Jour 28 au procès des attentats du #13Novembre.
Aujourd'hui, la cour d'assises spécialement composée va commencer par entendre plusieurs otages qui ont fait face à deux terroristes du #Bataclan dans un étroit couloir, jusqu'à l'assaut final de la BRI.
LT @franceinter à suivre ici aujourd'hui.

@ChPiret fera les comptes-rendus 📻
@franceinter @ChPiret Plusieurs de ces otages avaient témoigné au micro de @franceinter avant le procès des attentats #13Novembre.
Je remets dans ce fil, les liens vers leurs témoignages.
@franceinter Grégory, 39 ans, était au concert des Eagles of Death Metal avec sa grande amie Caroline. Ils ont été pris en otages au balcon puis dans le couloir. Grégory s'était confié à @franceinter.
@franceinter @franceinter avait publié le portrait de Grégory.
Grégory va témoigner à la barre en ce jour 28.
#Procès13Novembre
franceinter.fr/justice/gregor…
@franceinter David Fritz Goeppinger a lui aussi été pris en otage dans ce couloir du #Bataclan. Avant, il s'était suspendu à une fenêtre au-dessus du passage St-Pierre-Amelot. A cru mourir. David s'était aussi confié à @franceinter
@franceinter David est là chaque jour à ce #Procès13Novembre. Depuis le premier jour. Sur le site de @franceinfo, il raconte son journal de bord. A lire.
francetvinfo.fr/faits-divers/t…
@franceinter Ces otages du couloir se sont baptisés les "potages". Contraction de "potes" et "otages", amis à vie après avoir frôlé la mort. C'est Marie qui a trouvé l'expression. Marie et Arnaud étaient eux aussi dans ce couloir. Ils ont témoigné pour @franceinter
@franceinter Le témoignage de Marie et Arnaud est aussi à écouter dans ce reportage grand format pour l'émission Interception.
"Les cicatrices du #13novembre
Arnaud a vu deux des terroristes du #Bataclan exploser autour de lui. Il est miraculé parmi les miraculés.
franceinter.fr/emissions/inte…
@franceinter Depuis le #13Novembre2015, les "potages" se réunissent régulièrement. @ChPiret a raconté sur @franceinter l'histoire de trois d'entre eux, David, Stéphane et Sébastien.
franceinter.fr/emissions/le-z…
L'audience reprend. Jour 28. #Procès13Novembre
Le président : "Nous allons aujourd'hui entendre des personnes qui étaient sur le balcon côté gauche" du #Bataclan.
#Procès13Novembre
Le président prévient qu'on verra une vidéo "avec des images assez fortes qui peuvent impressionner" : la vidéo filmée par Daniel Pszenny, journaliste au Monde, riverain du passage St-Pierre-Amelot. Il avait filmé une partie de l'attaque et des gens en train de fuir.
#13Novembre
Daniel Pszenny est à la barre : "Je suis journaliste depuis 1997. Dont 21 ans au Monde, que j'ai quitté en 2018". Il se présente devant la cour comme un homme de presse, d'abord. Il a été photographe reporter.
#Procès13Novembre
"Etre reporter photographe, c'est saisir l'instant décisif", dit-il. Ce soir-là du #13Novembre, "j'ai été témoin, acteur, victime et miraculé".
#Bataclan
Ce #13Novembre2015, il est chez lui, passage St-Pierre-Amelot, avec des fenêtres qui donnent sur le passage, petite rue pavée. Dans ce passage, des issues de secours du #Bataclan
Ce #13Novembre, il est seul chez lui. Travaille sur un article, tout en regardant un téléfilm. Et il entend des claquements. Se demande si cela vient du #Bataclan.
"En ouvrant ma fenêtre, je me rends compte que pas une bousculade, mais des gens affolés qui fuyaient en grand péril et ne me répondaient pas". Daniel Pszenny disait en filmant : "qu'est-ce qui se passe ?"
#13Novembre
#Bataclan
Daniel Pszenny a vu des images de "guerre" ce #13Novembre, des gens allongés sous les réverbères, et il entendait un père crier : "Oscar, Oscar !"
#Bataclan
Daniel Pszenny : "J'enregistrais ces grappes d'hommes et de femmes. Des gens s'écroulaient. Fuyaient un enfer".
#Bataclan #13Novembre
La cour projette les images du film de Daniel Pszenny. Cris déchirants, hurlements à l'écran. On entend des coups de feu. On voit des corps à terre. Vidéo très dure. Dans la salle, des proches de victimes mortes passage St-Pierre-Amelot.
#13Novembre #Bataclan
On entend de nouveaux coups de feu de l'intérieur du #Bataclan. Des gens fuient par grappes une sortie de secours. Enjambent les victimes à terre sur le bitume. On voit des gens accrochés aux fenêtres, suspendus dans le vide, au-dessus des corps et des coups. Cris.
#13Novembre
Cris partout dans le passage St-Pierre-Amelot. Daniel Pszenny en train de filmer ce #13Novembre répète : "qu'est-ce qu'il se passe ?" Au loin, quelqu'un dit "une fusillade". Un homme saute à cloche-pieds. Un autre homme tire une victime par terre qui semble inanimée.
#Bataclan
La vidéo a duré six minutes. Six minutes d'effroi. Daniel Pszenny précise que lui-même est choqué de revoir ces images qu'il a lui-même filmées.
