Depuis la suspension de mon compte lors de la #greve5decembre je suis reparti à 0 abonné et j'ai depuis collecté nombre de témoignages intéressants de la part de la communauté @Twitter censurée. N'hésitez pas à RT pour m'aider à poursuivre mes recherches et gagner en visibilité.
Il apparaît déjà clairement que les cas de censure divergent, peut-être selon la taille du compte et le nombre de signalements. Certains signalements sont isolés et à l'origine soit de bénévoles soit de la cellule numérique #LREM soit des deux. Ils sont alors réalisés en masse.
Des comptes censurés, souvent les plus gros, comme celui de @AnonymeCitoyen1 ont généralement reçu une alerte de @Twitter concernant le tweet "litigieux". Leur compte est alors restreint. D'autres, plus petits, n'ont ni alerte, ni capacité de répondre au service technique.
Certains comptes sont suspendus temporairement, d'autres définitivement, parfois sans capacité de contestation.Tout cela doit dépendre du réglage de l'algorithme, du nombre de signalements, etc.
Certains comptes, même parodiques, sont suspectés d'être des comptes #LREM ayant vocation à vous censurer ensuite. Cela peut notamment passer par l'utilisation de hashtags en tendance pour localiser les contestataires.
Les mêmes comptes peuvent chercher à vous provoquer en vous insultant mais en utilisant des homonymes ou des fautes volontaires : khon, khonar, etc. C'est un hameçon pour vous inviter à riposter ou reprendre leur orthographe et ainsi subir un signalement. Vous êtes ensuite bloqué
Je m'interroge aussi très sérieusement sur l'amplification de la #censure avec la probable promulgation prochaine de la loi "haine". Je vous invite à lire mon fil à ce sujet et l'article de la @laquadrature notamment.
La cellule numérique #LREM est dédiée à la saturation des réseaux de leurs "valeurs". Si ce n'est déjà pas très démocratique en soi, il y a encore une différence de degré quand il s'agit de museler l'opposition en supprimant leurs comptes et en jouant avec les algorithmes.
Rappelons qu'un compte supprimé, c'est la disparition de tous les témoignages, aides, conseils juridiques, réflexions, photos, vidéos, abonnements et abonnés du censuré. Autant dire toutes les capacités organisationnelles et la base d'un mouvement comme celui des #GiletsJaunes.
Dans mon cas, c'est aussi la disparition des signalements à @davduf, le tweet étant supprimé et donc l'invisibilisation des #ViolencesPolicieres ou encore le caractère #anticapitaliste de la révolte des #GiletsJaunes par exemple. Reste alors que la vision @BFMTV à terme.
C'est d'autant plus gênant pour un mouvement sans tête comme celui des #GiletsJaunes, largement véhiculé par les réseaux sociaux. Et c'est un euphémisme. Si l'on supprime les réflexions et témoignages, alors #LREM pourrait tenter de modeler l'image du mouvement à sa guise.
La complicité tacite des géants du Web est évidente pour des raisons pratiques sinon idéologiques. La liberté d'expression en ressort bafouée. Je vous invite à poursuivre vos témoignages afin de visibiliser cet astucieux phénomène de #censure. Merci à vous.
Gardez juste à l'esprit que ces quelques hypothèses résultent d'un travail empirique puisqu'on ne pourra jamais accéder aux critères desdits algorithmes. Néanmoins étant donné l'ampleur du phénomène, il me semble important de résister à la #censure et dénoncer la démarche.
Nos (méta)données sont tous les jours vendues à des entreprises et probablement directement ou indirectement à des États. Sur le papier il est probable que certains soient fichés par le croisement de nos données numériques. C'est déjà sur le marché. L'anonymat est un mirage. 
@threadreaderapp unroll !
