Thread by @vvantighem

#Fillon : Back to the Batignolles pour le dernier jour du procès #Fillon. On attend les plaidoiries de la défense aujourd’hui. Mais il y a un petit problème : la salle où les débats doivent débuter à 10h est ... occupée par un autre procès.

#Fillon : A l’origine, le procès devait reprendre à 13h30. Mais les avocats de la défense ayant besoin de temps pour développer leurs plaidoiries, il avait été avancé à 10h. Sauf qu’une autre audience est en cours...

#Fillon : Autre vrai problème au tribunal : la machine à café ne fonctionne pas. Les gobelets font leur révolution...

#Fillon : Pendant ce temps-là, les avocats patientent gentiment dans le grand hall. Antonin Levy, avocat de François Fillon, n’a pu s’empêcher de sourire en apprenant la nouvelle...

#Fillon : Le temps de brancher l'ordinateur, la salle a été libérée. Les époux Fillon se sont installés. Les choses vont pouvoir débuter.

#Fillon : Le temps de vous dire, comme l'a brillamment raconté l'amie @helenesergent hier que le parquet a été féroce dans ses réquisitions :
- 5 ans dont 2 ans ferme contre François Fillon, 375.000 euros d'amende et 10 ans d'inéligibilité.
20minutes.fr/justice/273662…

#Fillon : A l'encontre de Penelope, le parquet a réclamé 3 ans de prison avec sursis et 375.000 euros d'amende. Et 2 ans de prison avec sursis et 20.000 euros d'amende à l'encontre de Marc Joulaud.

#Fillon : A noter que la salle est beaucoup moins pleine que pour les réquisitions... Tout le monde est en place. L'audience devrait démarrer.

#Fillon : L'audience est ouverte. La première avocate à la barre est Pauline Lambouroud. Elle défend Penelope Fillon avec Me Cornut-Gentille.

#Fillon : A la barre, elle explique qu'elle va plaider "à titre très subsidiaire" sur les intérêts civils. "A titre subsidiaire" parce que la question des intérêts civils se posera si les prévenus sont déclarés coupables. Et pour elle, ils ne ne le sont pas.

#Fillon : On est donc sur une plaidoirie très technique dans laquelle s'invite la jurisprudence Kerviel. Pour mémoire, en 2016, le montant des dommages et intérêts de l'ex-trader avait été ramené de 4,9 milliards à ... 1 million.
...

#Fillon : ...
La justice avait estimé que la Société Générale était "partiellement responsable" dans l'affaire Kerviel et avait donc "réduit" les dommages et intérêts de l'ex-trader. Dans l'affaire Fillon, la défense estime que l'Assemblée nationale est aussi "responsable".

#Fillon : Autrement dit, selon la défense, Penelope ne devrait pas être condamnée à verser 1 million de dommages et intérêts à l'Assemblée si elle est condamnée. Tout en sachant que selon la défense, elle ne sera pas condamnée.
Vous suivez toujours ?

#Fillon : Pour vous faire une idée, je vous poste mon papier de 2016 sur l'affaire Société Générale / Kerviel.
20minutes.fr/societe/193002…

#Fillon : Et j'en profite pour vous donner des nouvelles de Jérôme Kerviel qui n'a pas perdu son sens de l'humour...

https://twitter.com/kerviel_j/status/1237130103139840001

#Fillon : Ce qui est cocasse, c'est que Jean Veil défend aujourd'hui Marc Joulaud, le suppléant de François Fillon. Rappelons qu'il a aussi été (l'est-il toujours ?) l'avocat historique de la Société Générale dans le dossier Kerviel.

#Fillon : « L’Assemblée nationale n’a jamais procédé à des contrôles sur la période de prévention. L’Assemblée nationale n’a jamais fait une seule demande aux députés concernés de l’utilisation de leurs crédits. »
Pour l'avocate, les tords sont donc partagés.

#Fillon : Pauline Lambouroud revient maintenant sur la jurisprudence Fillon et lit les motivations de l'arrêt de la cour d'appel de Versailles de 2016 en remplaçant les mots "Société Générale" par "Assemblée nationale" et "Jerôme Kerviel" par "Penelope Fillon".

