Carvalho : «Après la longue carrière que j’ai eue, c’est un nouveau défi pour moi. Je dois m’adapter. Je veux aider les jeunes principalement, il y en a beaucoup ici et ils ont beaucoup de qualité. J’aime voir les jeunes grandir, progresser, c’est ce qui me fait le plus plaisir.»
Carvalho : « Oui j’aurais pu profiter de ma retraite. Mais après avoir reçu cette proposition, j'ai senti que je pouvais aider. Je peux m'occuper des jeunes quand ils font des erreurs, pour qu'ils apprennent et qu'ils corrigent. » #TeamOM
Carvalho : « Je suis un compétiteur, j'aurais pu rester chez moi avec ma famille. Mais l'adrénaline de la compétition me manquait, la sensation d'être en haut quand tu gagnes et en bas quand tu perds aussi. J'ai toujours eu cet état d'esprit quand j'étais joueur. » #TeamOM
Sur AVB : « C'était mon entraîneur en Chine pour ma dernière année. Ce n'était pas facile à mon âge de prendre du plaisir à l'entraînement. Je ne jouais pas beaucoup pour plusieurs raisons, notamment la règle limitant le nombre d'étrangers. Mais j'ai toujours aimé m'entraîner. »
RC : «Je le connais depuis Porto, je m'identifie à sa méthode, son état d'esprit. Mon rôle est d'aider les jeunes à grandir. On a presque le même âge, j’ai connu ça à Monaco avec Jardim. Mais même si l’entraîneur est plus jeune, c’est le boss. On doit avoir le respect, toujours.»
RC « Mon quotidien est complètement différent. Quand tu joues, tu t'entraines, tu fais les soins, puis tu rentres à la maison. Maintenant, je passe plus de temps au club. J'arrive à 8h le matin. L'entraînement est fixé à 10h30, on doit préparer la séance, baliser le terrain. »
RC : «Après l'entraînement, on fait un déjeuner collectif. Les joueurs sont libres après, alors que nous restons pour discuter de l'entrainement, de ce qu'on peut améliorer, se demander pourquoi tel joueur est moins bien, trouver des réponses...Je quitte la Commanderie vers 17h.»
Carvalho sur le début de saison : « On doit faire mieux chez nous. On n'a pas bien débuté, on n'a pas bien joué. Mais on sait qu'on peut faire mieux, et c'est le plus important. C'est le moment d'être ensemble, de faire les choses bien. À Nantes, l'état d'esprit était bon. »
RC : «C’est un grand club, quand tu ne joues pas bien, les mauvaises choses arrivent. Quand tu joues bien, l’équipe commence à grandir. Il faut trouver les résultats, engranger la confiance. On y croit, on peut et on doit faire mieux mais il faut commencer à gagner pour grandir.»
RC: «Le podium est réalisable. Il y a aussi d’autres équipes qui sont bien préparées, c’est important pour un club comme l’OM de retrouver l’Europe via l’EL ou la LDC. Le club ne peut pas dépenser bcp d’argent, c’est le plus dur pour nous. On compte sur les joueurs qui sont ici.»
Carvalho sur Gustavo : « L'entraîneur veut prendre des joueurs, mais le fair-play financier nous l'empêche. Donc on veut que tout le monde reste, et Gustavo aussi. C'est un joueur très important. Après, ce n'est pas à nous de décider. Il faut voir avec les dirigeants. » #TeamOM
Carvalho : « Si j’ai été surpris par certains jeunes ? Kamara, bien sur, mais il y a aussi Niels (Nkounkou) qui est très bon, c'est une vraie surprise. Il y a Marley (Ake) qui arrive, et Isaac (Lihadji), qui est très fort en un-contre-un. » #TeamOM
Carvalho sur le cas Lihadji : « Je ne peux pas tout dire, juste que je lui donne des conseils. Isaac est très fort avec le ballon, mais il doit encore trouver le moment où il doit dribbler, et le moment où il doit faire la passe. » #TeamOM
Carvalho : « La gestion du vestiaire est plus difficile aujourd’hui. À mes débuts, tout ce que le coach disait était respecté. Maintenant, les joueurs font comme ils veulent. Les joueurs acceptaient beaucoup plus la critique avant. » #TeamOM
Carvalho : « Aujourd'hui, ils pensent que tu les critiques pour les blesser, pas pour les aider à progresser. Alors que l'entraineur essaie toujours de faire grandir ses joueurs et son équipe. Mais il y a plus d'ego qu'avant, aussi. » #TeamOM
Carvalho : « Le penalty ? Il valait mieux pour nous que Dim le tire, cela aurait été plus facile à accepter de le voir rater parce que c'était notre choix. Mais son geste partait d'une bonne intention, c'était pour mettre Dario en confiance. J'étais joueur, j'ai déjà connu ça. »
Carvalho : « J'ai joué 3 ans à Monaco, c'est un club particulier. Ici, tu sens l'histoire de l'OM. C'est un grand club, respecté, avec beaucoup de fanatiques ! Quand tout va bien, c'est magnifique, quand tout va mal, c'est difficile. C'est ce qui fait les grands clubs. » #TeamOM
Carvalho : «Au Real aussi, ça devient vite difficile de vivre avec la défaite. C’est le plus grand club où j'ai joué, tout est multiplié. Ici, on sent surtout que tout le monde aime le club, les gens sont passionnés, ils vivent pour le club, ils aiment parler, te dire de gagner.»
