au niveau de la tête.
Il prenait fortement l’enfant et le jetait sur le lit.
...
#Tony : La policière explique que les coups "les plus durs" ont été portés le dimanche, le mardi et le jeudi. L'enfant est mort le samedi.
#Tony : « Le mardi, l’enfant avait reçu un coup. Il avait été jeté sur l’armoire de sa chambre. Il tombe et se casse le nez », poursuit l'enquêtrice qui connaît le dossier par cœur.
#Tony : Sur son banc, Caroline Létoile fond en larme. Ses avocates lui tendent des mouchoirs.
#Tony : Assis dans le fond du box, Loïc Vantal apparaît impassible.
#Tony : La policière revient maintenant sur les raisons qui auraient poussé Loïc Vantal à frapper l'enfant.
#Tony : Les raisons invoquées étaient :
- que l'enfant répondait pas ou mal à ce qu'on lui demandait
- qu'il ne rangeait pas sa chambre
- qu'il faisait pipi au lit
#Tony : La policière relate aussi une altercation survenue quelques semaines plus tôt entre Loïc Vantal et Anthony Alves, le père biologique de Tony. Ce-dernier aurait tiré en l'air avec un 9 mm lors de l'altercation.
#Tony : Lors de son audition, Caroline Létoile explique que les violences sur l'enfant auraient peut-être succédé à cette altercation. Mais sans aucune certitude.
#Tony : La policière évoque aussi les témoignages des voisins qui ont entendu les insultes de Loïc Vantal ('Je vais te mettre la gueule dans ta pisse', 'batard', 'crasseux'), les cris 'bizarres' de l'enfant et le fait qu'il appelle 'au secours sa maman'.
#Tony : L'enquêtrice indique aussi que Caroline Létoile a prétendu (lors de l'audition) avoir crié sur son compagnon et l'avoir chassé de la chambre de l'enfant. « Pour se calmer, alors, Loïc Vantal allait dans leur chambre jouer à la Playstation »
#Tony : Echange entre la présidente et l'enquêtrice
- Elle vous a précisé pourquoi elle n’avait alerté personne ?
- Pour trois raisons : peur par amour, peur de perdre la garde de l’enfant et peur de ne pas pouvoir répondre à toutes les questions sur les blessures de l’enfant...
#Tony :
- Elle n’a pas été victime de violences ?
- Non, elle prétendait avoir peur de M. Vantal. Mais elle n'a pas reçu de coups. Elle m'a dit : « Quand je vois ce qu’il a fait sur mon fils, je me demande ce qu’il peut faire à moi... »
#Tony : « Elle savait que l’état de l’enfant était grave. Mais elle ne le conduisait pas pour autant à l’hôpital. »
#Tony : « Un jour où elle préparait l’enfant pour l'emmener à l’hôpital, M. Vantal lui aurait dit ‘’Si tu fais ça, tu vas avoir des problèmes..’’ C’est pour cela qu’elle ne l’a pas fait... »
#Tony : La policière explique qu'à la fin de son audition, elle reconnaissait les faits de non assistance à personne en péril et de non dénonciation. Mais elle niait les faits d'homicide volontaire.
#Tony : « Sur les violences, elle a tout de même demandé si les claques étaient considérées comme des violences. Dans ce cas-là, elle reconnaissait les violences... Mais pas aussi fortes que Loïc Vantal »
#Tony : Lors de sa première audition, Caroline Létoile a expliqué que l'enfant était tombé dans les escaliers. Mais très rapidement, elle a raconté ce qu'il s'était vraiment passé.
#Tony : Evidemment, la policière a interrogé Caroline Létoile sur le comportement de Tony. Et évidemment, sa réponse sonne aujourd'hui de façon terrible... « C’était un enfant qui jouer, qui bouger, qui avait de la vie, qui sauter, qui vivait. Comme un enfant de son âge. »
#Tony : Après 2h d'audience, on voit clairement que la présidente se concentre sur Caroline Létoile car elle conteste les faits, contrairement à Loïc Vantal.
#Tony : L'avocat général demande à la policière si Caroline Létoile apparaissait comme « une femme sous emprise, une femme violentée, une femme menacée » ?
#Tony : « Non, monsieur ! Ni sous emprise, ni violentée, ni menacée. La question lui a été posée. » Et la policière explique qu'elle avait la liberté de sortir avec son enfant. D’aller voir le médecin, etc...