#Procès13Novembre
Daniel Pszenny précise qu'il n'a jamais été reporter de guerre. Ce qu'il a filmé, des gens qui fuient une scène de guerre, en plein Paris.
#Procès13Novembre
Daniel Pszenny remercie le commissaire de la #BAC75N, le commissaire qui avec son brigadier est entré au #Bataclan au bout de dix minutes. Ils ont tué un premier terroriste : Samy Amimour. Après, le silence.
#13Novembre
Daniel Pszenny explique qu'il est ensuite descendu, a aidé un blessé dans le passage. Daniel Pszenny sent une brûlure. Il a été lui-même blessé. Il est certain que c'est un terroriste qui lui a tiré dessus depuis l'étage du #Bataclan. Daniel Pszenny a lui-même peur de mourir.
Daniel Pszenny raconte à la barre qu'il a perdu beaucoup de sang ce #13Novembre. Il pense mourir. Est chez une voisine, Estelle, avec le blessé Matthew. Il dit à sa voisine d'appeler sa femme absente ce soir-là. Daniel Pszenny l'avait épousée quelques semaines avant. #Bataclan
Daniel Pszenny est ému à la barre lorsqu'il parle. Ce #13Novembre où il pense mourir, il demande à sa voisine Estelle d'envoyer la vidéo à sa rédaction, Le Monde @lemondefr. Avant d'être blessé, il avait joint un rédacteur en chef.
#Bataclan
@lemondefr Daniel Pszenny raconte qu'il a vu la fin de l'assaut s'afficher sur l'écran télé des chaînes d'info continue, à quelques mètres du #Bataclan où il perdait de son sang.
#13Novembre
Le lendemain, Daniel Pszenny est opéré à l'hôpital Georges-Pompidou. La balle lui a brûlé un bout de bras. Il se retrouve à quelques chambres de Matthew, le blessé qu'il a aidé et qui sera sauvé.
#13Novembre #Bataclan
Daniel Pszenny : "La démocratie sera toujours plus forte que l'Etat islamique #EI"
#Procès13Novembre
Interrogé par le président, Daniel Pszenny précise que dans son relevé téléphonique, quand il prend la balle, "il est 22h01".
#13Novembre #Bataclan
Rappelons que l'attaque a commencé à 21h47, selon l'enquête. Les deux policiers héroïques de la #BAC75N sont entrés à deux à 21h56. Ont tué un premier terroriste sur scène. Puis les deux autres terroristes ont pris en otage, des gens qui étaient au balcon.
#13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger est appelé à son tour à la barre. Jeune homme aux cheveux bruns. Chemise à gros carreaux noirs et blancs, qu'il porte souvent.
#Procès13Novembre
David Fritz Goeppinger : "M. le président, mesdames et messieurs de la cour. Je suis parisien depuis peu. J'ai grandi en banlieue. Je suis né au Chili".
#Procès13Novembre
#Bataclan
David explique que ce #13Novembre, il va au #Bataclan avec des amis. Stéphane qu'il surnomme Bambi, Alix, Chloé, Guillaume. Ils vont au balcon.
David précise qu'il va assez vite aux toilettes. Entend des bruits suspects. Envoie un message à son père. Retrouve vite ses amis au balcon.
#13Novembre #Bataclan
David entend "les coups de feu de manière explosive, l'odeur de la poudre est ignoble", comprend tout de suite, n'est pas dans la sidération et dit à tout le monde de se coucher.
#Bataclan #13Novembre
David montre à l'écran la coursive dans laquelle il est. Il voit un homme en jogging avec une kalachnikov. Il reconnaît l'arme de guerre. Cherche une sortie. Croise des gens. Dont une femme enceinte qui lui dit : "est-ce que je peux sauter par la fenêtre ?"
#Bataclan #13Novembre
David explique à la barre, d'une voix extrêmement posée, comment il se suspend à la fenêtre. "Je fais 90 kilos, je me lacère les doigts, je me rends compte qu'il y a une femme qui crie".
#13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger fait projeter une image extraite de la vidéo qu'on a vue précédemment, tournée par Daniel Pszenny. Sur l'image, on voit David, dans le vide. Un autre homme à ses côtés. Il s'appelle Sébastien.
#Bataclan #13Novembre
De manière assez surréaliste, David Fritz Goeppinger dit à Sébastien de ne pas s'inquiéter, qu'ils réussiront à "aller boire des bières". La femme enceinte suspendue dans le vide crie. Sébastien l'aide.
#13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger retourne à l'intérieur du #Bataclan. Il montre à l'écran le balcon. Et les deux terroristes qui lui font face représentés par des numéros 1-Foued Mohammed Aggad. 2-Ismaël Mostefaï
#13Novembre
David Fritz Goeppinger explique que Foued Mohammed Aggad était appuyé contre la rambarde du balcon, et tirait sur la foule dans la fosse.
#Bataclan #13Novembre
David Fritz Goeppinger se souvient que Mostefaï disait : "Celui qui bouge, je le tue". Puis, après des tirs : "Je t’avais dit de pas bouger".
#Bataclan #13Novembre
David Fritz Goeppinger se rappelle que les terroristes parlent de la #Syrie. Lui demandent pour qui il a voté. Lui est alors Chilien et n'a pas voté.