#Fillon : L'avocate va même plus loin... « Jérôme Kerviel avait dissimulé ses agissements. Dans notre affaire, les prévenus n’ont absolument rien dissimulé. »

#Fillon : Pauline Lambouroud demande donc au tribunal de limiter intégralement le droit à réparation de l'Assemblée nationale et de la débouter de toutes ses demandes.

#Fillon : Place désormais à Joris Monin de Flauguergues, collaborateur d'Antonin Levy qui défend François Fillon. Lui va plaider sur les délais de prescription.

#Fillon : L'avocat oscille d'un pied sur l'autre à la barre et commence par dénoncer, notes à la main, « l’accusation caricaturale ». Il rappelle « l’honneur » qu'il a à défendre un « ancien Premier ministre de la France ».

#Fillon : Il salue la façon dont les débats ont été menés. Mais il explique que tout ça a été "vain", les faits étant, à ses yeux, prescrits.

#Fillon : Et il tacle le parquet national financier en rappelant que l'information judiciaire a été ouverte opportunément avant l'entrée en vigueur d'une nouvelle loi sur la prescription. « Je croyais que le parquet était là pour appliquer la loi... »

#Fillon : Derrière son banc, Bruno Nataf, l'un des deux vice-procureurs qui porte l'accusation, se marre...

#Fillon : L'avocat met toute son énergie dans cette bataille. Il rappelle que certains faits évoqués à l'audience remontent à ... 40 ans

#Fillon : #AlerteMotRare
« La prescription n’est pas un pardon oublieux. N’est pas un quitus. C’est une garantie fondamentale. »
linternaute.fr/dictionnaire/f…

#Fillon : Et l'avocat parle maintenant « d'une instruction à l’acide et d’une affaire qui sort de la naphtaline. »

#Fillon : « Personne ne garde dans un local à archives des dossier avec une note : ‘Pour le PNF en cas de perquisitions pour un dossier d’emploi fictif.’ »
L'avocat demande qui garde les preuves de son travail pendant 30 ans...

#Fillon : L'avocat rappelle la jurisprudence qui veut que pour une infraction soit considérée comme "dissimulée" (avec report du point de départ de la prescription), il faut qu'il y ait une volonté "délibérée" et "caractérisée" de la dissimuler de la part des prévenus.

#Fillon : Et le voilà donc qui cite les témoignages (une douzaine au total) de personnes qui étaient "au courant" de l'emploi d'assistante de Penelope Fillon. "Pour une infraction clandestine, beaucoup de personnes sont au courant !"

#Fillon : Le tort tue mais @Cindy_Hubert veille sur mes fautes / coquilles... Toutes mes confuses aux lecteurs...

https://twitter.com/vvantighem/status/1237672428391841794

#Fillon : Sur le fond, Joris Monin de Flauguergues (qui se débrouille très bien) tente une approche audacieuse. Il explique qu'il ne comprend pas pourquoi les prévenus ne sont pas poursuivis (aussi) pour les contrats les plus anciens... Si tant est que la prescription est bonne.

#Fillon : Toujours un pas sur l'autre, à gauche, à droite. Une façon comme une autre de faire ses 10.000 pas par jour.

#Fillon : #Pardon #LT

#Fillon : L'avocat revient maintenant sur les interviews de Penelope Fillon. Explique que les faits ne sont pas occultes. Les deux représentants du parquet se marrent.

#Fillon : L'avocat assure donc que les délits de détournement de fonds publics reprochés aux prévenus sont prescrits. Il passe maintenant au délit d'abus de biens sociaux. Et assure qu'il sera plus court (#FakeNews)

#Fillon : L'un des magistrats baille. Je ne balancerai pas qui...

#Fillon : Sur l'abus de biens sociaux (affaire de l'emploi à la Revue des Deux mondes), il développe le même raisonnement. Ce n'était pas dissimulé. Donc c'est prescrit.

#Fillon : Petite pause dans ce LT.

#Fillon : Retour dans le prétoire. On est toujours avec Joris Monin sur les questions de prescription. Toujours la même démonstration : rien n'était "dissimulé". Tout est donc "prescrit".

#Fillon : Un mot sur les infractions de recel et "j'en aurai terminé", annonce l'avocat.

#Fillon : Fin de cette plaidoirie. Courte suspension de 10 minutes. On reprendra avec la plaidoirie de Me Cornut-Gentille pour Penelope Fillon.

#Fillon : Place donc à Pierre Cornut-Gentille, l'avocat de Penelope FIllon. Il attaque en expliquant qu'il faut "comprendre" qui sont François et Penelope Fillon.