#Tony : On notera l'utilisation du terme « Sordidité » de la part de l'avocat général. Il convient parfaitement.
#Tony : « En 20 ans de carrière, c’est la première fois que je gère une procédure aussi douloureuse et dramatique sur un enfant de cet âge », dit encore la policière.
#Tony : Nawel Hami-Znati, avocate de Caroline Létoile, pose maintenant des questions :
- Est-ce que vous savez ce qu’est la sidération en matière de violences conjugales ? Cela vous parle ?
- Non, madame...
#Tony : Echange avec l'avocate de Caroline Létoile
- Donc vous lui demandez si elle victime de violences conjugales, elle dit 'non'. Et cela vous suffit ?
- ...
- Je n'ai plus d'autres questions.
#Tony : C'est au tour de David Scribe de poser des questions à l'enquêtrice. Il lui fait dire que Loïc Vantal a fait preuve d'émotion lors des auditions. Il a pleuré à deux reprises.
#Tony : L'audience reprend avec l'audition d'un des pompiers qui est intervenu sur place, le jour des faits.
#Tony : Alors, on va être confronté à un vrai problème. Les témoins qui déposent à la barre sont quasi inaudibles...
#Tony : Le pompier se prénomme Grégory, né en 1981. « Lorsque je pars, j’ai un ticket [info] de départ. Un enfant de 3 ans inconscient. On me dit qu’il aurait chuté dans les escaliers. »
#Tony : Il explique donc qu'à son arrivée, l'enfant est dans le salon, par terre, dans « la position du fœtus. » « Il est inconscient. Et il ne réagit pas. »
#Tony : « Notre intervention a duré une heure et demie environ. Au début, l'enfant a un peu gémi. Mais ensuite, il est resté inconscient. »
#Tony : Le pompier explique que lorsqu'il a ôté le haut de pyjama de l'enfant, il a aperçu des bleus et des ecchymoses. Il a alors douté de la thèse de la chute dans les escaliers.
#Tony : On revient maintenant sur un épisode particulier. Alors que les pompiers intervenaient, Loïc Vantal a attrapé Tony par les jambes et l'a retourné pour lui enfiler un bas de pyjama... « Cela nous a semblé sorti du contexte. Cela nous a choqué. »
#Tony : Le pompier explique qu'à son arrivée, Caroline Létoile et Loïc Vantal avancent tous les deux la thèse de la chute dans les escaliers.
#Tony : « C’est une intervention qui marque », conclut le pompier.
#Tony : Question de l'avocat du père de Tony :
- Si vous aviez su qu'il avait reçu des coups au ventre, cela aurait-il changé quelque chose dans votre intervention ?
- Non. On aurait appelé la police plus tôt. Mais c'est tout.
#Tony : C'est maintenant Matthieu Bourrette, l'avocat général, qui pose des questions. Il demande notamment si les accusés se sont inquiétés de savoir comment les choses allaient se passer lors de l'intervention.
#Tony : Le pompier explique que Caroline Létoile a interrogé les pompiers pour savoir ce qui allait se passer et surtout où l'enfant allait être emmené.
#Tony : Le témoin raconte maintenant qu'il a demandé pourquoi les parents n'étaient pas allés plus tôt chez le médecin. Loïc Vantal lui a alors répondu : « Le médecin, c’est cher... »
#Tony : Fin de l'audition du pompier. C'est maintenant un autre policier qui est appelé à la barre.
#Tony : Alors que le brigadier détaille la disposition de l'appartement...
#Tony : Le voilà qui explique la première audition de Loïc Vantal. Il a complètement nié les faits. Il a expliqué qu'il était tombé dans les escaliers et s'était cassé le nez.
#Tony : Le policier raconte qu'il n'a trouvé que "très peu" de jouets dans la chambre de Tony. A peine "deux petits cartons" au dessus du lit. Et que la tapisserie était arrachée au niveau de la porte.
#Tony : Lors de l'intervention, les pompiers ont assisté à une altercation entre Christopher Létoile, le frère de Caroline, et Loïc Vantal. Au sein même de l'appartement.
#Tony : Selon ses souvenirs, Christopher Létoile aurait laissé entendre que Loïc Vantal avait frappé l'enfant. L'accusé lui aurait alors répondu : « Je te jure, je lui ai rien fait sur le Coran ! »
#Tony : Le policier évoque maintenant le rapport d'autopsie. Je vous fais grâce des détails.