#Bataclan #13Novembre
David Fritz Goeppinger dit que la première prise d'otages a dû durer sept huit minutes, puis il se souvient d'une explosion énorme : quand les policiers de la BAC tuent le terroriste sur scène, Samy Amimour. David sent alors le "blast", ses cheveux volent.
#13Novembre #Bataclan
Puis les otages sont amenés dans un couloir. Etroit couloir qu'on voit à l'écran. Un mètre cinquante de large, dix mètres de long.
David Fritz Goeppinger : "On avance mains sur la tête".
#Bataclan #13Novembre
David Fritz Goeppinger se souvient que le terroriste Foued Mohammed Aggad leur parlait un peu comme "à un pote". Pas Mostefaï. Il se souvient des rires des terroristes quand ils ont tiré par les fenêtres du couloir depuis le #Bataclan #13Novembre
David Fritz Goeppinger pense que c'est à ce moment-là qu'une de ces balles a blessé Daniel Pszenny passage St-Pierre-Amelot.
#13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger raconte l'arrivée de la #BRI. A l'époque, il ne sait pas ce qu'est la BRI. Il se souvient du très fort accent du policier qui leur demandait un numéro de téléphone, et le contraste entre l'accent chantant et la prise d'otages qu'ils vivaient au #Bataclan
David Fritz Goeppinger raconte à la barre l'homme "en costard" à côté de lui dans ce couloir. David lui prend la main. "Aujourd'hui, c'est un de mes plus grands amis, il s'appelle Stéphane". Stéphane écoute, sur le banc des parties civiles, entouré de ses proches.
#13Novembre
David Fritz Goeppinger se souvient que le terroriste Mostefaï semble avoir un ascendant sur l'autre, Foued Mohammed Aggad. Il se dit qu'il est le chef. Il pense à ses quatre amis dans le #Bataclan, il n'a pas de nouvelles, se dit que "tout le monde est mort".
#13Novembre
David décrit à la barre ce couloir. Etroit donc. Deux fenêtres. David assis "face à ma fenêtre", il voit un halo, une colonne de policiers passage St-Pierre-Amelot. Des policiers dehors : "rentre chez toi !" Il essaye de faire comprendre qu'il ne peut rien dire.
#13Novembre
Le terroriste Mostefaï met sa main sur l'épaule de David Fritz Goeppinger. Le met à un bout du couloir. Peu après, il y a l'assaut final de la BRI. David entend les 27 balles de kalachnikov que les terroristes tirent sur les policiers de la BRI.
#13Novembre
Pour David, "c'est un brouhaha ambiant". Son corps de 90 kilos est soulevé par le blast. David voit aussi l'énorme bouclier de BRI, le Ramsès, sur la tête de son amie Caroline. "J'entre dans une rage folle". Il la tire.
#Procès13Novembre
Puis David Fritz Goeppinger raconte sa sortie du #Bataclan. Il retrouve ses amis sains et saufs. Il a envie de pleurer, de tomber dans les pommes. Et ressent une culpabilité : est-ce que je n’ai pas collaboré ? Est-ce que je n’ai pas participé ?"
#13Novembre
David Fritz Goeppinger termine sa déposition par "le discours d'un grand homme Chilien, parce que je suis Chilien". Et David Fritz Goeppinger cite le dernier discours de Salvador Allende.
#Procès13Novembre
David Fritz Goeppinger cite donc Salvador Allende : "La honte tombera sur ceux qui ont trahi leur conviction... L’Histoire ne s’arrête pas, ni avec la répression, ni avec le crime".
#Procès13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger conclut : "L’humanité avance vers la conquête d’une vie meilleure". Et David précise que c'est le discours de Salvador Allende du 11 septembre 1973.
#Procès13Novembre #Bataclan
David Fritz Goeppinger répond ensuite à plusieurs questions du président et dit que "le travail de la BRI a été exemplaire, il y a un truc primordial de nous garder en vie".
#Procès13Novembre
#Bataclan
Les otages de ce couloir du #Bataclan vouent une immense admiration et vouent une reconnaissance éternelle aux policiers de la BRI. Certains ont d'ailleurs des liens amicaux avec leurs sauveurs.
#13Novembre
Je remets ici le lien vers ce que @franceinter avait publié sur les hommes de la BRI.
franceinter.fr/justice/les-ga…
@franceinter Et revoilà le témoignage d'un des policiers de la #BRI qui a mené l'assaut face aux terroristes du couloir. Il se surnomme Titi. Et s'est confié à @franceinter
@franceinter Et revoici le témoignage de Christophe Molmy, qui était alors patron de la #BRI. C'est lui qui a dirigé l'assaut final de la #BRI au #Bataclan.
@franceinter David Fritz Goeppinger est interrogé par des magistrats de la cour sur l'appel à "Souleymane", des deux terroristes qui l'ont pris en otages. Qui est ce "Souleymane" ? Cela reste l'un des mystères de cette colossale enquête.
#Procès13Novembre
David Fritz Goeppinger a en tout cas le sentiment que les 2 terroristes qui l'ont pris en otage ne se connaissaient pas ou peu, et ont eu besoin à un moment d'avoir l'avis de ce "Souleymane". Un des terroristes dit finalement : "On va faire à notre sauce".
