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Petit thread tardif qui revient sur la table-ronde de ce soir «Vers une nouvelle #terre ? Comment agir pour refonder notre rapport à l'#environnement ?», en présence du philosophe @bourg_d, de @delphinebatho et la géographe @univ_lyon2 Isabelle Lefort #aea2019 @EcoleUrbaine 
Pour Dominique Bourg, l'#Anthropocène est cette séquence écologique de la Terre qui débuterait dans les #50s, moment où la croissance démographiq mondiale et les activités humaines dégradent irrémédiablement les écosystèmes, réduisant progressivement notre capacité à agir.
L'#Anthropocène met à mal notre fantasme de maîtrise technique de la « nature ». Les logiciels se sont par ex montrés incapables de modéliser la présence du cyclone Ophelia, en octobre 2017, car pas on ne pensait pas qu'un cyclone pouvait monter aussi au nord du globe.
@delphinebatho reconnaît l'obsolescence du développement durable & de la transition énergétiq pour faire face à l'#effondrement en cours. Il faudrait penser 1 « #écologie #intégrale » qui reconnaît les limites des ressources comme principe premier de la #ConstitutionFR.
Cette idée de reconnaissance politique de la limite des ressources est fondamentale pour refonder de nouvelles relations à l'économie qui serait davantage #permacirculaire :"ces étapes ne seraient pas un retour en arrière mais ouvrent une nouvelle étape du développement humain
On entre dans un moment où les dégâts écologiques deviennent visibles, même en FR, et le nbre de signatures de l'#Affairedusiècle témoigne de cette prise de conscience citoyenne. Dorénavant, des guides de haute montagne décèdent puisque le permafrost des Alpes fond...
Repenser nos relations avec la « nature », non comme une entité extérieure à l'humanité qu'il faudrait transformer pour satisfaire nos jouissances matérielles, mais à travers une « spiritualité » permettant des formes d'accomplissement de soi à travers nos rapports sensibles.
@delphinebatho : la société de l'hyperconsommation, responsable de la crise écologiq, nous plonge dans un manque permanent et à la frustration. Pour repenser nos rapport à la Terre, il faut déconstruire le mythe d'une espèce humaine supérieure et dominatrice.
Le mythe du progrès tel qu'il est né avec la modernité était pensé comme l'arrachement progressif de l'humanité à la nature. Or, l'ethologie puis + tard, la révolution de la biologie végétale, montrent clairement que l'homme est un être vivant et donc sensible parmi d'autres.
Pour Isabelle Lefort, l'#Anthropocène serait ce moment où il y aurait intérêt à repenser collectivement nos façons de former et d'apprendre : tant que l'on continuera à agréger des connaissances produites de manière hétérogène et à les enseigner comme telles à l'école 1/2
il y aura une difficulté à faire travailler ensemble des chercheurs, des membres de la société civile, des économistes, des politiciens... 2/2
L'intégralité de la discussion est disponible en podcast ici > bit.ly/2DAfLZw