#Fillon : « Malraux disait, je crois : ‘’Pour bien juger, il faut comprendre. Mais si on comprend, on ne peut plus juger...’’ » L'avocat reste à sa place pour plaider. Debout évidemment.

#Fillon : « Si vous déniez à comprendre Penelope Fillon. Si vous lui déniez toute liberté, toute humanité, alors vous ne pouvez pas les juger. »

#Fillon : L'avocat explique que présenter sa cliente comme une "idiote", comme "l'instrument de son mari" est insultant.

#Fillon : Au passage, Me Cornut-Gentille a indiqué qu'Antonin Levy, l'avocat de François Fillon, consacrerait sa plaidoirie, cet après-midi, à la séparation des pouvoirs.

#Fillon : Me Cornut-Gentille pointe la difficulté du tribunal de juger cette affaire alors que tout a changé depuis les faits, notamment la loi sur l'embauche de collaborateurs familiaux. Aujourd'hui, c'est interdit.

#Fillon : « Vous devez vous garder de n’avoir que cet œil d’aujourd’hui pour juger des comportements très lointains... »

#Fillon : « Gardez-vous de l’écrasement de la chronologie »

#Fillon : L'avocat rappelle que l'Assemblée donnait une grande liberté aux députés pour gérer leurs collaborateurs.

#Fillon : Et Me Cornut-Gentille explique qu'on ne parle plus d'emploi fictif [dans le cas de Penelope. F.] mais "d'emploi semi-fictif" ou de "prestation surévaluée"... Autrement dit, pour lui, les faits ne sont pas caractérisés.

#Fillon : On revient (encore) sur l'interview au Daily Telegraph dans laquelle Penelope Fillon disait : "Je n'ai jamais été son assistante ou quoi que ce soit d'autre..."
La défense transforme la phrase en argument de poids.

#Fillon : « Si vraiment Penelope Fillon tenait à dissimuler un emploi fictif, tenait à échapper à des poursuites éventuelles, elle aurait proclamer haut et fort qu’elle était l’assistante parlementaire de son mari », lâche Me Cornut-Gentille.

#Fillon : « Vous ne pourrez pas vous fonder sur ce micro-événement.  »

#Fillon : « Pas plus que nous nous fondons sur les déclarations de François Fillon à Paris-Match en 2013 où il expliquait qu’il n’avait jamais rien fait sans l'appui de Penelope en 35 ans de carrière. »

#Fillon : L'avocat plonge maintenant dans le fond du dossier.
« La première question : Quelle était sa mission ? Pourquoi c’était elle ? Et pourquoi, c’était mieux que ce soit elle ? »

#Fillon : Réponse : « Cela nous renvoie en 1981. les époux Fillon font un choix. Pour lui, c’est d’entreprendre une carrière politique. Et pour elle, c’est de l’accompagner. L’intérêt pour eux, c’est de mettre en œuvre une collaboration la plus adéquate possible. »

#Fillon : « S’il avait été l’élu d’une circonscription urbaine, il n’aurait probablement pas fait appel à Penelope Fillon. Mais c’était une circonscription rurale. Quelle était sa mission ? Entretenir une relation entre lui et ses élections des cantons ruraux. C’est essentiel. »

#Fillon : « Nous le savons tous que le rapport entre un député et ses électeurs en ville n’est pas le même que celui à la campagne. En ville, on ne rencontre pas son député. On va à la permanence du député. »

#Fillon : « Dans les cantons ruraux, ce n’est pas la même chose. D’abord, François Fillon sait que cette circonscription n’avait pas vocation à rester à droite. Donc, il a besoin. Il a besoin d’un assistant local pour maintenir le contact avec les électeurs ruraux. »

#Fillon : « Et parce que très vite, il révèle qu’il ne sera pas très présent sur le terrain. Il sera président de Commission, il sera ministre... »

#Fillon : « Personne ne peut mieux faire ce travail que Penelope Fillon. Et pourquoi, elle apparaît comme ça. Parce que c’est mieux de s’adresser à l’épouse du député qu’à l’assistante. »

#Fillon : « Son travail, c’est d’être la femme de François Fillon. Ils se moquent les électeurs de savoir si elle est payée, quel statut elle a… Eux, ce qui les intéresse, c’est de parler à la femme de... »

#Fillon : L'avocat explique que toutes les autres questions sont donc nulles et non avenues.
1. Pourquoi les journalistes ne sont pas au courant ?
2. Pourquoi n'y a -t-il pas de lien de subordination entre elle et lui ?
etc...