#Bataclan #13Novembre
L'un des avocats généraux demande à David Fritz Goeppinger si les terroristes du #Bataclan disaient "Souleymane" ou "Abou Souleymane".
"Souleymane", dit David.
#Procès13Novembre
David Fritz Goeppinger quitte la barre et cède la place à Grégory. Ils se serrent dans les bras.
#Procès13Novembre
Grégory est à la barre. Chemise bleu foncé, écharpe bordeaux et grise, lunettes, yeux bleus très clairs, cheveux grisonnants.
#Procès13Novembre
Grégory raconte que c'est son amie Caroline qui lui avait offert ce billet pour le concert des Eagles of Death Metal. Cadeau pour son anniversaire. Ils étaient au balcon. 3e rang à côté de la console.
#Bataclan #13Novembre
Aux premiers tirs, Grégory pense à un show pyrotechnique, et il réalise que c'est un attentat quand il voit les musiciens lâcher leurs instruments, regards de peur dans les yeux.
#Bataclan #13Novembre
Grégory regarde la fosse. Voit le chaos. Puis les gens fuient le balcon. Ils font les morts avec Caro. Puis Grégory voit un battant de la porte qui s'ouvre, un homme armé. Il pense mourir.
#Bataclan #13Novembre
Grégory : "puis une voix, debout". Deux fois, le terroriste lui dit "debout". C'est le terroriste Ismaël Omar Mostefaï. Qui ajoute : "Pourquoi tu prends tes affaires ? T'en as plus besoin, tu vas mourir !"
#Bataclan #13Novembre
Grégory se souvient que les deux terroristes, Mostefaï et Mohammed Aggad vont "prendre plaisir à tuer" les gens dans la fosse, "on voit qu'ils sont entrainés".
#Bataclan #13Novembre
Grégory a le sentiment que les terroristes étaient "comme dans un jeu vidéo mais une réalité, ils visent, ils tuent". A un moment donné, les terroristes leur parlent de la #Syrie et de François Hollande.
#Bataclan #13Novembre
Puis Grégory entend une explosion. C'est le moment où le troisième terroriste, sur scène, est mort. Mais Grégory ne comprend pas sur le moment. Les deux autres sont satisfaits, disent : "il s'est bien battu"
#Bataclan #13Novembre
Ensuite, les deux terroristes disent à Grégory et son amie Caro de se dépêcher, les emmènent dans un couloir. Depuis les fenêtres de ce couloir, un terroriste vise, tue, rigole. Et dit "je l'ai eu". Il a visé dehors.
#Bataclan #13Novembre
Grégory se retrouve assis à côté de son amie Caroline sous les fenêtres. Foued Mohammed Aggad lui dit : "eh toi, le grand, tu vois la sacoche ?" La sacoche est sur le bord de la rambarde sur le balcon. Le terroriste a ordonné : "tu cours la chercher, sinon je te tue"
#Bataclan
Grégory court. Retourne sur le balcon où il n'y a plus un bruit. Voit la fosse. L'horreur. Revient dans le couloir, donne la sacoche aux terroristes, et ils lui ordonnent de répéter désormais tout ce qu'il entend.
#13Novembre #Bataclan
Grégory est assis dos à la porte. Et doit répéter ce qu'il entend. Grégory entendait des gens agoniser. "C'est ce qu'on vit en #Syrie" lui réplique un terroriste.
#Bataclan #13Novembre
Grégory ne dit plus tout ce qu'il entend. Il ne dit pas par exemple les bruits de pas qui s'approchent, l'arrivée des policiers de la BRI. Vers 23h. La BRI découvre que des otages sont derrière cette porte du couloir.
#Bataclan #13Novembre
Les deux terroristes qui ont demandé à Grégory de tout répéter lui font crier de ne pas avancer, qu'ils sont 20 otages et que les terroristes ont des explosifs.
"Je ne sais pas si je dois dire "on""précise Grégory, dans la difficile position de l'otage porte-parole.
#13Novembre
Grégory se souvient que les terroristes demandent alors des talkies-walkies à la police. Les otages font remarquer qu'ils ont des téléphones.
#13Novembre #Bataclan
Les terroristes du couloir prennent justement les téléphones des otages. Grégory n'a pas envie de donner le sien. Ils lui font vider son sac. Prennent un parapluie.
#Bataclan #13Novembre
Les terroristes demandent aussi qui est avec qui. Deux cousins disent qu'ils sont ensemble. Un terroriste :"on va les faire flipper", menace d'en égorger un et de le balancer par la fenêtre.
#Bataclan #13Novembre
Grégory pense à sa mort. Il pense aussi que cette prise d'otages va être interminable. "Je pense à #Merah". La négociation entre Mohammed Merah et le RAID avait duré plus de 30 heures en mars 2012 à Toulouse.
#Procès13Novembre
Ce #13Novembre2015, quand Grégory entend les premiers coups de feu derrière la porte, à 00h18, il est du coup surpris. Une balle traverse d'ailleurs la porte entre sa tête et celle d'une autre otage, Marie.
#Bataclan
Grégory se souvient que les terroristes eux aussi ont l'air surpris par l'assaut de la #BRI. Grégory : "Aggad crie".
