Un bon fact checking qui n'a pas grand chose de factuel.
Ici, un raisonnement en moyenne annuelle qui masque totalement le problème numéro 1 de l'éolien, l'intermittence. Y'a des moments où, oui, ça ne produit rien.
Ici, un raisonnement en moyenne annuelle qui masque totalement le problème numéro 1 de l'éolien, l'intermittence. Y'a des moments où, oui, ça ne produit rien.
En ce moment, la production éolienne est plutôt bonne. Il faut remonter au début du mois pour trouver un exemple : 700 MW pour toute la France, soit 90 kW par éolienne. Quelques dizaines de foyers seulement.
Du coup, en effet, ça souffle pas assez.
Souvent.
Souvent.
Avoir un potentiel de production annuelle ne sert a rien si on le regarde décorrélé des besoins réels : répartition dans l'espace et dans le temps.
C'est plus flagrant avec le solaire : qu'un bout de Sahara reçoive en moyenne assez de lumière pour produire l'électricité...
C'est plus flagrant avec le solaire : qu'un bout de Sahara reçoive en moyenne assez de lumière pour produire l'électricité...
... consommée dans le monde entier sur la même durée nous fait une belle jambe : cette électricité n'est pas dispersable dans le monde entier et en temps voulu.
#Facts : les terres rares sont surtout utilisées pour l'éolien offshore qui va en se développant.
On peut faire sans terres rares, on fait sans terres rares en général, mais on va faire de plus en plus avec.
C'est la plus grave omission de ce thread pour moi. La FEE parle de 15, 20, 25% des éoliennes munies de rotors à aimants permanents, donc contenant néodyme et dysprosium, dans le proche futur.
Nier le problème des terres rares alors qu'il est encore temps de le gérer ?
Nier le problème des terres rares alors qu'il est encore temps de le gérer ?
En effet. Ce n'est pas le bruit direct dont se plaignent les gens.
Mais des infrasons, ces vibrations inaudibles mais que l'on ressent bien, comme de lourdes basses.
Et cet inconfort, voire, d'après certain, ce problème sanitaire, passé sous silence aussi.
C'est le mot d'ordre de ce fact-checking : on reste a la surface.
C'est le mot d'ordre de ce fact-checking : on reste a la surface.
Et tout ce qui fait polémique : intermittence, terres rares, stockage, infrasons... On évite d'en parler.
