Thread by @LCyclable

Pour visiter le musée Peugeot, même à vélo, il faut se mettre en mode voiture. La ville qui a vu grandir l’usine, a aménagé la ville de façon à vous y contraindre. #Montbeliard #Sochaux

L’entrée du musée Peugeot a une porte pour “piétons et vélos”, mais elle est fermée. Une fois passé à vélo par la “porte royale” de l’automobile, aucun arceau pour accrocher son vélo. Tout un symbole: “ici automobile”.

Le premier message à l’entrée du musée Peugeot: un hommage “au labeur d’hommes et de femmes qui souvent consacrent toute leur vie à l’industrie”. Bref: l’humain derrière les machines.

On s’en prend plein la figure au musée Peugeot. Magnifique ces voitures! Il ne faut juste pas en faire une habitude quotidienne pour tous les trajets. 😃

Voitures de course au musée Peugeot. A tomber par terre.

Les voitures d’antan étaient gigantesques, des SUV avant l’heure 😉

Peugeot fabriquait tout, même des radios, pince-nez et vélos. Ce sont les premières objets mis en valeur dans le musée Peugeot, pas les voitures.

Peugeot rimait avec vélo.

Touchant ces images de mondes qui se succèdent au musée Peugeot. On voit comment les piétons, vélos et chevaux ont petit à petit été chassés de la rue pour laisser la place entièrement à la voiture.

Vélos rapides au musée Peugeot.

Je roulerais bien sur un beau vélo Peugeot à la hollandaise, qu’ils sont beaux!

Qu’est devenu cet élégantissime tricycle de Peugeot qui donnerait l’autonomie à tant de personnes aujourd’hui en France?

Même le sol est beau au musée Peugeot. Il en fera rêver plus d’un.

Remplacez “automobile” par “vélo”, et Peugeot aura de nouveau un avenir radieux devant elle. 🚲

L’industrie automobile ne parle pas de “voiture” mais d’”évènement” ou du “plus beau rêve mécanique”. Elle a étouffé nous villes, mais elle continue à faire rêver les hommes.

“Voiture de l’année 1988”.

Au musée Peugeot on voit en boucle des pubs de voiture visant habilement à mettre en valeur les femmes, soit par un homme qui aime la voiture de sa femme, soit par une femme qui “défend” sa voiture. Objectif: faire de l’amour et de la dignité une affaire d’automobile.

Dans ce système commercial en périphérie qui enferme les gens impitoyablement dans l’idée “qu’il faut une voiture pour faire ses courses”, j’ai filmé le parking à vélo de E. Leclerc à Montbéliard. Le voyez-vous?

Les vélos roulent souvent dans la saleté que les voitures balaient sur le côté de la route. Cela peut être des bouts de verre… Merci à @Decathlon Montbéliard d’avoir sauvé notre voyage à vélo!

Grâce à cette petite configuration paysagée, monter sur une passerelle peut être fun pour le vélo comme pour le piéton.

Certaines villes favorisent le vélo en développant tout un réseau de véloroutes. Le cycliste se déplace sur son propre “réseau routier” avec ses propres passerelles où il ne croise pas de voitures. Un régal. #Mulhouse

Plus le vélo va vers l’est, plus le vélo a la priorité sur la voiture.

Ce voyage à vélo est aussi un voyage intérieur. Les paysages favorisent la méditation. Ils font ressortir des souvenirs et vous aident à prendre du recul, à revoir le sens de la vie, à rêver aussi. Un plaisir profond: se retrouver.

Je vous montre un espace apaisé, où le concept de “rue” pour la voiture a disparu. La voiture peut livrer des choses pendant certaines heures, mais le reste du temps l’espace public est un “espace public” et pas une route réservée à quelques personnes qui se déplacent en voiture.

Comment mettre le vélo en danger sur ce giratoire à Montbéliard et rendre la traversée impossible?

Plantez des haies énormes pour créer un #anglemort gigantesque dans lequel un éléphant pourrait disparaître et dessinez une piste cyclable sur le trottoir impossible de quitter.

Beaucoup de livreurs à vélo à Mulhouse. Pas de livreur à scooter en centre-ville, quel bonheur!

Le succès du vélo électrique à Mulhouse: ce vélo loué à 444€/an par l’agglomération. Pour motiver les employeurs à les louer pour leurs employés, l’agglomération leur offre des avantages fiscaux.

Beaucoup de rues piétonnes à Mulhouse, parfois avec des moyens très simples et efficaces.

Lorsque 4 arceaux à vélo ne suffisent plus, Mulhouse propose cette solution d’appoint (?)

A Utrecht on construit un quartier sans places de voitures individuelles et où les “rues” sont majoritairement réservées aux mobilités actives. Comme dans ce quartier à Mulhouse, où les enfants sont roi!

Signe d’une ville cyclable. #Mulhouse

Le mot “stationnement” est à préciser désormais, car il ne réfère pas uniquement au stationnement automobile!

Accueil vélo top à la gare de Mulhouse. Médiacycles répare et garde votre vélo (2€/jour), et loue des tricycles pour familles, personnes âgées ou à mobilité réduite, avec ou sans pilote (30€/jour sans pilote).

Centre de Mulhouse: les arceaux à vélo sont vidéosurveillés.