#13Novembre #Bataclan
Grégory voit l'énorme bouclier de la #BRI. "Les balles fusent au-dessus de nos têtes". Grégory perd ses sens, déboussolé par les grenades. L'odeur de la poudre dans sa bouche le désoriente aussi. "Il y a de la poussière partout"
#13Novembre #Bataclan
Grégory voit la Ranger d'un policier sur la tête de son ami Caro. Il crie de dégager. Ils sont extraits du couloir. Sains et sauf. On dit à Grégory de ne pas regarder la fosse. Il voit. Sort du #Bataclan #13Novembre
Dehors, Grégory fume une cigarette. Appelle son frère. Retrouve son amie Caro. Se retrouve dans un restaurant japonais transformé en hôpital de campagne. Découvre les autres attentats du #13Novembre
#Bataclan #terrasses #StadedeFrance
A l'hôpital de la Pitié Salpêtrière, on dit à Grégory qu'il a des éclats dans le bras. Et quelqu'un lui demande d'où il vient ? "On dit prise d'otages au #Bataclan" Le médecin lui dit qu'il n'y a pas eu de prise d'otages. "On est à la rue", dit Grégory.
#13Novembre
Le lundi suivant, les médecins se rendent compte qu'il est "polycriblé". Il est opéré deux fois. Mais certains ne peuvent être enlevés.
Grégory : "Je vis avec une quinzaine d'éclats dans le corps".
#13Novembre #Bataclan
Grégory termine ainsi :"Je voudrais remercier des gens que je considère comme des héros, la #BRI. Je sais qu’ils ont été critiqués. Mais la seule raison pour laquelle je suis ici aujourd’hui, c’est que le vendredi 13, la BRI m’a sauvé la vie".
#13Novembre #Bataclan
Grégory ajoute : "J’ai une pensée pour le chef de la #BRI", Christophe Molmy, qui a dirigé l'assaut final au #Bataclan
#13Novembre
Grégory dit aussi que "ça va mieux aujourd'hui", "c'est le travail qui m'a aidé à sortir la tête de l'eau". Sa psy, aussi.
#13Novembre #Bataclan
Interrogé par la cour, Grégory se souvient que le terroriste Mostefaï était "posé", tuait en souriant. "Mohammed-Aggad "était stressé, il pouvait se faire sauter à tout moment, je le voyais comme un mercenaire, il me faisait peur"
#13Novembre #Bataclan
Le président lui demande ce qu'il fait actuellement.
Grégory sourit : "Je viens de boucler une boucle".
Début novembre 2015, il avait postulé pour le poste de ses rêves, n'a pas eu le poste lors de l'entretien après les attentats. "J'avais pas la tête à ça".
#13Novembre #Bataclan
Grégory vient d'être recruté dans la société de ses rêves, il y a été en mission pendant trois ans, et "je l'ai intégrée en juin, pour moi, ça fait partie de ma reconstruction".
#13Novembre #Bataclan
Le président l'interroge sur son état physique.
Grégory a toujours des éclats dans le corps.
Mais résume surtout : "Je suis vivant".
#13Novembre #Bataclan
Une magistrate de la cour lui demande comment les otages ont réagi pendant deux heures dans ce couloir et ce huis-clos avec deux terroristes.
Grégory : "On s'est tous un peu sauvé la vie, personne n'a craqué".
#Bataclan #13Novembre
Le seul moment tendu, raconte Grégory, quand un terroriste a tiré tout près de la tête d'un otage.
#13Novembre #Bataclan
Grégory se souvient de l'accent de sud ouest du policier de la BRI derrière la porte qui demande un numéro de téléphone. "Ça nous a fait sourire". Grégory regrette de l'avoir dit dans un documentaire télé, dit qu'il ne voulait pas blesser, avec cet accent.
#Procès13Novembre
Grégory précise : "Dans cette horreur-là, c'est un moment qui nous a fait souffler".
Le président, plein d'humour : "ça fait souffler souvent les accents". Le président Périès qui a lui-même un léger accent du sud-ouest.
#Procès13Novembre
Et le président Périès suspend l'audience un moment.
#Procès13Novembre
L'audience reprend. Caroline s'approche de la barre. Caroline est en fauteuil roulant. Caroline est la grande amie de Grégory qui vient de témoigner.
#Procès13Novembre
Caroline, petite voix douce, explique que ce concert des Eagles of Death Metal était son cadeau pour son ami Grégory. "Ça devait être très festif".
#13Novembre #Bataclan
Caroline était donc avec Grégory au balcon. Troisième rang. Premiers tirs. Elle croise le regard d'une femme "plein d'effroi". Elle se dit qu'il faut "se cacher derrière nos fauteuils".
#13Novembre #Bataclan
Caroline : "Un moment, Grégory me dit Caro, Caro, c'est un attentat !" Elle ne comprend pas de quoi il parle. "Il passait son temps à regarder ce qu'il se passait". Elle avait peur qu'il se prenne une balle.
#13Novembre #Bataclan
Un des terroristes s'approche d'eux. Caroline tente de lui parler : "Je lui ai dit que j'avais un handicap et que je pouvais pas me lever. Il m'a dit qu'il en avait rien à foutre et qu'il fallait me lever".
#13Novembre #Bataclan
Caroline est avec les deux terroristes au balcon. Mostefaï, grand. Mohammed-Aggad, petit.
"Le grand est resté avec nous. Le plus petit courait à gauche à droite, comme possédé, il tirait le pied sur la balustrade".
