16/n #Covid19 2ème partie suite de ceci, la fin sur la comparabilité des chiffres avec l'Italie
Et aussi sur quelles bases les oiseaux scientistes de malheur nous prédisent le pire?
Et aussi sur quelles bases les oiseaux scientistes de malheur nous prédisent le pire?
17/n En Italie nous avons des rapports sur les patients décédés, qui nous montrent que celles-ci ne sont représentatives ni de la population générale ni de leur tranche d'âge.epicentro.iss.it/coronavirus/bo… 
18/n P exp, /1016 dc on peut voir sur ce tableau qu'il y a 1,1% ds PA décédées qui n'avaient aucune pathologie, alors qu'elles sont environ 10% dans la population générale française >75 ans. Les pathologies présentes 2,7 de médiane sont plus lourdes que celles de la pop grl
19/n Par exp 37% avaient une cardiopathie ischémique alors que dans la population française âgée cette proportion est de l'ordre de 15%. De même que la fibrillation atriale dont la prévalence est de l'ordre de 10% chez les sujets de plus de 80 ans mais de 27% chez les décédés
20/n Il y a donc probablement un double BIAIS DE SELECTION. Sélection par les recommandations et la pénurie de tests des sujets les plus malades et une sélection de personnes non représentatives de leur tranche d'âge qui sont les plus gravement malades.
21/n Cela n'empêche pas d'oublier immédiatement cette double sélection et l'absence de représentativité pour appliquer sans précaution ces taux de mortalité à l'ensemble de la population. C'est absurde.
22/n C'est ce que je voulais dire en janvier, lors des premiers cas français, lorsque j'ai fait remarquer que les journalistes et experts, oubliaient constamment un petit mot après avoir cité le nombre de cas. Ils oubliaient le mot "connus"
23/n Je ne pensais pas alors que cette erreur, déjà commise en 2005, allait devenir un dogme qui allait fonder toute la politique de santé et des décisions très lourdes de conséquences au niveau mondial.
24/n Car les sciences dures et le scientisme ont pris alors les commandes. Et on a maintenant une succession de modélisations mathématiques avec des présupposés faux qui nous prédisent une mortalité cataclysmique.
25/n Par exemple celle de l'imperial college of London, reprise par @lemondefr imperial.ac.uk/media/imperial…. Pour les auteurs c'est très simple 81% d'infectés, mortalité de 0,9% +système de santé débordé=500 000morts
26/n Et quand les gens de la Silicon Valley, ces "visionnaires" s'en mêlent et commencent à jongler avec les chiffres comme avec des balles sans rien y connaître comme dans cet article très lu qui annonce lui aussi la catastrophe, c'est la fin medium.com/@tomaspueyo/co…
27/n Les gens sont fascinés par ce qui fait peur et l'article a été lu 30 millions de fois. Un chercheur norvégien lui a répondu via @CatherineRiva
28/n Les mêmes experts qui prédisent une catastrophe, nous disent que si nous sommes très disciplinés, nous allons peut-être pouvoir lisser la courbe et peut-être même éviter 50% des décès.
29/n Si on regarde du côté de la Chine et de la Corée du Sud, Corée qui n'a pas pris la peine de confiner sa population, avec 3200 décès pour la Chine et 84 pour la Corée à ce jour la mortalité est 2500 fois inférieure pour la Chine et 4200 pour la Corée à celle annoncée.
30/n Je veux bien que les asiatiques soient très forts, mais parvenir à faire 1000 à 2000 fois mieux que nous en faisant moins d'efforts...
31/n De même, il faudrait multiplier par 75 la mortalité actuelle due au SARS-CoV-2 en Lombardie, qui est la région la plus touchée au monde, pour parvenir aux chiffres anticipés par l'imperial college.
32/n Sachant que l'âge médian de décès dus au nouveau coronavirus en Italie est équivalent à l'âge médian des décès en général il faudrait savoir s'il y a eu une surmortalité en Lombardie, qui est aussi la région où l'on teste le plus, le 1/3 des tests ("tamponi")
33/n Tous ceux qui doutent de la catastrophe annoncée viennent de recevoir un soutien de marque en la personne d'un spécialiste de la méta-recherche et de la méthodologie scientifique, John Ioannidis .
34/n Pour ceux qui ne le connaissent pas, j'avais fait une petite présentation à l'occasion d'une interview de Ioannidis par @raymoynihan
35/n Dans cet article statnews.com/2020/03/17/a-f… via @serenatinari il explique que toute cette crise est la démonstration d'un fiasco méthodologique. Pour tt dire elle est aussi l'expression de carences majeures dans l'approche scientifique des problématiques de santé.
36/n Ioannidis dit que par défaut de questionnement et de données pertinentes nous sommes dans la situation de l'éléphant prêt à se précipiter du haut de la falaise pour échapper au chat. Entendre mauvaise évaluation du risque et des implications d'une réponse excessive au risque
37/n Il développe le même type d'arguments que j'avais présenté ici . Il le fait de manière plus précise.
38/n Le fond de l'argumentation peut se résumer ainsi: à ce jour, nous n'avons toujours pas de raison convaincante de penser que ce virus est épidémiologiquement différent de tous les autres virus respiratoires qui circulent en permanence.
39/n Nous n'avons toujours pas de données fiables de prévalence ou taux d'attaque du virus.
