Thread by @Elias_B09

Il y a un an, Lopetegui se faisait virer à deux jours du début de la Coupe du Monde. Cet événement a constitué le coup d’envoi de 365 jours de gaffes, de situations ahurissantes et d’incongruités dans le football espagnol.

Thread (chronologique).

1. Fâchés à propos de l’organisation de la Supercoupe, le président de la Fédération (Rubiales) et le président de Séville (Castro) s’insultent en direct à la radio.

Les journalistes, eux, se félicitent d’assister à « un grand moment de radio comme on en faisait à l’ancienne ».

2. Interrogé à propos de sa relation avec Jordi Alba lors de sa première conférence de presse en tant que sélectionner, Luis Enrique répond qu’il n’a jamais eu de problème avec aucun joueur.

Personne ne le croit et Jordi Alba ne sera pas convoqué lors des deux listes suivantes.

3. Le Rayo Vallecano ne peut plus jouer à domicile pendant un mois et demi car son stade tombe en ruines. Les supporters n’osent plus sauter dans le stade de peur de voir des morceaux de celui-ci tomber.

Voyez plutôt :

https://twitter.com/davidjaca/status/1034131161994420224?s=20

4. Après être monté en Liga grâce à l’entraîneur Rubi, Huesca décide de ne pas débuter la saison avec lui. À sa place, le club choisit Leo Franco. Son expérience sur les bancs ? Absolument aucune.

Ô surprise, il sera viré en octobre.

5. Octobre fait une autre victime. Julen Lopetegui se fait virer par le biais d'un communiqué incendiaire. Il n'aura pas duré quinze matches.

Sept mois et deux entraîneurs plus tard, Florentino Pérez reconnaît que le problème n’était pas l’entraîneur. C’est ballot.

6. À l'automne, Javier Tebas est tout content. Il annonce en grande pompe que la Liga jouera des matches aux USA à partir de 2019. Les contrats sont signés.

Problème, il a omis de demandé l'autorisation à au moins quatre instances compétentes. Les matches n'auront jamais lieu.

7. Arrivé en tant qu'intérimaire en automne 2017, Javi Calleja se fait virer en décembre 2018 par Villarreal, très mal classé.

Son remplaçant est lui aussi viré rapidement. Villarreal annonce que le nouvel entraîneur sera... Javi Calleja. Il aura pris des vacances de 49 jours.

8. En un mois, Dembélé arrive deux fois en retard à l'entraînement : une fois le club a passé une heure et demie à chercher à le joindre, et une autre fois, il s'est endormi.

Le club lui inflige 100'000 euros d'amende (!) et l'oblige à dormir avec son téléphone allumé.

9. On est en janvier et toutes les équipes de Liga se sont plaintes du VAR, persuadées qu'il conspire contre elles.

Le Real et l’Atlético ont envoyé des lettres à la Fédération, tout comme Bruno, 8 ans, supporter de Valladolid. «Cher VAR, ne nous maltraite pas autant» écrit-il.

10.Lors du match Valladolid-Real Madrid, les caméras montrent la salle du VAR, vide. Pas de panique, les caméras s'étaient juste trompées de salle.

Mais un mois plus tard on apprend qu’il y a vraiment eu plusieurs matches disputés sans VAR cette saison. Problèmes de connexion.

11. En janvier le Real ne va pas très bien, alors les joueurs organisent un repas d’équipe. Mais trois en sont absents.

Le lundi, Keylor Navas a des obligations religieuses. Pour leur part, Kroos et Bale ne viennent pas parce que l’horaire est trop tardif. Dixit Courtois.

12. Courtois, tiens. Lors du derby, il est accueilli par plein de peluches toutes mignonnes. Dommage que ce soient des rats.

Le mot « rat » est d’ailleurs le mot de la saison du côté de l’Atlético. Après Courtois, c’est Lucas Hernández et Griezmann qui ont reçu ce sobriquet.

13. Fatigués de jouer trop souvent les lundis soirs, les supporters d’Alavés ont passé la saison à protester contre la Liga.

Leur meilleur coup reste la fois où ils se sont baladés avec un cercueil dans le stade, pour pleurer la mort du football.

14. CR7 ouvre une clinique d’implants capillaires à Madrid. Lors de l’inauguration, il déclare avec ce projet « vouloir aider les Espagnols et l’économie espagnole ».

Dommage que pour aider l’économie espagnole il n’ait pas pensé à payer ses impôts en Espagne quand il y vivait.

15. Au printemps, le Rayo est relégable et on ne voit pas comment il pourrait se sauver. Le seul homme assez fou pour accepter le banc du club madrilène est le pompier de l’extrême, Paco Jémez.

Résultat, une troisième relégation dans la carrière du technicien.

16. Entre (Tebas) et la Fédération (Rubiales), c’est une guerre sans fin sur tout et n'importe quoi.

À tel point que Tebas se prend pour Poutine dans l’élection américaine de 2016, et cherche un candidat à soutenir, qui pourrait prendre la place du Rubiales à la Fédération

17. Pour vous donner une absurdité de la guerre entre Tebas et Rubiales, la Liga s’est opposée à la Fédération sur le nouveau format de la Supercoupe d’Espagne.

C’est donc la justice espagnole – comme si elle n’avait que ça à faire - qui va décider si un match de foot aura lieu.

18. Les invités du talk-show "La Resistencia" doivent obligatoirement répondre à 2 questions : combien d'argent as-tu, et combien de fois as-tu baisé ce mois-ci ?

À la 1ère question, Piqué répond "plus que le budget de l'Espanyol" et à la 2ème, "ça compte les fois au Bernabéu ?"

19. Lors de Barça-Atlético, Diego Costa a la bonne idée d'aller insulter la mère de l’arbitre.

La sanction tombe: 8 matches de suspension. L’Atlético ouvre une procédure interne contre Costa. En réaction, il refuse de s’entraîner. Il ne rejouera plus, son retour est un échec.

20. Ramos veut plus d'argent. Il va donc voir Florentino et le fait chanter. Mais ce dernier fait fuiter l'information et met le joueur dans une sale posture.

Trois jours plus tard, Ramos donne une conférence de presse. "Je serais prêt à jouer gratuitement pour le Real" dit-il.

Au passage, la saison de Ramos est digne de la tête brûlée qu'il est. Des engueulades avec Florentino, 5 panenkas réussies, le tournage d'une série télé sur sa vie, l'achat d'une oeuvre de Bansky, un mariage dans la cathédrale de Séville et un projet immobilier de 60mio débloqué.

21. L’Atlético apprend que Griezmann a prévu une suite à "la Decisión" Il refuse qu’une telle mascarade ne se reproduise et oblige sur le joueur à tourner une vidéo où il communique son départ sur le champ. Devant un mur, avec une qualité douteuse et le bruit des oiseaux en fond.

22. Pione Sisto s’était lancé le défi de ne manger que des fruits pendant 21 jours. Il a dû arrêter car selon ses propres dire, il commençait à devenir fou. L’exploration de son subconscient ne s’est pas très bien passée ajoute-t-il.

Le Celta vit un mois de mai compliqué...

Qu'est-ce que je l'aime cette Liga ! Pas toujours très à la page mais toujours attachante.

C'était chouette de suivre cette saison avec vous. Merci à tous ! Fín.