#13Novembre #Bataclan
Puis cette explosion, au moment où les deux policiers de la BAC tuent le troisième terroriste sur scène. "Y avait comme de la neige" se souvient Caroline.
#13Novembre #Bataclan
Puis ils vont dans le couloir. "A un moment, Mostefaï lui dit eh toi là-bas, couvre-toi !" Caroline explique que son t-shirt était "lâche" "j'avais une épaule un peu nue". Elle s'est entendue dire : "excusez-moi".
#13Novembre #Bataclan
Caroline : "On avait chacun une tâche. Grégory était chargé de crier à travers la porte. Moi, regarder à travers le plafond". Au-dessus du plafond, les combles, avec en fait des dizaines de gens cachés.
#13Novembre #Bataclan
Caroline : "Une bonne partie du temps, Aggad était accroupi à côté de moi", elle sentait le canon de son arme près d'elle.
#13Novembre #Bataclan
Caroline note qu'ils essayaient de parler arabe sans le maîtriser, alors ils parlaient en français. Caroline sentait aussi une certaine improvisation des terroristes dans ce couloir.
#13Novembre #Bataclan
Caroline : "Ils ont tenté de négocier, mais j'ai senti qu'ils avaient rien à négocier".
#13Novembre #Bataclan
Caroline raconte l'arrivée de la #BRI. Le bouclier qui lui tombe dessus. "L'assaut était d'une violence inouïe. Le souffle de l'explosion de l'un des terroristes. Indescriptible".
#13Novembre #Bataclan
Caroline raconte la sortie du #Bataclan : "c'était trop". Trop de voir ces corps. Dehors, elle retrouve Grégory, qui pleure. Arnaud pleure aussi. Arnaud était un autre otage du couloir, le mari de Marie. "Arnaud disait un terroriste m'a explosé dessus".
#Bataclan #13Novembre
Caroline répétait : "on est en vie", et n'arrivait pas à pleurer. Dans la nuit, elle est entendue par la BRB. La brigade de répression du banditisme. Toutes les brigades ont été sur le pont cette nuit du #13Novembre
Le retour du travail est dure. Zéro compassion et même suspicion de ses collègues. On ose lui dire : "Je vous trouve irritable, vous voulez pas aller voir un psy ?" Caroline doit s'arrêter. Est épuisée pendant longtemps.
#13Novembre #Bataclan
Six ans après, Caroline dit : "Mon corps a lâché !" Sa maladie neuro musculaire à évolution lente normalement s'est accélérée avec le stress. Caroline est en fauteuil. "Mais en convalescence, je compte remarcher".
#13Novembre
Le président lui pose des questions : "Chacun essayait de garder son calme ?"
Caroline : "Tout le monde gardait son calme"
#13Novembre #Bataclan
Le président lui demande si elle a été blessée ?
Caroline a reçu quelques éclats, et quelques points de suture. "Moi, c'est rien, je me permettrai pas de dire que j'étais blessée" dit-elle, en souriant, voix posée, grande force, dans son fauteuil roulant.
#13Novembre
Et Caroline quitte la barre, et retourne près des bancs des parties civiles, où sont assis plusieurs des "potages", ces "potes"-"otages" ainsi qu'ils se surnomment, les miraculés du couloir du #Bataclan le #13Novembre
Arrive à la barre un autre "potage", Sébastien : "Je suis venu habiller dans ce qui aurait pu être ma dernière tenue, je l'ai gardée". Sébastien porte une chemise à carreaux noirs-blancs et rouges, chemise Brooklyn, ouverte sur t-shirt noir.
#13Novembre #Bataclan
Sébastien a un petit accent chantant. Raconte qu'il a été prof de français à Bilbao, a été confronté au terrorisme en Espagne, et au #Bataclan, a tout de suite compris l'attentat. Il était dans la fosse.
#13Novembre
Sébastien, dans la fosse : "J'ai rampé. J'ai envoyé deux textos, un à mon ancienne petite amie. Se trouve sur le mauvais chemin pour s'échapper, pas d'issue de secours, se retrouve accroché à la fenêtre.
#13Novembre #Bataclan
Sébastien : "Je me suis accroché à la fenêtre. On ne pouvait pas sauter. C'était le désespoir".
#13Novembre #Bataclan
Sébastien veut se faire invisible. Il est près de la femme enceinte, accrochée. Et de David Fritz Goeppinger, qui a témoigné aujourd'hui.
Sébastien : "Les mains de cette femme enceinte ont commencé à glisser, et là, j'ai fait ce que tout le monde aurait fait à ce moment-là. Elle criait qu'elle allait lâcher. Je me suis découvert un bras fort et elle aussi l'était"
#13Novembre #Bataclan Il l'aide.
Sébastien : "J'ai vu Mostefaï pointer le bout de la kalach dire venez avec nous, descendez de là ! Je voulais balancer un coup de pied". Il ne le fait pas.
#13Novembre #Bataclan
Sébastien : "Je suis le premier à répondre au terroriste. J'avais les cheveux longs, ça m'a valu le surnom du "libyen". Par la suite, j'ai été un peu porte-parole"
#13Novembre #Bataclan
Comme David, Sébastien s'est senti un peu coupable d'avoir "collaboré". "J'ai passé ma soirée à dire aux policiers de reculer sinon les terroristes allaient se faire exploser". Sébastien précise qu'il ne voyait pas les gilets mais les kalachnikovs.