40/n A cet égard une modélisation récente, mais il ne s'agit encore une fois que d'une modélisation, estime que le nombre de cas chinois a été sous-estimé d'un facteur 7 science.sciencemag.org/content/early/…
41/n Encore une fois, ce qui nous manque le plus est la prévalence ou taux d'attaque de l'infection (les personnes qui sont infectées actuellement mais aussi celles qui ont été infectées dans les semaines ou mois précédents)
42/n Ce qui peut s'en approcher le plus est sans doute le projet islandais de dépistage au hasard en population générale par test PCR de 5000 islandais représentatifs. Les résultats préliminaires alors que l'épidémie est en cours est 1% positifs au test grapevine.is/news/2020/03/1…
43/n C'est une photographie imparfaite à l'instant t, puisqu'on ne repère pas ceux qui ont été positifs et qui ont guéri. L'épidémiologie se rapproche assez de celle de la grippe où l'on a 2 à 6 millions de personnes q présentent un syndrome grippal mais 5 à 15 millions infectées
44/n Une épidémie de grippe se déroule sur 5 à 16 semaines, donc une semaine donnée on peut avoir 500 000 personnes à 1 million positives soit 1% de la population (1%=650 000)sentiweb.fr/france/fr/?pag…
45/n Je poursuis avec Ioannidis, qui nous présente le cas du Diamond Princess. Dans ce paquebot il y avait 3700 passagers, dont 58% âgés de plus de 60 ans et 33% âgés de plus de 70 ans. Il y a eu 7 décès sur 20% testés +. Parmi eux 50% asymptomatiques.
46/n Le taux d'attaque apparaît 3 fois plus élevé, de l'ordre de 24% chez les plus de 50 ans, que chez les 20-49 ans.
Ioannidis fait le calcul et estime que cela peut correspondre à des létalités allant de 0,025% à 0,625% soit une différence d'un facteur 25 entre les extrêmes.
Ioannidis fait le calcul et estime que cela peut correspondre à des létalités allant de 0,025% à 0,625% soit une différence d'un facteur 25 entre les extrêmes.
47/n La limite inférieure correspondrait à 10 000 décès environ en Italie ou en France et pourrait tout à fait passer inaperçu, bien que plus élevé que ce qui est observé pendant une épidémie de grippe ces dernières années qui peut varier de 400 à 1800 décès
48/n Or c'est ce que dit Ioannidis, des coronavirus banals, circulant couramment et réputés provoquer des "rhumes" peuvent aussi provoquer, comme beaucoup d'autres virus respiratoires, des létalités élevées de l'ordre de 8% chez des pops vulnérables ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
49/n Cela est vrai aussi pour les rhinovirus, dont le portage est particulièrement fréquent, et qui peuvent donner lieu à autant d'hospitalisations que la grippe en pleine épidémie de grippe
50/n Aux USA il y a, poursuit Ioannidis, environ 225000 tests + pour la grippe pour 36 à 51 millions de cas et 22 000 à 55 000 décès estimés.
51/n Dans cette étude citée par Ioannidis, lorsque des patients hospitalisés sont suivis et testés prospectivement pour des coronavirus circulants (OC43 et 229E) environ 4% décèdent et sont positifs pour ces virus réputés à faible risque ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
52/n Cela montre que la sélection de patients hospitalisés ou graves introduit un biais très important.
53/n Une des rares études portant sur le portage de virus respiratoires chez des adultes tout venant où les auteurs ont réalisé 2685 prélèvements chez des touristes en été et en hiver, 168 prélèvements se sont avérés positifs ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
54/n Cela représente 6,2% en moyenne. Le rhinovirus était le virus le plus fréquemment retrouvé, 50% des cas soit 3% de porteurs, mais les coronavirus courants étaient en seconde position, 65 cas, 39% ou 2,4% de l'ensemble. A l'échelle de la France cela fait 1,5 millions de persn
55/n Cela signifie que le réservoir de cas + peut être très important et le portage majoritairement asymptomatique, même si le virus n'est associé à une infection respiratoire sévère que lorsqu'il rencontre des personnes ou communautés de personnes vulnérables.
56/n Pour Ioannidis ces coronavirus considérés comme inoffensifs provoquent certainement déjà des milliers de décès qui ne sont pas rendus visibles par le système de surveillance et sont noyés dans le bruit des qqs 60 millions de décès annuels.
57/n Ioannidis met en cause également l'efficacité et l'intérêt des mesures de confinement. Cela pourrait prolonger l'épidémie et avoir des conséquences psychologiques mais aussi empêcher la survenue rapide d'une immunité de groupe.
58/n Ce n'est pas idiot parce qu'en effet, si les enfants peuvent transmettre le virus, ils sont aussi plus souvent immunisés contre les coronavirus. Une étude d séroprévalence montr q vers 3 ans 75% des enfnts snt immunisés contre les coronavirus courants.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
59/n L'immunisation des enfants est cumulative dans le temps, montrant ainsi le maintien prolongé d'une immunité humorale médiée par les anticorps. Mais cela montre aussi que par la prévalence élevée d'une immunité, les enfants jouent aussi un rôle barrière.
60/n Désormais les syndromes grippaux passent en dessous du seuil épidémique de 270/ 100 000 et leur surveillance s'arrête. Le réseau sentinelles va (enfin) se consacrer à la surveillance du SARS-CoV-2 websenti.u707.jussieu.fr/sentiweb/
61/n Si on en croit Sentiweb les cas de Covid19 représentent environ 4% des syndromes grippaux actuellement. On anticipe 200 000 à 500 000 décès, étalés dans le temps grâce au confinement.
62/n Contrairement à 10 000 décès une augmentation de 30 à 80% des décès ne peut pas passer inaperçue.
63/n Mais j'ai bien peur que quelque soit le nombre de décès et même en l'absence de surmortalité, on soit allés tellement loin dans les décisions lourdes de conséquence qu'il soit désormais impossible de reconnaître que des erreurs ont été faites.
64/n Ce qui est le meilleur moyen de refaire les mêmes erreurs à l'avenir.
