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Au TGI de Paris pour le procès du frotteur du métro parisien. 
Le prévenu est un homme de 40 ans, écroué le 18 janvier dernier, il a été placé en détention provisoire et comparait donc dans le box.
Le rappel des faits via @franceinter :
"Un "sérial frotteur" du métro parisien qui ne s'attaquait qu'à des collégiennes" sur franceinter.fr/justice/un-ser…
"Un "sérial frotteur" du métro parisien qui ne s'attaquait qu'à des collégiennes" sur franceinter.fr/justice/un-ser…
Quatre jeunes filles se sont constituées parties civiles, dont trois mineures de moins de 15 ans.
Un prévenu entendu dans une autre affaire : "Je souhaiterais passer le bac"
- vous pouvez le passer en prison, lui dit la présidente.
- euh... oui enfin ce sont pas des conditions idéales.
- ça oui, je vous l'accorde. Mais vous pouvez passer les épreuves incarcéré.
-..."
- vous pouvez le passer en prison, lui dit la présidente.
- euh... oui enfin ce sont pas des conditions idéales.
- ça oui, je vous l'accorde. Mais vous pouvez passer les épreuves incarcéré.
-..."
Un interprète prête serment. Le prévenu a un avocat. L'avocate des parties civiles représente les 4 jeunes filles, la plus jeune a 12 ans, elle est représentées par son père.
La présidente demande aux trois jeunes filles présentes de décliner leur identité. La première fond en pleurs.
Le prévenu décline son identité. Il est né au Bangladesh en 1978. Il est poursuivi pour quatre agressions sexuelles, avec la circonstance aggravante que 3 concernaient des mineures.
L'avocate des partie civile : "compte tenu des faits, de l'âge des victimes et de la médiatisation, si elles veulent parler... Et elles le veulent... On a 3 bancs de journalistes..."
Pour la "sérénité des débats", l'avocate de la partie civile demande le huis-clos.
Le procureur "il s'agit d'un vrai sujet de société mais je ne peux pas m'opposer à la demande de huis-clos."
L'avocat du prévenu "il ne comparait pas devant la presse. Il n'est pas responsable de la médiatisation. Il va s'expliquer et reconnaitre les faits, je trouve toujours dommage qu'on restreigne la publicité des débats. On ne juge pas un fait de société, mais un homme." %
L'audience est suspendue.
Le tribunal ordonne le huis-clos, tout le monde est prié de sortir.
C'était le LT "le plus rapide de l'univers", comme dirait mon fils.
A la prochaine !
A la prochaine !