#Fillon : Me Cornut-Gentille explique aussi qu'il faut maintenir ce rapport, même après l'entrée au gouvernement de François Fillon. D'où ce même rôle pour Marc Joulaud.

#Fillon : Au passage, tacle gratuit à l'endroit de Nicolas Sarkozy à propos de la "simplicité" de Penelope Fillon. « Dans la Sarthe, vaut-il mieux avoir Cécilia Sarkozy ou Penelope Fillon comme assistante parlementaire ? »

#Fillon : « Il vaut mieux Penelope Fillon. Elle est simple. Elle n'est pas fière. Elle n'est pas Parisienne. Elle déteste Paris. »
Bonus Track =>

#Fillon : L'avocat cite le témoignage d'un ancien préfet de la Sarthe : « Madame Fillon m’a semblé très réservée. Mais très concerné par les sujets locaux ».

#Fillon : Et le voilà qui fait les questions et ... les réponses. « Peut-on dire qu'il s'agit d'un témoignage de complaisance ? Evidemment que non ! »

#Fillon : Il explique que François Fillon a tenu à maintenir sa femme auprès de son successeur car celui-ci était "transparent" selon plusieurs témoignages. Il est assis juste devant lui. "Pardon, hein. Depuis, vous avez pris votre envol", tente Me Cornut-Gentille à Marc Joulaud.

#Fillon : L'avocat en vient maintenant à la question essentielle : Comment prendre en compte le nombre réduit des preuves. Un pas en avant, un en arrière, Pierre Cornut-Gentille attaque en racontant que Penelope n'avait pas d'ordinateur...

#Fillon : « Est-ce que cette absence de preuves doit être prise comme un élément à charge contre les époux Fillon ? »

#Fillon : La réponse est évidemment non pour lui. Il explique que toutes les notes manuscrites ont été "jetées" par son mari. « Evidemment, moi-même, j'ai pris plein de notes pour cette audience que j'ai jetées depuis »

#Fillon : S'il n'y a plus de traces, c'est parce qu'il n'y a pas de service d'archivage à l'Assemblée nationale. Sauf quelques discours, peut-être plus importants...

#Fillon : L'avocat tente maintenant de retourner un élément à charge. Numéro d'équilibriste que je vais tenter de vous résumer. Lors de la perquisition à l'Assemblée, les enquêteurs ont trouvé 38 documents portant la mention de Penelope sur 1.626 (soit 0,02%)...

#Fillon : Or, selon l'avocat, c'est normal car le travail de Penelope n'était pas d'écrire sur les documents mais de donner des ordres (par oral) à Sylvie Fourmont, l'assistante historique de François Fillon.

#Fillon : Autrement dit, selon Pierre Cornut-Gentille, il est même "anormal" que les enquêteurs aient retrouvé les 38 documents portant la mention "P. F."
Pour tout savoir, nous évoquions cette histoire dans ce papier : 20minutes.fr/justice/272303…

#Fillon : Alerte : "Au chapitre de la mauvaise foi des magistrats instructeurs repris par le parquet encore hier", balance Me Cornut-Gentille.

#Fillon : Drôle de sensation. On a l'impression que l'avocat mélange un peu tout les éléments à charge pour tenter de les décrédibiliser. Certains éléments doivent être gardés. D'autres non... C'est un peu le bazar...

#Fillon : Moment de flottement. L'avocat sort son téléphone après qu'une sonnerie de SMS a retenti. "Ah, non, il est éteint. Ce n'est pas le mien..."

#Fillon : On en vient à la question centrale : Quel est l'apport personnel de Penelope Fillon ? Quelle est son utilité ?

#Fillon : L'avocat rappelle que l'assistante historique de François Fillon (Sylvie F.) était chargée de rédiger tous les courriers. Mais "celle-ci n'est pas l’œil et les oreilles de François Fillon dans la circonscription !"

#Fillon : Autrement dit, l'avocat explique que Penelope était indispensable pour gérer les demandes d'intervention car elle "connaissait" tout le monde au niveau local. Sur ce point, il peine à convaincre.

