Thread by @CalliFanciulla

🔴 #RussieUkraineWar Medvedev : "L'Occident est-il prêt à déclencher une guerre totale, y compris une guerre nucléaire, aux mains de Kiev ?"
par A. Onciu

Le vice-président du Conseil de sécurité de la Russie, Dmitri Medvedev, a publié un long article de quelque 25 pages 🔽

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sur le site rg.ru le 25 décembre 2022. Vous trouverez ci-dessous des extraits significatifs du contenu de ce matériel.

(...) Une crise générale de confiance dans les pays dits développés et les institutions juridiques qu'ils ont créées est évidente. Les 🔽

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principes fondamentaux des relations juridiques peuvent facilement être éliminés au profit d'intérêts politiques. Comme l'inviolabilité de la propriété privée et l'état de droit international. Les politiciens occidentaux qui ont ignoré la loi tentent de saisir les actifs 🔽

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russes "sans procédure régulière", c'est-à-dire simplement pour voler. Et les régimes de sanctions contre nous et nos alliés sont imposés d'un trait de plume par des fonctionnaires de Washington à courte vue et leurs vassaux européens. C'est le signal final à tous les 🔽

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autres pays : à partir de maintenant, plus de commerce avec le monde anglo-saxon. Avec un voleur, un escroc, un charlatan, dont on peut attendre n'importe quoi. (...) Nous pouvons oublier des relations normales avec l'Occident pendant des années, voire des décennies, dans 🔽

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le futur. Ce n'est pas notre choix. Maintenant, nous nous passerons d'eux jusqu'à ce qu'une nouvelle génération de politiciens rationnels arrive au pouvoir là-bas. Nous serons prudents et vigilants. Nous allons développer des relations avec le reste du monde. Heureusement 🔽

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il est très large et nous traite bien. L'épidémie de russophobie a besoin d'un médicament puissant. (...) Comme l'a récemment fait remarquer Vladimir Poutine, notre monde est entré dans une période de transformation révolutionnaire, et celle-ci est de nature fondamentale. 🔽

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De nouveaux centres de développement se forment, qui représentent la majorité de la communauté mondiale et qui sont prêts non seulement à déclarer leurs intérêts mais aussi à les défendre. (...) Pendant ce temps, le système économique mondial s'enfonce de plus en plus dans 🔽

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l'abîme de l'incertitude, une crise aux proportions sans précédent. Même la tempête financière de 2008-2009 a été surmontée relativement rapidement par les pays développés. Mais aujourd'hui, la situation est fondamentalement différente. L'inflation aux États-Unis et dans 🔽

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la zone euro atteint littéralement le "fond" des prévisions pessimistes : respectivement 8-10% et 2% de croissance du PIB. Sans parler de toutes sortes d'absurdités en Europe de l'Est ou dans les pays baltes, où l'inflation dépasse les 20 %. (...) Nous ne pouvons que 🔽

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compatir avec le citoyen moyen des pays de l'UE. Vous ne pouvez pas chauffer leurs maisons ou verser de l'essence dans leurs réservoirs avec des slogans enflammés de solidarité avec l'Ukraine. Toutes les "sanctions infernales", les blocus et autres restrictions sont 🔽

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supportés par les épaules de ceux qui doivent maintenant payer des factures folles de services publics ou de carburant. Accueillons les réfugiés ukrainiens et abandonnons les emplois. Endurer crise après crise parce que nos propres politiciens ignorent les questions - à 🔽

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quoi sert toute cette agonie ? Qui est le plus mal loti à la fin ? Pourquoi l'Amérique est-elle le seul gagnant relatif, comme d'habitude ? Leurs citoyens comprennent que la pauvreté et l'incertitude sont des phénomènes à long terme. Et il n'y a pas de quoi se réjouir 🔽

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des reportages sur les manifestations de rue apparaissent quotidiennement sur les chaînes d'information en Europe. (...) Nous allons appeler un chat un chat : Les États-Unis professent un néo-colonialisme dont le libertarisme ferait rougir même R. Kipling, avec sa fierté 🔽

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d'"homme blanc". Ils essaient toujours de prétendre que le monde entier est leur colonie. Ils essaient de dicter les conditions, de se comporter sans tenir compte de la loi et de la moralité, de piller à tout bout de champ. Prenez, par exemple, la situation entourant 🔽

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l'"accord sur les céréales", qui a littéralement enrichi les grandes entreprises américaines qui ont acheté des terres agricoles en Ukraine. Et pourtant, l'objectif déclaré de prévenir la famine dans les pays les plus pauvres, où des céréales et des engrais sont exportés 🔽

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de Russie et d'Ukraine (au final, seuls 3 à 5 % de ces cargaisons leur parviennent), n'a jamais été atteint. C'est encore pire pour les pays où les États-Unis ont essayé d'établir un ordre prétendument libéral et démocratique. Cela se termine toujours, sinon par des coups 🔽

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d'État sanglants, du moins par une crise systémique profonde et un déclin généralisé. La Libye, l'Irak, la Syrie, l'Afghanistan sont les victimes les plus amères de la "mission démocratique" américaine... Les tensions géopolitiques augmentent. (...) De nouveaux accords 🔽

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de désarmement sont irréalistes et inutiles à l'heure actuelle. Plus vite nous obtiendrons des garanties de sécurité maximale adaptées à notre pays, plus vite la situation se normalisera. Si nous ne le faisons pas, les tensions se poursuivront indéfiniment. Le monde 🔽

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continuera de vaciller au bord d'une troisième guerre mondiale et d'une catastrophe nucléaire. Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher cela. (...) Notre tâche dans un avenir proche est non seulement de protéger les nouveaux territoires au sein de la 🔽

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Fédération de Russie, mais aussi de rendre leur vie prospère, sûre et confortable. Cela s'est déjà produit en 2014, lorsque la Crimée a été intégrée à la Russie, retournant ainsi définitivement chez elle. Contrairement à ceux qui rêvent de la repousser de force à 🔽

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l'intérieur des frontières étrangères, de menacer et d'intimider, de mettre en place un blocus de l'énergie, de l'eau, des transports et du gaz pour "leur" propre peuple.