#13Novembre #Bataclan
Sébastien, à la barre, dit qu'au moment où il entend les balles siffler au-dessus de sa tête (quand il était encore dans la fosse), et qu'il entendait les terroristes parler de #Syrie, il s'est dit "la France est allée trop loin". Il pensait à l'intifada.
#Procès13Novembre
Pour autant, Sébastien précise que évidemment, il ne justifie pas les attaques. La vengeance, ça devrait pas exister, surtout pas au nom de la religion. Je demande que justice soit faite".
#Procès13Novembre
Sébastien veut terminer par des "remerciements chaleureux, éternels à la #BRI. Ce sont nos héros.
Et le commissaire de la #BAC", la #BAC75N.
#13Novembre #Bataclan
Sébastien : "Et je veux remercier mes "potages", encore plus efficaces que n’importe quel psy."
#13Novembre #Bataclan
Sébastien remercie aussi @lifeforparis
Il y a rencontré sa compagne, elle aussi rescapée d'attentat.
#13Novembre
Sébastien veut conclure avec un mot que lui a dit sa maman ce matin, inspiré du "Vous n'aurez pas ma haine", de Antoine Leiris -qui a perdu la femme de sa vie au #Bataclan
A la barre, Sébastien dit à l'adresse des terroristes : "Vous n'aurez pas notre joie".
#Procès13Novembre
Avant le #13Novembre, Sébastien était journaliste et c'était son rêve. Qu'il a dû abandonner. Trop lourd, après l'attentat au #Bataclan
Me Ronen, l'avocate de Salah #Abdeslam interroge Sébastien sur ce qu'il a dit : "La France a été trop loin". Sébastien ferme les yeux pour répondre. Parle de ses conflits intérieurs. "La situation internationale a pour moi des responsabilités partagées."
#13Novembre
Sébastien : "Tout n'est pas blanc, tout n'est pas noir".
Il attend "avec intérêt" le témoignage de François Hollande.
#Procès13Novembre
Sébastien avait confié son #13Novembre au micro de Paul Ferrier @FerrierPaul9 pour l'émission Interception de @franceinter.
"Retour au #Bataclan".
Sébastien racontait son premier retour à Paris, un an après l'attentat.
Podcast ici. franceinter.fr/emissions/inte…
@FerrierPaul9 @franceinter Et Sébastien quitte la barre.
#Procès13Novembre
Marie et Arnaud arrivent à leur tour à la barre. Ce qui n'était pas prévu. Eux aussi ont été pris en otages dans le couloir. Ils avaient laissé leurs fillettes en garde.
#13Novembre #Bataclan
Arnaud est donc celui qui a vu les deux derniers terroristes mourir dans l'assaut final de la #BRI. Il était dans l'escalier au bout du couloir quand un terroriste a déclenché son gilet explosif. Arnaud est vraiment un miraculé.
#13Novembre #Bataclan
Je remets ici, le témoignage de Marie et Arnaud qui s'étaient confiés à @franceinter ici.
A la barre, Arnaud raconte le moment où le terroriste ouvre ses bras pour activer le détonateur, "il a sauté dans l'escalier", "je pouvais pas rester trop près, je savais qu'il allait exploser".
Le président : "et comme blessure, vous avez eu quoi ?"
#13Novembre #Bataclan
Arnaud explique qu'il a été à peine éraflé. Et tient à dire à la barre que contrairement à d'autres victimes du #Bataclan, il a eu "la chance de ne pas baigner dans le sang des victimes, juste les restes de terroristes".
#13Novembre
Et Arnaud et Marie quittent la barre.
#Procès13Novembre
Arrive William, réserviste de la gendarmerie nationale, qui connaissait le risque terroriste. S'était retrouvé le 9 janvier 2015, réserviste appelé à Dammartin-en-Goële dans l'imprimerie où s'étaient retranchés les frères Kouachi, auteurs des attentats à #CharlieHebdo
Ce #13Novembre2015, William habitait passage St-Pierre-Amelot. Il regardait le foot avec sa compagne qui joue dans un club. Puis ils entendent du bruit. Voient un mouvement de foule. Reconnaît les kalachnikovs.
A 21h48, William appelle le 17. Explique ce qu'il se passe. Les trois terroristes du #Bataclan sont entrés dans la salle de spectacle une minute plus tôt.
#13Novembre
William est sur son balcon. Voit un homme allongé qui semblait blessé et tentait de se mettre sur son flanc gauche. Il veut l'aider. Demande à sa femme son gilet pare-balles. Sa femme ne veut pas. ll l'embrasse et y va, avec un voisin du passage St-Pierre-Amelot.
#13Novembre
William : "Je rejoins l'homme qui était blessé, il était encore vivant. Je lui ai dit qu'on allait le mettre à l'abri. Il marmonnait. Il perdait beaucoup de sang".
#13Novembre #Bataclan
William : "Nous avons décidé de mettre la victime à l'air dans la résidence numéro 10. Nous l'avons traînée sur quelques mètres. Et là, des tirs proches, soutenus et directement dans le passage nous ont fait lâcher le blessé. Je n'oublierai jamais cet instant".