#Fillon : La présidente Nathalie Gavarino a toujours les sourcils en accent circonflexe au dessus de ses lunettes. Cela donne la sensation qu'elle remet tout en cause. Mais c'est juste une attitude...

#Fillon : #PointJournalope
L'avocat assure que certains journalistes ont été "malveillants" en disant que Penelope n'était jamais sur le terrain si ce n'est au festival de musique baroque de Sablé-sur-Sarthe.
Discussion sur l'intérêt du clavecin sur les bancs de la presse.

#Fillon : Il lit maintenant une lettre reçue le 6 mars d'un ancien chargé de mission de Matignon "choqué" de la tournure du procès. Celui-ci assure que Penelope Fillon était présente à chaque fois que des élus locaux venaient à Matignon.

#Fillon : ...
A l'inverse des dix autres épouses de Premier ministre qui lui a été donné de fréquenter au cours de sa carrière.

#Fillon : Désolé. J'ai un peu décroché. L'avocat évoque maintenant les notes de lecture que Penelope a signées pour la Revue des Deux Mondes.

#Fillon : Le temps pour moi de vous dire que les prévenus sont extrêmement calmes sur leur banc depuis ce matin. Ils fixent le sol (Penelope) et le plafond (François). Derrière eux, Me Cornut-Gentille en termine doucement avec sa plaidoirie.

#Fillon : Il demande la relaxe de Penelope Fillon.

#Fillon : Il termine par une note personnelle : « Elle ne se met jamais en avant. Elle ne sait pas se faire valoir. Mais elle ne souhaite pas non plus faire étalage de ses souffrances. Elle m’a dit : ‘’Depuis 3 ans, après ce battage, je me suis recroquevillée sur moi-même.’’ »

#Fillon : « A chaque fois qu’on lui posait une question, c’était pour lui dénier la moindre compétence, la moindre autonomie. ''Vous n’étiez que la femme de… Vous n’étiez là que pour élever les enfants...'' Mais ce n’est pas admissible de dire ça. Comment voulez-vous répondre? »

#Fillon : « PenelopeGate. Ca veut dire ''Penelope coupable'' Elle m’a dit : ‘’Je n’ai plus supporté mon prénom...’’ »

#Fillon : « Et vous [en visant le parquet et en haussant le ton], vous lui contestez ses diplômes de droit. Il a fallu les justifier. Vous en faites une femme fictive ! Et vous dites que vous avez de la compassion pour elle !? »

#Fillon : « Alors, conclut Me Cornut-Gentille en se retournant vers le tribunal. Vous lui rendrez justice. Je ne demande rien d'autre... »

#Fillon : L'audience est suspendue jusqu'à 14h30.

#Fillon : L'audience va bientôt reprendre. La salle est archi pleine. De nombreux avocats sont venus écouter Antonin Levy qui va plaider pour François Fillon.

#Fillon : L'audience est reprise. Antonin Lévy est déjà débout. Le micro est branché. La présidente lui donne la parole.

#Fillon : « Dans cette époque de passion et de discrédit de la politique, tout a été dit, sauf l’essentiel. Il a été dit d’une part qu’il fallait absoudre François Fillon parce qu’il n’avait pas été pire que les autres... »

#Fillon : « Il a été dit qu’il fallait le condamner parce qu’il aurait dû se montrer plus exigent que les autres et qu’il aurait dû, compte tenu de ses fonctions, ne pas faire comme les autres »

#Fillon : « Une chose a été absente. C’est une chose toute simple qui s’appelle la vérité. Et c’est d’elle dont je voudrais vous parler. Ce dossier pose une double question démocratique... »

#Fillon : « Comment concevons-nous la politique et son exercice en 2020 ? Comment concevons-nous encore la question de la présomption d’innocence ? »

#Fillon : « La première question, c’est celle des fuites. J’aime ce mot, il part vite. C’est une toute petite chose. Mais c’est dramatique. » Et Me Lévy de citer les extraits d'un papier du "Monde" du 7 février 2017. Extrait d'un PV que seul le parquet est censé avoir...

#Fillon : L'avocat est très incisif en ce début de plaidoirie. Il s'est excusé de revenir sur le début de l'enquête. Mais pour lui, tout part de là...

#Fillon : Je relie le #Thread qui s'est cassé ici...

#Fillon :

https://twitter.com/vvantighem/status/1237738585236869121