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L’épisode caniculaire de juin est terminé, et Météo-France a publié de nombreux détails et précisions très intéressants, en voici quelques extraits en #thread
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La cause de cette canicule exceptionnelle est une remontée d’air chaud depuis l’Afrique, pour en savoir plus sur les causes je vous conseille les très bonnes explications de @cassouman40 :
La vague de chaleur a duré du 25 au 30 juin, avec un paroxysme le 27, qui a été la journée la plus chaude enregistrée pour un mois de juin avec une température moyenne de 27,9°C (+8,6° au dessus de la normale).
En la positionnant par rapport aux précédentes vagues de chaleur enregistrées depuis 1947, il n’y a en fait que pendant la canicule de 2003 que la température moyenne a été plus élevée. 
La température maximale a égalé ou dépassé la valeur de 35°C, ce qui n'était arrivé que 17 fois auparavant depuis l'après-guerre, tous mois confondus, dont 11 fois durant la canicule de 2003.
Les après-midi du 26, 27 et 29 juin 2019 sont les trois après-midi les plus chaudes à l'échelle du pays depuis la canicule d'août 2003.
De nombreuses villes n'avaient jamais connu de nuits aussi chaudes depuis le début des mesures, comme par exemple Strasbourg (station ouverte en 1922), Nantes (1945), Limoges (1973), Toulouse (1947) ou Poitiers (ouverte en 1921).
60 % des stations du réseau de Météo-France ont battu ou égalé leur record mensuel de chaleur.
Et 23 % des stations du réseau ont battu leur record absolu, parfois de très loin comme Montpellier avec 43,5 °C (ancien record de 37,7°C), Sète ou Carpentras.
Et 23 % des stations du réseau ont battu leur record absolu, parfois de très loin comme Montpellier avec 43,5 °C (ancien record de 37,7°C), Sète ou Carpentras.
Vendredi 28 juin, la station météorologique de Gallargues-le-Montueux a relevé une température maximale de 45,9 °C.
Jamais une telle valeur n'a été mesurée sur le territoire national, tous mois confondus : c'est un nouveau record absolu.
Jamais une telle valeur n'a été mesurée sur le territoire national, tous mois confondus : c'est un nouveau record absolu.
Cette valeur a été relevée à 16h20 par cette station du Gard qui fait partie du réseau professionnel d'observation en surface Radome de Météo-France, qui mesure de façon automatique la température et l'humidité sous abri.
Les mesures sont effectuées toutes les 6 minutes et transmises au centre Météo-France de Toulouse en temps réel ainsi que sur le système d'information de l'Organisation Météorologique Mondiale.
Les conditions d'installation des stations de mesure sont particulièrement strictes : les capteurs de température doivent être placés sous abri, la station elle-même doit être installée dans un endroit dégagé et le plus loin possible des surfaces urbanisées.
L'environnement du thermomètre est en effet décisif pour mesurer la température de l'air et non celle du capteur, contrairement à un thermomètre de pharmacie ou de voiture qui mesure avant tout la chaleur de l'objet sur lequel il est posé.
Cette mesure record de 45,9°C a été expertisée par les prévisionnistes et recoupée avec les valeurs mesurées dans les alentours.
La station proche de Villevieille (30) a ainsi enregistré une température comparable de 45,4°C.
La station proche de Villevieille (30) a ainsi enregistré une température comparable de 45,4°C.
Dans l'ensemble de la région, de nombreuses stations, parfois centenaires, ont battu leurs records historiques.
La station de Nîmes-Courbessac (30) ouverte en 1922 a ainsi enregistré 44,4°C, battant à la fois son record historique et également l'ancien record national du 12 août 2003 de 44,1°C.
C'est aussi le cas d'Istres (13) ouverte en 1920, qui a enregistré 44,3°C.
C'est aussi le cas d'Istres (13) ouverte en 1920, qui a enregistré 44,3°C.
La station centenaire du Mont-Aigoual dans le Massif Central ouverte en 1895, homologuée station centenaire par l'OMM pour la qualité de sa série de températures, a aussi enregistré ce vendredi 28 juin sa température maximale la plus élevée avec 29,9°C à 1567 mètres d'altitude.
Globalement, on parle de records pour l'ère moderne à partir de la deuxième moitié du XIXe siècle, quand la qualité des mesures et des instruments permet de comparer les valeurs entre elles.
« On peut affirmer que les 45,9°C relevés le 28 juin dernier est une température qui n'avait encore jamais été mesurée en France »
« Dans l'ensemble de la base de données climatologiques de Météo-France, il n'existait pas de températures atteignant les 45°C avant le 28 juin dernier. »
A l’échelle de l’Europe, le mois de juin a été le plus chaud jamais enregistré avec des températures moyennes supérieures de plus de 2°C aux normales.
Ce record est dû en grande partie à la vague de chaleur enregistrée à la fin du mois, mais ces températures exceptionnelles durant 5 jours ont été enregistrées dans un contexte où la chaleur s'était déjà largement déclarée, notamment en Europe de l'est.
Il est à noter qu'à l'échelle du continent, le mois de juin a été supérieur d'environ 1°C au record précédent, établi en 1999.
Les températures ont été de 6 à 10°C supérieures à la normale dans la majeure partie de la France et en Allemagne, dans le nord de l'Espagne, en Italie du Nord, en Suisse, en Autriche et en République tchèque.
Au cours des 150 dernières années, des pointes de la température moyenne européenne en juin de plus de 1°C au-dessus de la normale se sont produites à plusieurs reprises : en 1901, 1917, ainsi qu'en 1999, par exemple.
La température de juin 2019 a été exceptionnelle car son pic s'est ajouté à une hausse générale d'environ 1,5°C ou plus de la température européenne au cours des cent dernières années.
A l'échelle mondiale, les températures ont été nettement supérieures aux normales au Nord de la Sibérie, en Antarctique, au Groenland et en Alaska.
L'Inde et le Pakistan ont également connu des vagues de chaleur remarquables en début de mois.
L'Inde et le Pakistan ont également connu des vagues de chaleur remarquables en début de mois.
En fait, juin 2019 a été le mois de juin le plus chaud jamais enregistré dans le monde, avec une anomalie de température de +0,54°C par rapport à la normale 1981-2010.
C’est 0,1°C de plus que le précédent mois de juin le plus chaud, en 2016 à la suite d'un fort épisode El Niño.
C’est 0,1°C de plus que le précédent mois de juin le plus chaud, en 2016 à la suite d'un fort épisode El Niño.
Lien vers les différents articles de @meteofrance :
meteofrance.fr/actualites/737…
meteofrance.fr/actualites/739…
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meteofrance.fr/actualites/740…
#Fin
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