Tel un locataire peu scrupuleux délogé de force et qui vandalise son appartement avant de partir, l'héritage du Président Trump laissera des traces : ici l'exemple du #pétrole en Alaska.
La semaine dernière (donc +/- 10 jours avant la fin de son mandat), l'administration Trump a attribué des concessions pour l'exploitation pétrolière dans la réserve nationale sauvage Arctique (ANWR) en Alaska, qui attisait les convoitises depuis les années 70.
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Point positif, que ce soit du fait de la demande pétrolière déprimée à cause de la pandémie ou des risques réputationnels à explorer et extraire dans cette zone, l'industrie pétrolière s'est montrée peu intéressée par ces enchères.
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Point négatif, l'Etat de l'Alaska (Alaska Industrial Development and Export Authority) a acheté la plupart des permis afin de les maintenir ouverts et pouvoir les sous-louer plus tard à l'industrie pétrolière si celle-ci devait finalement se montrer intéressée...
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La Russie investit dans l'extraction du pétrole en Arctique. Cette zone pourrait lui fournir 50 millions de tonnes de pétrole par an initialement, puis 100 Mt/an...
Cela représenterait 1 à 2% de la consommation mondiale de #pétrole.
Les entreprises pétrolières qui réduisent leurs investissements dans le pétrole et investissent dans d'autres énergies sont celles (surtout les majors privées internationales) qui ne parviennent plus à renouveler leurs réserves (BP, Total...).
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Les réserves sont aujourd'hui détenues à plus de 60% par des compagnies pétrolières nationales (Saudi Aramco, Iranian National Oil Company, Irak National Oil Company...).
Pour que le nucléaire puisse contribuer significativement à la lutte contre le changement climatique à l'échelle mondiale, les réacteurs à neutrons rapides seront indispensables.
En effet, si les réserves d'uranium sont loin de poser problème au niveau actuel de consommation, la situation pourrait changer si le parc nucléaire mondial devait être multiplié par un facteur entier dans les prochaines décennies.
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Or les réacteurs à neutrons rapides permettent d'utiliser tout l'uranium extrait et pas seulement les 0,7% d'uranium 235 (l'autre isotope, présent à 99,3%, est l'uranium 238).
Ci-dessous, la production électrique française des sept dernier jours (du vendredi 1 au jeudi 7 janvier).
Elle illustre, au-delà de l'intérêt discutable d'un tel objectif, la difficulté extrême que représenterait l'atteinte d'un système électrique 100% renouvelable.
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Pendant toute la semaine (et c'est encore le cas aujourd'hui), la faiblesse du vent a entraîné celle de la production éolienne, qui est restée inférieure à 3 GW, face à une capacité éolienne installée totale de 17,4 GW.
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Idem pour le solaire photovoltaïque. S'il est évident de dire qu'il ne produit pas la nuit (de 18h30 à 7h45 pour être précis), la puissance maximale atteinte à 13h (midi solaire) varie grandement : 3,3 GW jeudi mais 1,7 GW mardi... pour une puissance installée de 10,1 GW.
Contrairement au dioxyde de carbone (CO2) et au méthane (CH4), la vapeur d'eau ne s'accumule pas dans l'atmosphère. Sa concentration y dépend essentiellement de la température.
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Si la température augmente, de l'eau liquide est vaporisée. Si elle diminue, de la vapeur se liquéfie (rosée, pluie...), voire se condense (givre, neige...).
Ces procédés équilibrent la concentration atmosphérique en vapeur d'eau.
La chaleur perdue par les centrales électriques thermiques (ie fossiles, nucléaires et à biomasse) contribue-elle au réchauffement climatique ?
La réponse avec un petit calcul.
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Photo : centrale à #charbon de Taishung (Taiwan), la plus puissante du monde
On s'intéressera aux centrales fossiles et nucléaires (la biomasse ne représente pas grand-chose) en supposant un rendement de 40%, soit 60% de pertes thermiques.
Remarque : même si on prenait 100% de pertes, on verra ça ne change pas la conclusion.
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En 2019, ces sources d'énergie ont produit 19 700 TWh d'électricité dans le monde, soit 29 600 TWh de chaleur fatale (c'est-à-dire perdue).
Source : BP Statistical Review of World Energy 2020