Et nous en étions ici (chapitre 9) ⤵️
Il demande la réunion des conciliateurs de chaque ordre pour reprendre les discussions sur la façon de vérifier les pouvoirs, en présence de commissaires du roi chargés d’en écrire des rapports.
Des députés du tiers font en effet pression pour faire un package avec la vérification des pouvoirs en commun et le vote par tête.
Le tiers enrage, et se lâche sur la noblesse : « Ce n’est jamais que par intérêt qu’ils traitent avec nous. C’est ainsi qu’ils épousent nos filles, c’est pour notre or ! ».
Moi devant ce passage :
Barentin compte empêcher cela, en répondant au doyen du tiers état (Leroux) que le roi indiquera prochainement le jour et l’heure du rdv. #onVousRappellera
Barentin invite leur délégation à la première réunion de conciliation des ordres : celle-ci accepte et s’y rend (les nobles et les clercs y vont aussi).
Le tiers, gêné par cet excellent exposé, répond qu’un droit leur donne raison : le droit du plus fort…
Non seulement les ordres sont irréconciliables, mais chacun d’entre eux (noblesse et tiers en fait) se prépare à désobéir si le roi intervient contre leur volonté. Nous sommes alors le 30 mai 1789.
Le roi… refuse de trancher et d’intervenir, tjrs confiant dans une conciliation entre les ordres.
Ma réaction :
Après tout, Pépin, Hugues Capet et Henri IV se sont invités au pouvoir par la force, pour le bonheur de la monarchie…
Le roi répond à Necker que si Bailly veut une entrevue… il doit passer par le Garde des Sceaux, Barentin. ALORS QUE BAILLY EST DEUX PIÈCES À CÔTÉ
Le garde des Sceaux semble être devenu sympa pendant deux minutes : il dit à Bailly « pas de problème frère, on va voir le roi tout de suite ».
EST
PARTI
Barentin laisse une note à Louis XVI disant que Bailly le supplie de le voir dès que possible.
Le roi revient, et rentre directement dans ses appartements privés sans consulter son courrier……..