Du coup, A THREAD !
(j'ai toujours rêvé de dire pour parler d'autre chose que ma fille ou mes boobs)
👇🏼
ATTENTION, ça ne veut pas dire que tout va bien, ça veut dire que c'est autre chose.
- une dépression (même si on peut associer les deux)
- du stress
- du surmenage
- une addiction au travail
- un salarié "gros bosseur"
- un stress post-traumatique
- une fatigue
...
- l'épuisement (émotionnel et physique)
- la perte du sentiment d'accomplissement émotionnel
- la déshumanisation dans les relations aux usagers / clients
Le burn-out est un épuisement qui s'installe dans la durée de façon très vicieuse (le petit salopiot). Ca ne débarque pas du jour au lendemain mais ça se construit dans le temps, parfois des années, étape par étape.
Et s'effondrer, ce n'est pas avoir besoin de vacances, c'est se décomposer du dedans
- cette femme en train d'étendre son linge qui se retrouve avec sa chemise dans la main et ne sait pas ce qu'elle doit en faire.
- cet homme qui se retrouver "paralysé" un matin. Il ne peut littéralement pas sortir de son lit.
- cet homme qui, à son bureau, s'effondre en pleurs, en pleine réunion, pour ne s'arrêter de pleurer que 48h plus tard.
La difficulté, c'est qu'il est facile de passer à côté. Et souvent, le patient est le dernier au courant.
Plusieurs signes quand même doivent alerter les collègues, les managers, les proches.
- A le sentiment de ne plus être efficace aussi au travail
- Présente des troubles de l'attention, de concentration, de mémoire, ne trouve pas ses mots, fait des erreurs
- Compense ses difficultés en augmentant le temps passer à travailler sans succès.
- Ne parle que de son travail, n’a plus d’espace pour penser ou faire autre chose.
ça veut dire que ça pue du cul mais qu'on peut encore intervenir sans trop d'impact à la santé sur le salarié. Et qu'il est donc primordial de le faire.
- Est irritable, a des accès de colère, passe facilement du rire aux larmes.
- Est dans le déni par rapport à son surmenage, se replie sur elle-même, se sent de plus en plus seule.
- A recours à des substances psychoactives (alcool, tabac, drogue).
=> Le processus est déjà bien avancé et une prise en charge est indispensable. Sortir le patient du déni la priorité.
- A un comportement à risque, accidentogène.
- Devient cynique à l’égard de ses "usagers" au travail (patients, clients, public), elle travaille beaucoup mais de façon mécanique.
=> Le cynisme est vraiment le dernier rempart avant l'effondrement. Alerte rouge
Si Roger a l'habitude de gueuler en réunion ou que Georgette reste dans son bureau pour la pause dej, c'est ok.
Si Georgette, hyper sociable, se vient plus déjeuner avec ses collègues, ne prend plus de pause => ALERTE.
Troubles du comportement (agressivité, repli sur soi, attitudes contre-productives ou d’opposition addictions et les troubles alimentaires) => ALERTE
Oui et non.
Evidemment, l'organisation joue un rôle, dans la répartition de la charge mais surtout dans la prévention et le repérage. Mais il s'agit là d'une pathologie du rapport au travail.
- l'intensité du travail et le temps de travail
- l'autonomie
- les exigences émotionnelles
- les rapports sociaux
- les conflits de valeurs
- l'insécurité économique
=> Selon l’article L.4121 du Code du Travail : « L’employeur prend les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des travailleurs »