J’aime cet urbanisme aux rues colorées et avec des rebords chanfreinés. Ca change de ces affreux “canyons de bitume” noirs qui transpercent et stérilisent notre espace public, en chassant le vélo et la vie. #Mulhouse

Une vélorue à Mulhouse qui fonctionne peut-être car elle ne fait que 150m de long. On dit “vas-y, roule au milieu”, mais me sentirais mal à vélo captif devant le capot d’un SUV rutilant. Dommage d’avoir gardé cet aspect routier hostile.

Avant, la gare de Mulhouse ressemblait plutôt à une usine à voitures.

Aujourd’hui, c’est par le tramway, à vélo et à pied qu’on accède à l’entrée principale. Beaucoup plus agréable!

Au lieu d’enfermer la végétation derrière des grilles, on peut aussi l’entourer d’un superbe banc convivial. #Mulhouse

Avant, une vitrine était automatiquement cachée derrière des places de parking automobile. Heureusement les temps changent. #Mulhouse #velo

Moyen.

Si chaque propriétaire d’une porte d’entrée faisait un effort, la rue se transformerait en #streetart.

Le premier pas vers un carrefour sécurisé: “vélos, ne tournez plus avec les voitures car vous allez être dans leur angle mort, tournez plutôt en deux fois, comme sur un #carrefourneerlandais sur lequel même un enfant peur passer en toute sécurité”.

Le vélo comme variable d’ajustement: top niveau à #Pulversheim, où la bande cyclable soit s’arrête quand on a besoin de places de parking 🤯 soit on la met avec les piétons sur le trottoir. Bref, le vélo oui, mais pas vraiment.

Si la ville vous dit que poser des obstacles sur la route pour apaiser le trafic est “impossible”, suggérez-lui une astuce: par exemple faites comme si les passages piéton sont en train d’être peints 👌

Messages contradictoires:

le chef panneaux est anti-vélo, et le chef cédez-le-passage est pro-vélo.

L’agglomération de Mulhouse veut mettre les étudiants à vélo et fait appel à la solidarité citoyenne. 👌

Des arceaux vélo de qualité à la gare de Raedersheim: ça fait plaisir de voir que même nos vélos chargés tiennent debout sans problème.

C’est une maison bleue… 🎶

#Alsace #GrandEst

Soultz: le centre-ville a été refait joliment, mais avec une place quasiment entièrement sacrifiée au stationnement voiture. Aurait-on pu piétonniser la place? Je suis parti enquêter 😃 Spoiler: gros parking en ouvrage gratuit vide à 50m! (1/2)

A 150m de la place centrale de Soultz, presque entièrement sacrifiée au stationnement voiture, on trouve cette place de 158 places de stationnement vide (à 1 camping car près). 150m de marche, qui créeraient une place piétonne d’exception, tueraient-ils vraiment le commerce?

La véloroute #EuroVelo5 était trop mal indiquée à partir de Mulhouse vers Colmar, donc nous avons dû prendre les départementales et nous faire frôler à 70km/h. Un grand regret, qui donne envie de passer deux semaines pour régler ce problème de jalonnement définitivement. 🚲

Le réchauffement climatique sur le terrain: une catastrophe économique se dessine ici. Ces vignes ont l’air tout belles, mais un grand nombre d’entre elles est irrécupérable à cause de la météo trop changeante. “En 60 ans je n’ai jamais vu ça” disait notre hôte viticulteur.

En gare de Colmar, terre plus cyclable que la moyenne, on sent l’encadrement très strict des vélos. Je ne comprends pas pourquoi on n’a jamais dessiné une interdiction aussi grande pour la cigarette.

Ce système d’accrocher #monvelodansletrain abîme et voile les roues, surtout des vélos lourds comme le mien. J’ai “de la chance”: mon vélo est trop grand pour l’accrocher, le crochet étant trop bas. Je ne peux donc pas abîmer mon vélo 🤪.

La place devant la gare de Strasbourg devrait être renommée “Place du vélo”. 🚲😃

Circuler à Strasbourg signifie circuler entre les vélos garés et les cyclistes. J’y ai ressenti une bienveillance vis-à-vis des cyclistes, qui tranche avec la crispation et l’agacement dans le débat parisien. Une ville qui a clairement passé le cap culturel du vélo.

Pour humaniser ses rues, et supprimer le caractère routier peu accueillant, Strasbourg joue avec de la peinture, végétation, terrasses et stationnement vélo.

TRES appréciable à Strasbourg: l’absence de CHTOUNK!, ces affreux ressauts, à chaque intersection. Ailleurs, les villes disent “on doit créer des rebords pour guider le fil d’eau”. Strasbourg prouve que c’est complètement faux.

Dans un vrai centre piétonnier, les rues à l’ancienne - ces affreux serpents de bitume exclusivement pour la voiture et qui balaient les piétons contre les façades - ont disparu. La voiture qui y roule, pour une bonne raison, fait tache.

Même à Strasbourg il reste beaucoup à faire pour le 🚲. Cette bidirectionnelle centrale serpente agréablement dans le quartier, mais reste une solution peu intuitive. Le couloir de bus que le 🚲 doit emprunter n’est pas top non plus, et la piste à gauche(?!) on la voit trop tard.

Voici l’étape à sauter absolument dans l’évolution des routes départementales: ce n’est pas en dessinant ces pauvres bandes que vous mettrez les gens en selle. Au lieu de créer un terre-plein central qui colle les 🚘 contre les 🚲, on aurait pu faire des larges pistes latérales.