Carvalho : « C'est une atmosphère magnifique ! Quand je suis arrivé sur la pelouse, avant le coup d'envoi, face à Reims, j'ai senti qu'on allait faire de belles choses dans cette ambiance ! C'est beau de voir leur implication. » #TeamOM
Carvalho : « C’était le premier match. Tout le monde veut gagner. Il aurait mieux valu mal jouer et gagner. Mais tout le monde sait le moment que nous passons, c'est important d'être de notre côté. » #TeamOM
RC : «Certains supporters me préviennent déjà que si on ne gagne pas à Nice, ça va être difficile contre l’ASSE ! Je leur dis "doucement". Tout le monde veut que l'OM gagne, pour moi, c'est normal. Et je préfère avoir ce type de pression, plutôt que de ne pas en avoir du tout !»
Carvalho : « En tant que joueur, c'est mieux. À Monaco, je me mettais moi-même la pression pour me motiver et bien jouer, car je savais qu'il n'y avait pas beaucoup de supporters... Pas la peine ici, la pression arrive tout seul ! » #TeamOM
RC : «Alvaro a reçu un coup ce matin à l'entraînement, on verra. Nice aura beaucoup de confiance après avoir gagné ses deux premiers matchs. Ce sera un bon test pour nous. C'est une bonne équipe, avec un 4-3-3 intéressant. J'ai joué contre l'entraîneur aussi, mais j'étais jeune.»
Carvalho : « Ce sera à nous de faire de notre mieux, avec et sans ballon. Contre Nantes, ce n'était pas facile car les attaquants étaient forts physiquement. On doit garder notre état d'esprit. » #TeamOM
RC : «Mes meilleurs souvenirs de joueur ? Le titre de champion d'Europe, c'était incroyable. C'est l'accomplissement de ma carrière. Après ça, j'aurais pu arrêter. Je me le suis dit, j'étais heureux de finir comme ça. C'était un manque pour moi, et pour d'autres de la sélection.»
«J'avais déjà fait la finale de l'Euro en 2004 avec une grande et belle équipe. Pff... Rui Costa, Deco, Figo, Cristiano... En 2016, personne ne voulait qu’on gagne. On avait un grand groupe, on savait qu'on ne jouait pas bien, mais qu'il était difficile de nous mettre des buts.»
RC : «On a eu un peu de chance aussi, c'est important pour gagner. On en a eu avec ce moment où Gignac a touché le poteau. Après, il y a la victoire en EL. C'était la coupe UEFA contre le Celtic en 2003, avec Henrik Larsson en pointe. C'était mon premier trophée international.»
Carvalho : « Et puis la Ligue des champions, forcément. Pour gagner, tu dois arriver en finale. Et moi j'ai gagné dès ma première finale, avec Porto contre Monaco. C'était un rêve. »
Carvalho « J'ai joué contre beaucoup de grands joueurs ! Thierry Henry à Arsenal, quand les Gunners étaient trop forts, Ruud Van Nistelrooy avec Manchester United, Ronaldinho Gaucho, Messi... Après, j'ai joué avec Cristiano Ronaldo, 3 ans à Madrid et 10 en sélection. »
Carvalho : « Cristiano Ronaldo est le plus complet du monde : mentalement, physiquement, techniquement, il est toujours là. Il peut tout faire, il travaille plus que les autres, il mérite ce qui lui arrive. »
RC : «J’ai aussi adoré Didier Drogba ! En 2003, avec Porto, c'était la première fois que je jouais contre l'OM. Je ne le connaissais pas avant, je l'avais trouvé incroyable, vraiment très fort. Il m'a bluffé ! J'ai aussi beaucoup apprécié Van Nistelrooy, lui c'était la classe.»
«Les joueurs me demandent surtout qui sont les joueurs les plus forts contre lesquels j'ai joué. Ils ont commencé par me demander si j'étais dans le groupe en 2016 pour l'Euro. À ma grande surprise, Kamara a dit qu'il se souvenait de moi avec le numéro 6 et les crampons orange !»