#Tony : Dans le box, Loïc Vantal apparaît toujours aussi impassible. Caroline Létoile semble écouter. Sans réaction.
#Tony : Je vais interrompre ce LT. On reprendra ici en début d'après-midi.
#Tony : Ce policier explique qu'il a notamment procédé à l'audition des différents voisins. Ceux-ci viendront témoigner demain matin. Ils ont été durement critiqués, notamment par l'avocat général, pour n'avoir rien fait.
#Tony : // Alors que je viens d'opérer un rapprochement stratégique dans le prétoire, je peux vous dire que j'entends désormais bien mieux les témoins... //
#Tony : Le policier détaille les axes de travail de l'enquête qu'il a menée :
- Un travail sur les voisins
- Un travail sur l'environnement médical
- Un travail sur la famille de Loïc Vantal.
#Tony : On y reviendra car l'un des axes de la défense de Loïc Vantal va forcément concerné son enfance au cours de laquelle il a été battu. Et déscolarisé très tôt.
#Tony : Le policier évoque maintenant la perquisition menée dans l'appartement à la recherche de traces de sang de l'enfant. Grâce au révélateur Blue Star.
#Tony : Attention...
Ils ont trouvé des traces de sang sur les deux petits matelas situés dans la chambre de l'enfant, sur la housse de couette Winnie L'ourson, sur une peluche, sur un oreiller, sur un tas de vêtements, sur une armoire et sur divers endroits du sol...
#Tony : Des traces de sang ont été retrouvées quasiment dans toutes les pièces de l'appartement. Les toilettes. Dans la salle de bains au sol et dans le lavabo. Dans la cuisine, notamment dans l'évier. Dans l'entrée de l'appartement. Ou sur le canapé du salon....
#Tony : Tout cela figurait déjà dans le dossier. Mais le témoin vient donc expliquer que le sang de Tony avait coulé quasiment partout dans l'appartement.
#Tony : Il revient maintenant sur l'appel passé aux pompiers, quelques heures avant la mort de l'enfant. L'enquêteur a travaillé sur l'enregistrement de l'appel.
#Tony : Et l'on découvre que Caroline Létoile a discuté avec Loïc Vantal pendant la musique d'attente. Elle ne pensait pas être enregistrée mais en fait si. Et c'est assez accablant...
#Tony : « On l’entend ainsi dire ‘C’est bon, j’ai dit qu’il était tombé il y a deux jours dans l'escalier et j’ai rien dit sur la dispute...’ »
#Tony : Pour l'instant, pas de rédaction sur le banc des parties civiles sur lequel figurent Anthony Alves, le père biologique de Tony, et sa mère (la grand-mère du petit).
#Tony : Dans le box, Loïc Vantal, cheveux rasés sur les côtés, et masque sur le nez, semble écouter. Caroline Létoile, elle, regarde dans le vague.
#Tony : L'enquêteur aborde également la question des nuisances sonores. Selon plusieurs voisins, elles auraient débuté lors de l'emménagement de Loïc Vantal.
#Tony : Le policier évoque des "soirées qui s'éternisaient", "des bruits de musique fréquents" et aussi "des pleurs ou des cris d'enfant" que certains voisins avaient, a priori, relevés.
#Tony : Pardon pour cette légère interruption due à quelques coups de fil à passer.
#Tony : De retour dans le prétoire, les deux avocates de Caroline Létoile posent des questions au policier. Elles reviennent logiquement sur l'appel passé aux pompiers et sur ce que Caroline Létoile a dit pendant la diffusion de la musique d'attente...
#Tony : Les avocates de Caroline Létoile demandent au policier si elle s'adressait à Loïc Vantal. Le policier répète qu'il ne sait pas à qui elle s'adressait.
#Tony : Mais on imagine qu'il s'agit bien de Loïc Vantal.
#Tony : La présidente en profite pour lire la retranscription de ce qu'elle a dit :
- J'ai dit qu'il était tombé dans les escaliers ...
- ... et qu'il faisait que tomber de son lit ...
- ... qu'il s'était fait un cran à la tête ...
- ... oui les escaliers du bloc ...
#Tony : Mais c'est surtout la dernière phrase prononcée qui interroge :
- Je cache tous les trucs de la dispute ?
Laissant entendre que Loïc Vantal lui a soufflé ce qu'il fallait dire et ne pas dire aux pompiers.
#Tony : Nawel Hami-Znati, l'une des deux avocates de Caroline Létoile, profite du micro pour passer un message.
