Une section de l’Internationale avait été créée en janv. 70 par Eugène Varlin.
Mais Schneider veillait au grain et la répression était sévère.
Benoît Malon, envoyé par l’Internationale, prend la direction du mouvement.
Schneider repousse avec dédain toutes les revendications
(j’adore !)
En avril, des grévistes passent en jugement.
Les peines sont très très lourdes.
Elles découragent les ouvriers qui reprennent le travail…
Ils crient « À mort l’assassin du Creusot ! À mort l’exploiteur des ouvriers ! »
Schneider s’exile en Angleterre.
elle est plébiscitée au Creusot par 77 % des suffrages
mais c'est la liste conservatrice qui l'emporte dans le département grâce au soutien massif du vote paysan.
Le drapeau rouge est hissé. Dumay :
« Je ne suis plus le représentant du Gouvernement de Versailles, je suis le représentant de la Commune du Creusot
Les autorités demandent à Demay de se retirer (elles ne veulent pas en faire un martyr). Il refuse et se dit prêt à combattre !
Demay restera planqué au Creusot toute la durée de la Commune de Paris....
il s'en faut de seize voix que sa liste ne passe tout entière au premier tour !!!!
Dumay fuit alors en Suisse.
Dumay et cinq autres dirigeants démocrates en fuite sont condamnés, par contumace,
le premier aux travaux forcés à perpétuité, les autres à la déportation en enceinte fortifiée.