On connaissait bien les études de piètre qualité surestimant les effets bénéfiques allégués de certaines substances, mais jamais retrouvés dans les études à la méthodologie plus robuste (l’homéopathie, Gautret et al… mais on a aussi de nombreux exemples avec d’autres molécules).
Ce qu’a montré la crise #COVID19, c’est le nombre effarant d’articles qui ne sont pas simplement de la mauvaise science mais tout simplement bidonnés. Tous n’ont pas été rétractés.
Petite plongée dans la littérature sur l’#Ivermectine avec cette passionnante série par @GidMK ⤵️
Le #LancetGate en a été un autre exemple navrant, pour dénigrer l’#hydroxychloroquine qui a et aurait de toute façon été abandonnée sans cet article frauduleux.
H moins 3 pour mon tout premier concert depuis 18 mois (j’en tremble purée), et changement d’ambiance puisque ce soir c’est @Requin_Chagrin qui envoûtera @lamaroquinerie 🤩
Le pic de patient-es #COVID est désormais supérieur à celui de la 2è vague. Mais au-delà de ça, la dynamique des hospitalisations et la sévérité des patient-es sont très inquiétantes.
Actuellement 1032 patient-es dans les réanimations d’IDF, 1300-1400 attendu-es d’ici 10 jours.⤵️
Depuis mi-janvier environ, il a été noté que l’activité #COVID augmentait plus vite en réanimation qu’en hospitalisation conventionnelle (HC). Actuellement en IDF, on a un ratio de 2,4 patient-es en HC pour 1 en réa, alors que c’était plutôt proche de 3 auparavant.
Et cette évolution différenciée s’accélère : l’augmentation des cas
en HC a été de +1% sur la dernière semaine mais de +3% en réanimation sur la même période. Et la projection pour la semaine qui vient est de +4%, c’est à dire une pente plus forte que pendant la 1ère vague (😨).
J'ai vu un un patient en HDJ : #COVID19 lors de la 1e vague, pneumonie sévère, myocardite, réanimation, ECMO…
Ce grand balaise de 22 ans et 1m95 a mis 5-6 mois à s'en remettre. Il est sorti en déambulateur, maintenant il marche sans canne mais garde des séquelles cardiaques.
1/6
Quand on vous vend que "les jeunes ne meurent pas" (ce qui est quasiment vrai), on ✌🏻oublie✌🏻 souvent de vous dire qu'ils/elles peuvent tout de même être concerné-es par les formes sévères et la réanimation. Ce qui n'est pas *rien* 2/6
Par rapport aux "rassuristes", j'ai un biais de sélection : c'est moi qui les revois en réévaluation. Et j'en vois chaque semaine.
Ils/elles ont plus souvent 40-50 ans, une longue convalescence, des séquelles physiques ± importantes, un syndrome de stress post-traumatique.
3/6
Passionnant thread à propos du système de publication de l’#IHU Méditerranée dirigé par Didier #Raoult, par la création d’un journal d’auto-promotion* (“New microbes new infections”) dont 40% du comité éditorial est affilié à l’IHU.
*Notez que dans le rapport d’évaluation de l’HCERES de 2017 (qui a tout simplement valu à l’#IHU de perdre ses labels CNRS et Inserm), il était déjà écrit que la création de cette revue servant à « publier des articles refusés par les autres revues, est quelque peu désespérée. »
Ça débute fort avec soit-disant 30% de décès faussement attribués à la COVID-19 en Angleterre selon une "étude internationale publiée dans une revue, pas un preprint ou on ne sait où."
En fait ce travail, contredit par l'équivalent anglais de l'Insee, n'a pas été peer-reviewed.
D'ailleurs cette idée que des gens seraient massivement hospitalisés pour mourir d'une autre maladie, et que parce qu'ils seraient infectés (presque par hasard) par le SARS-CoV-2, leur décès serait faussement attribué à la COVID-19, n'a strictement aucun sens sur le plan médical.
Après « Le système de soin n’a pas été débordé parce qu’il restait 3 lits de réanimation à Biarritz »
Voici « Il n’y a pas eu de rupture des masques parce que les médecins généralistes ont pu utiliser le même 5 jours de suite et c’était mieux que rien »