Thread by @CalliFanciulla

🗞 The Economist explique comment la crise énergétique européenne se déroulera l'année prochaine : « La quantité de gaz naturel liquéfié atteignant les côtes européennes est passée à 1,2 million de tonnes en octobre, contre 140 000 en août. Les températures sont 🔽

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inhabituellement chaudes dans toute l'Europe, cette combinaison de gaz abondant et de temps chaud qui atténue la demande a été un cauchemar pour Vladimir #Poutine et a incité certains optimistes à dire que la crise énergétique en Europe serait bientôt terminée. Si l'Europe 🔽

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a payé cher le gaz, elle a néanmoins réussi à remplir ses stockages.
✔️ Mais l'Europe est encore loin de la fin de la crise énergétique. Les prix augmenteront lorsque le temps froid s'installera et d'autres acheteurs de GNL, notamment en Asie, seront en concurrence. Pour 🔽

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comprendre comment la guerre de l'énergie pourrait se développer, The Economist s'est tourné vers les analystes du cabinet de conseil Rystad Energy. Notre analyse montre que la complaisance est dangereuse. Les choses peuvent aller très mal très vite. Nous avons simulé 🔽

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trois scénarios.

✔️ Premièrement. il ne faudra pas s’inquiéter à cause du manque de gaz mais l'Europe devra payer trop cher.

✔️ Deuxièmement. La #Russie commence par fermer le pipeline passant par l'Ukraine, et l'Europe perd encore 10 à 12 milliards de mètres cubes 🔽

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par an. La prochaine étape consiste à couper l'approvisionnement en GNL de l'Europe. L'Occident réagit en resserrant le plafond des prix du pétrole. La #Russie exhorte l'OPEP+ à réduire sa production mensuelle d'un autre million de barils par jour. Alors que les revenus du 🔽

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gaz de la #Russie souffriront, ses revenus d'exportation de pétrole resteront remarquablement stables. L'Europe devra faire face à des coûts supplémentaires de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
✔️ Troisième. La #Russie choisit la guerre énergétique totale. Cela 🔽

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commence par la fermeture du Turkish Stream. L'Europe manque encore de 15 milliards de mètres cubes de gaz par an. La #Russie décide alors de détruire l'infrastructure d'importation de gaz de l'Europe. Il réussira à stopper les flux dans les deux plus grands pipelines de 🔽

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#Norvège, privant l'Europe de 55 milliards de mètres cubes supplémentaires de volume annuel. Les puissances occidentales répondront par des sanctions "secondaires". Le Kremlin convainc alors l'OPEP d'annoncer 1 million de barils supplémentaires par jour de réduction de 🔽

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production. L'Europe devra débourser 250 milliards de dollars en 2023 et 200 milliards de dollars en 2024 rien que pour remplacer les barils russes. La facture annuelle des importations de gaz avoisinera 1 000 milliards de dollars. Les coffres-forts européens vides d'ici 🔽

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novembre 2023 resteront vides tout au long de 2024. La solidarité européenne va presque certainement s'effondrer. Paniquée, l'Allemagne pourrait décider de couper ses exportations d'électricité vers la France ou de couper l'approvisionnement en gaz de la République tchèque 🔽

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et de la Slovaquie. La Grande-Bretagne sera également vulnérable, avec des installations de stockage rares mais d'importants besoins en gaz »