Ce sympathique personnage explique le plus sérieusement du monde que nous avons besoin d’une presse d’Etat forte, centralisée et perfusée d’argent public, parce que si elle appartenait à des groupes privés, un dirigeant politique mal intentionné pourrait s’en emparer. 🙃🤔
C’est rigolo, parce qu’en vrai même si Bolloré détenait le monopole de toute les sources d’informations en France, ce serait toujours 200 fois plus démocratique et libre que la collusion media/politique qu’on a actuellement.
C'est aussi rigolo parce que David Carzon, comme ses sympathiques camarades de bac à sable/journalistes, serait très embêté dans un monde où les gens comme lui ne seraient pas financés par l'impôt mais par la qualité/diversité de leurs contenus.
Parce que dans ce monde bizarre où les gens ne pourraient gagner de l’argent qu’en fournissant un service désirable ou nécessaire (donc pas Libération par exemple), David Carzon serait sans doute obligé de mettre de la sauce samouraï dans des kebabs pour gagner sa vie.
Or, pour le moment, David Carzon mène sa vie de brahmane/journaliste principalement grâce à une presse d’Etat centralisée et contrôlée par un dirigeant politique mal-intentionné, ce qui lui laisse le temps de donner des leçons de morale sur Twitter pendant les heures de bureau.
On peut donc naturellement supposer que David Carzon n’est pas très très objectif lorsqu’il se plaint qu’on ose limiter un peu ses privilèges de caste. Heureusement qu’il a toujours ses 40% d’abattement fiscal sur ses revenus, tout est bien qui finit bien.