« Je tiens à rappeler que c'est Caroline Létoile, pas Caroline Vantal, hein. Il n'y a aucun lien matrimonial entre eux deux... »
#Tony : Question de David Scribe, l'avocat de Loïc Vantal :
- Dans le PV, vous expliquez qu'il y a des bruits derrière comme si quelqu'un prodigue des soins. Cela pourrait être Loïc Vantal ?
- Alors, là, Maître... Je n'en ai aucune idée... Comment voulez-vous ?
#Tony : L'avocat tente d'avancer son pion sur la question des échanges de SMS. Il demande au policier qui a enquêté sur les textos de faire appel à ses souvenirs. Mais celui-ci a bien du mal...
#Tony : David Scribe se permet alors de rappeler les éléments du dossier :
- Il n'y a aucun SMS de Caroline Létoile dans lequel elle se plaint de Loïc Vantal.
- Il y a, en revanche, 10 SMS où elle dit que c'est quelqu'un de bien.
#Tony : On en vient à l'audition de la médecin légiste qui a examiné le corps de Tony. Je reprendrai le LT après son audition.
#Tony : Caroline Létoile regarde ses pieds et triture nerveusement ses doigts. Loïc Vantal regarde dans le vague. Cela fait sept minutes complètes que la médecin évoque les blessures relevées sur le corps de Tony.
#Tony : Le médecin a terminé de détailler son examen dans un silence atroce. Elle évoque maintenant les contacts qu'elle a eus avec la famille.
#Tony : Conclusion de la docteure : L'examen montre des lésions qui ne correspondent absolument pas à la thèse d'une chute dans l'escalier.
#Tony : Attention... « Maltraitances extrêmement sévères, répétées, datant pour certaines de plusieurs semaines.
Négligées. Ce garçon a certainement eu des douleurs abdominales sévères durant toute la semaine précédent le décès. »
#Tony : « Il est rare qu’on voit un tel déchaînement de violences sur le corps d’un enfant. A ce point là, je compte [les cas] sur les doigts d’une main. »
La docteure exerce depuis ... 1977.
#Tony : Toujours aucune réaction dans le box. Ni sur le banc des parties civiles.
#Tony : S'il fallait encore une preuve de la compétence du témoin, elle vient de préciser qu'elle avait créé en 1990 la cellule d'accueil des enfants maltraités à l'hôpital américain de Reims. Il s'agit du Dr Béatrice Digeon. chu-reims.fr/medecins/beatr…
#Tony : La médecin poursuit sa déposition. « Il devait être dans un grand état de souffrance. La sidération l’a peut-être empêché de parler. Ou la peur. Mais qu’un adulte auprès de lui n’ait pas vu son état de souffrance me paraît difficile. »
#Tony : Caroline Létoile continue à triturer ses doigts. Loïc Vantal est tassé dans son box.
#Tony : La présidente insiste un peu (c'est son travail) pour que les choses soient bien claires. Concernant les traces de coup : « ... Il y en avait partout »
Un long soupir vient de s'échapper du banc des avocats des parties civiles.
#Tony : Je vais faire une petite pause dans ce LT.
#Tony : La pause est terminée. La docteur Digeon est toujours à la barre. Elle répond à présent aux questions de l'avocat de Loïc Vantal.
#Tony : Alors, autant vous dire que les questions que pose actuellement David Scribe à la docteure pour défendre Loïc Vantal ressemblent vraiment à un exercice de haut vol...
#Tony : En deux mots, il tente d'avancer d'autres événements pour expliquer les traces de coups sur le corps de l'enfant. Mais c'est très très très très très compliqué / tendu...
#Tony : « Je me suis peut-être mal exprimé », vient-il d'ailleurs de dire.
#Tony : Très pro, la docteur Digeon vient d'expliquer, sans rien laisser transparaître de ses émotions, qu'il n'y avait pas d'autres explications que la maltraitance pour expliquer l'état dans lequel se trouvait Tony.
#Tony : Fin de cette audition. L'audience est suspendue pour dix minutes. Je vais lâcher le LT pour aller écrire mon papier.
[Compte-rendu d'audience @20Minutes] #Tony : « Il est rare qu’on voie un tel déchaînement de violence sur un enfant » (Journée difficile, il faut bien le dire...) 20minutes.fr/justice/296670…
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#Tony : Hello à tous ! Tel Jeanne d’Arc arrivant à Reims en 1429, on est de retour à la Cour d’assises pour la suite du procès de Loic Vantal et Caroline Létoile. (Sauf que je n’ai pas de cheval. Ni d’épée...)