#13Novembre
William est au bord des larmes. Pense à la "solitude" extrême qu'a dû ressentir cet homme blessé, puis abandonné. Mais William espère que dans cette nuit d'horreur, cet homme grièvement blessé a pu ressentir un peu d'humanité avant de mourir.
#13Novembre
A la barre, William dit des "excuses" aux deux petites filles de cet homme, qui était un jeune père de famille.
Cet homme avait 43 ans.
Il s'appelait Guillaume Barreau-Decherf.
Il était l'un des journalistes rock les plus reconnus.
#Procès13Novembre
Dans la grande salle d'audience, Carine, la femme de Guillaume Barreau-Decherf, son père, son frère, des proches. Ils écoutent, très dignes.
#Procès13Novembre
L'audience s'achève ainsi ce soir.
Jour 28. #Procès13Novembre
Compte-rendu web @franceinter à suivre et à écouter dans le journal 📻de 19h.
Voici le compte-rendu web @franceinter du jour 28 au #Procès13Novembre. Avec les dessins de Valentin Pasquier @ValPSQR
franceinter.fr/justice/proces…

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15 Oct
Jour 26 au procès des attentats #13Novembre.
Aujourd'hui, la cour va notamment entendre plusieurs victimes étrangères qui étaient au #Bataclan.

LT @franceinter sur ce fil aujourd'hui.

Et @ChPiret à la radio dans le #1314 et les journaux 📻 du soir.
@franceinter @ChPiret Voici le compte-rendu web @franceinter du jour 25 avec les dessins de Valentin Pasquier @ValPSQR franceinter.fr/justice/proces…
L'audience reprend. Jour 26. #Procès13Novembre
Read 151 tweets
14 Oct
Jour 25 au procès des attentats du #13Novembre.
Aujourd'hui, la cour doit entendre des survivants du #Bataclan. Dont @EDomenach. Et des proches de victimes tuées.
Aujourd'hui, c'est @ChPiret qui LT.

Et je suis à l'antenne pour les comptes-rendus radio 📻

Voici le compte-rendu @franceinter du jour 24. Avec les dessins de Valentin Pasquier @ValPSQR
franceinter.fr/justice/proces…
@franceinter Et je remets le lien vers le podcast @franceinter de l'émission #Interception
"Les cicatrices du #13Novembre"
Avec parmi les survivants qui témoignent,
@EDomenach qui sera à la barre tout à l'heure en ce jour 25.
#proces13novembre franceinter.fr/emissions/inte…
Read 5 tweets
13 Oct
Jour 24 au procès des attentats du #13Novembre. Une quinzaine de survivants du #Bataclan doivent encore témoigner à la barre aujourd'hui, mais aussi des proches de victimes tuées le #13Novembre2015.
Le LT@franceinter est aujourd'hui sur ce fil.

Et aujourd'hui c'est @ChPiret pour les comptes-rendus 📻 de ce #procès13novembre
@ChPiret Voici le compte-rendu web @franceinter du jour 23 #procès13novembre par @ChPiret. Avec les dessins de Valentin Pasquier @ValPSQR.
franceinter.fr/justice/proces…
Read 145 tweets
11 Oct
Semaine 6, jour 22 au procès des attentats du #13Novembre. Toute la semaine, la cour va entendre des survivants du #Bataclan

LT @franceinter sur ce fil aujourd'hui.

Et @ChPiret à la 📻 pour les comptes-rendus à l'antenne.
@franceinter @ChPiret Pour retrouver le compte-rendu web du jour 21 par @ChPiret, c'est ici :
franceinter.fr/justice/proces…
Avec les dessins de Valentin Pasquier.
L'audience reprend. Avec comme presque chaque jour, un nouvel interprète qui prête serment devant la cour.
Egalement une nouvelle constitution de parties civiles. On en est à plus de 2200 déclarées à ce procès #13Novembre
Read 174 tweets
7 Oct
Jour 20, semaine 5, au procès des attentats du #13Novembre. Aujourd'hui, la cour d'assises doit entendre une quinzaine de survivants du #Bataclan. Elle entendra pendant trois semaines consécutives, des rescapés et familles endeuillées du Bataclan.
Parmi ceux qui vont témoigner aujourd'hui, plusieurs survivants ont perdu à leurs côtés, dans la fosse du #Bataclan, ou au bord, un amoureux, une amoureuse, un frère.
#13Novembre
Le LT @franceinter de ce jour 20 est à suivre sur ce fil.

@ChPiret fera aujourd'hui les comptes-rendus radio 📻

Voici son compte-rendu web du jour 19. Avec les dessins de Valentin Pasquier.
franceinter.fr/societe/proces…
Read 175 tweets
5 Oct
Jour 18 au procès des attentats du #13Novembre.
Aujourd'hui, la cour va entendre des proches de victimes décédées à la Belle Equipe. Et des survivants du Comptoir Voltaire.

Live-tweet @franceinter à suivre sur ce fil.

@ChPiret fera les comptes-rendus 📻aujourd'hui.
@franceinter @ChPiret Pour retrouver le compte-rendu du jour 17, c'est ici.
Par @ChPiret avec les dessins de Valentin Pasquier @ValPSQR.
franceinter.fr/justice/jour-1…
@franceinter @ChPiret @ValPSQR L'audience reprend. Jour 18. Semaine 5.
#proces13novembre
Read 144 tweets

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