Au moment de la parution de The Bell Curve, et devant l'énorme polémique, cinquante chercheurs reconnus en psychologie de l'intelligence s'étaient réunis pour publier une lettre ouverte sur l'état de la science : wikiwand.com/fr/Mainstream_…
Ils y disaient notamment que, je cite : «Pour les Blancs, la courbe de Gauss est centrée grossièrement autour de 100 ; pour les Noirs américains, elle est centrée autour de 85»
Ça a été publié dans le Wall Street Journal, le NYT a fait un article dessus, bref, les «élites» (terme discutable, je sais) étaient forcément au courant, idem pour tous les universitaires du pays.
Résultat : rien. Pendant 25 ans, tout le monde a continué de nier la réalité. Conclusion : il ne faut pas sous-estimer les mécanismes de défense des gens face à une vérité qui dérange.
Oui, la parole se libère (timidement) (dans certains lieux), mais on est très loin d'une acceptation générale. En fait, je crains l'inverse : un rejet de la biologie, perçue comme une science raciste et sexiste.
On voit de plus en plus d'articles de ce genre dans la presse mainstream anglosaxone (Saini a publié un bouquin encensé par la critique sur le sujet) : theguardian.com/commentisfree/…
Cordelia Fine a remporté le très prestigieux prix du meilleur livre de la Royal Society et la médaille d'Edimburgh pour un bouquin qui rejette de manière ridicule 50 ans de recherche scientifique au nom du féminisme whyevolutionistrue.wordpress.com/2017/09/28/a-n…
Donc non seulement je pense que les différences génétiques entre groupes vont toujours "faire débat", mais je pense que les biologistes ont une chance très sérieuse de le perdre.
