Ci-dessous, la production électrique française des sept dernier jours (du vendredi 1 au jeudi 7 janvier).
Elle illustre, au-delà de l'intérêt discutable d'un tel objectif, la difficulté extrême que représenterait l'atteinte d'un système électrique 100% renouvelable.
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Elle illustre, au-delà de l'intérêt discutable d'un tel objectif, la difficulté extrême que représenterait l'atteinte d'un système électrique 100% renouvelable.
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Pendant toute la semaine (et c'est encore le cas aujourd'hui), la faiblesse du vent a entraîné celle de la production éolienne, qui est restée inférieure à 3 GW, face à une capacité éolienne installée totale de 17,4 GW.
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Idem pour le solaire photovoltaïque. S'il est évident de dire qu'il ne produit pas la nuit (de 18h30 à 7h45 pour être précis), la puissance maximale atteinte à 13h (midi solaire) varie grandement : 3,3 GW jeudi mais 1,7 GW mardi... pour une puissance installée de 10,1 GW.
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L'éolien et le solaire ont un rôle à jouer dans le paysage énergétique de demain. Cependant, ils seront loin de suffire.
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Ne serait-ce que parce que pendant une période comme celle-là, même avec un parc éolien et solaire démultiplié, si nous n'avions pas de capacités électrogènes pilotables, la conso électrique devrait se limiter peu ou prou à ce que les capacités hydrauliques peuvent offrir.
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Or, décarboner les autres usages de l'énergie (mobilité, industrie, chauffage...) supposera d'en électrifier une partie.
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