« QUE MAUDITE SOIT LA GUERRE », UN COLLECTIF SE MOBILISE CONTRE L'EMBRIGADEMENT DES JEUNES
#SNU #GuerreÀLaGuerre #DerDesDer #MortsPourRien #LeBruitDesBottes #11Novembre
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Nous commérons aujourd'hui la fin de la guerre de 14-18, l'une des plus atroces boucheries qu'ait connu l'humanité, une génération entière sacrifiée, et des traumatismes inouïs qui ont donné naissance aux totalitarismes.
En cette date symbolique, un collectif nantais a bravé le confinement pour protester contre l'embrigadement de la jeunesse par le Régime de Macron. Voici leur communiqué :
"En ce 11 novembre, maudissons l’embrigadement !
Le SNU, service national universel, qui entend embrigader la jeunesse dès l'âge de seize ans, n’est pas enterré. Celui ci deviendrait obligatoire pour toutes et tous afin de passer les examens et permis.
Le SNU, service national universel, qui entend embrigader la jeunesse dès l'âge de seize ans, n’est pas enterré. Celui ci deviendrait obligatoire pour toutes et tous afin de passer les examens et permis.
Pour réaffirmer notre antimilitarisme et le refus de l’embrigadement de la jeunesse, le collectif 44 contre le SNU fait ce clin d’œil à la statue « L’Epave », réalisée en 1926 par Paul Auban.
Dans le parc Marcel Schwob au-dessus de la carrière Misery, cette Bretonne maudissant la mer (qui lui a ravi son fils) a une copie presque conforme, « Picarde maudissant la guerre », réalisée par le même sculpteur et érigée à Peronne dans la Somme.
Rappelons que les femmes ont joué un rôle important dans le refus de la boucherie de 14-18.
Entre un camp scout et une cérémonie au garde à vous, Sarah El Haïry, – ex député du 44 – devenue sous ministre à la jeunesse et à l’engagement, considère toujours ce SNU forcé, en uniforme, encadré par des officiers, comme une parade aux maux de l’époque.
Il paraît inconcevable de confier à des militaires le modelage des esprits et l’info des adolescents, en les contraignant à un séjour militarisé parsemé d’un peu de vert, d'«éducation civique», et de nationalisme, associé à une session de travail gratuit sans protection sociale.
Outre son coût faramineux, alors que l'Éducation qu'il faut davantage financer, ce « dispositif » prétend utiliser la coercition pour servir l'engagement de la jeunesse.
Sans avoir besoin du SNU, la jeunesse s'engage, pour l'écologie, les droits, l'antiracisme... Elle se fait d'ailleurs souvent gazer et brutaliser. Décidément : le SNU, c’est toujours non !"
Contact en Loire-Atlantique : collectifcontrelesnu@gmail.com
@44Snu
Rappel : L'ntersyndicale de Jeunesse et Sport, Solidaires, ainsi que de nombreuses associations et collectifs se sont positionnés contre ce projet du gouvernement Macron.
@44Snu
Rappel : L'ntersyndicale de Jeunesse et Sport, Solidaires, ainsi que de nombreuses associations et collectifs se sont positionnés contre ce projet du gouvernement Macron.
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