#Tony : Après une première journée éprouvante, la cour devrait entendre aujourd'hui :
- certains voisins critiqués pour ne pas avoir donné l'alerte
- des ami(e)s de Caroline Létoile
- et peut-être les accusés
Le compte-rendu de l'audience d'hier ⬇️ 20minutes.fr/justice/296670…
#Tony : Rendez-vous à 9h30 pour la reprise de l'audience et du LT. cc @20Minutes
#Tony : Bonjour à tous ! En ce lundi pluvieux, nous sommes à Reims, devant la cour d'assises de la Marne, pour suivre le procès censé faire la lumière sur la mort du petit Tony, en novembre 2016. cc @20Minutes
#Tony : Loïc Vantal, 28 ans, est jugé pour "violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner". Il encourt 30 ans de réclusion. Caroline Létoile, la mère de Tony, risque 5 ans de prison pour "non dénonciation". Rappel des faits ⬇️ 20minutes.fr/justice/296594…
#Tony : Après avoir d'abord nié en garde à vue, Loïc Vantal a fini par reconnaître des faits de violence lors de son 3e interrogatoire. Caroline Létoile, elle, a expliqué qu'elle n'avait pas fui parce qu'elle avait "peur" de son compagnon d'alors.
#Karachi : Il fait beau ! Mais c'est triste car le #Covid nous interdit d'admirer la splendeur des vitraux de la Sainte-Chapelle en pareilles circonstances... Du coup, on est déjà devant la CJR où le procès de #Léotard et #Balladur doit reprendre à 14h. 20minutes.fr/justice/295633…
#Karachi : Mais rassurons-nous. L'après-midi risque d'être intéressante. D'abord pour entendre Edouard #Balladur. « Je reviendrais [demain] », a en effet promis, hier, l'ancien Premier ministre, un peu à la manière d'@Schwarzenegger dans #Terminator.
#Karachi : Alerte du haut de ses 91 ans, Edouard #Balladur est certes moins musclé qu'@arnold mais il n'en a pas moins « des choses à dire ». L'audience devrait donc s'ouvrir à 14h par sa déclaration liminaire. #SpoilerAlert : il va contester les faits.
#Karachi : Bonjour à tous ! Ce mardi, on est à la Cour de justice de la République pour suivre l'ouverture du procès d'Edouard #Balladur et de François #Leotard pour le financement occulte de la campagne de 1995. LT à venir à partir de 14h... 20minutes.fr/justice/295573…
#Karachi#Balladur#Léotard : Enfin, quand je dis que l'on est à la Cour de justice de la République, on est surtout à la Cour d'appel qui vont accueillir les débats jusqu'au 11 février.
#Karachi#Balladur#Léotard : Pour les puristes, sachez donc que cela se tiendra dans la Première chambre civile ⬇️
Celle où furent jugés notamment Jérôme Kerviel et Maurice Papon (sauf erreur de ma part...)
#Sarkozy#Bismuth : Hello ! C'est le dernier jour au procès de l'affaire dite « des écoutes Paul Bismuth ». Last but not least... Comme d'habitude, on est en place, devant la 32e, pour live-tweeter tout ça. RDV à 13h30.
#Sarkozy#Bismuth : Le programme est simple. Nous allons d'abord assister à la fin des plaidoiries de la défense :
- Me Dominique Allegrini pour Gilbert Azibert.
- Le bâtonnier Paul-Albert Iweins pour Thierry Herzog.
- Me Hervé Témime pour Thierry Herzog.
#Sarkozy#Bismuth : Comme il est d'usage, la parole sera ensuite donnée une dernière fois aux trois prévenus et la présidente devrait annoncer que le jugement sera mis en délibéré et la date à laquelle il sera rendu.
#Bismuth : Aujourd'hui, il gèle à pierre fendre sur le parvis très minéral du tribunal. Je suis donc déjà devant la 32e pour écouter la plaidoirie de l'avocate de #Sarkozy, après les lourdes réquisitions. Mais, pas de panique : l'audience débute à 15h. 20minutes.fr/justice/292696…
#Bismuth#Sarkozy : Je suis à deux doigts d'aller prévenir les gens qui font la queue que l'audience ne démarre pas à 13h30 aujourd'hui. Et ils sont déjà nombreux. Une bonne vingtaine, je dirais.