Si l'inflation des prix à la consommation retourne à 2% comme le pensent les banques centrales, alors
1/ sans inflation négative (baisse des prix), les hausses records de 2021 impacteront pour toujours notre pouvoir d'achat (sauf pour ceux dont les revenus ont suivi l'inflation)
2/ une inflation officielle maîtrisée est un chèque en blanc donné aux banques centrales pour injecter toujours plus sur les marchés financiers et ainsi augmenter les inégalités de richesse.
Sans l'inflation du pauvre qui consomme, l'inflation du patrimoine des riches continuera
3/ les ultra-riches pourront s'acheter ce qui reste à acheter par la dette facile permise par les politiques des banques centrales, et continuer à privatiser les richesses et ce qui reste de services publics (hôpital, écoles, routes nationales...)
4/ nous risquons alors de nous diriger vers un monde où les frustrations sociales seront étouffées par la violence (type gilets jaunes puissance 10), ou par le chantage autoritaire du type que nous vivons actuellement avec le pass vaccinal (privation des libertés, crédit social).
On en vient à préférer une inflation non maîtrisée par les banques centrales qui les obligerait à agir en augmentant les taux d'intérêts et en fermant les vannes du robinet monétaire ouvert sur les marchés financiers
-> crise financière et économique assurée & instabilité sociale
Avant de repartir sur des bases nouvelles, il semblerait que nous aurons à payer d'une manière ou d'une autre notre collaboration avec le système financier, qui nous a amadoué par la consommation qui assouvit nos désirs, pour s'accaparer au final nos richesses et nos libertés.
Tout cela a été permis grâce à notre abrutissement : la capitalisme usuraire a fait de nous des êtres portés par les désirs matérialistes, dénués de toute profondeur spirituelle. Nous sommes aussi à blâmer pour avoir laissé les cupides nous corrompre en détruisant nos valeurs.
Nous avons laissé une caste de cupides s'accaparer nos libertés et nos richesse tout en détruisant l'humain et la planète, avec notre consentement complice. Nous en paieront le prix, sauf si quelques consciences décident de s'éveiller et de reprendre le contrôle sur la situation.
*richesses
*paierons
...désolé
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Les actions #lvmh rapportent 150 millions par mois à Bernard #Arnault (1.8 milliards par an).
Il peut en vendre par bloc quand il veut via une banque d'investissement. #Besoz a vendu pour des milliards de $ de ses actions #Amazon sans avoir d'impact sur le cours.
Bernard #Arnault peut utiliser aussi ses actions #lvmh comme collatéral pour emprunter toujours plus de l'argent pas cher via ses holding personnelles et faire de l'effet de levier. Parfois même pour acheter les propres actions de lvmh.
Si les actions #lvmh de Bernard #Arnault sont un patrimoine virtuel, pourquoi dépense-t-il des milliards par an via ses holdings personnelles ou via lvmh pour les racheter ?
Villeroy de Galhau, ex PDG de #Cetelem, terreur des mères isolées qu'il égorgeait avec des crédits revolving à 10%, devenu depuis gouverneur de la Banque de France, exige que nous travaillons plus pour rembourser la #dette.
Il nous met en garde contre une probable hausse des taux
Dans l'esprit de cet usurier, l'argent facile doit être accessible qu'aux ultra-riches, aux multinationales, aux spéculateurs, en somme à ses amis.
L'argent ne doit pas atteindre la plèbe car cela génère de l'#inflation au sens de l'#INSEE (hausse des prix à la consommation).
Hors l'inflation érode la confiance en la monnaie qui perd son rôle de réserve de valeur, et crée des troubles sociaux dont les marchés financiers ont horreur.
Quand vous remplissez une baignoire, ce n'est pas parce qu'elle ne déborde pas maintenant, qu'elle ne débordera pas plus tard.
Dire qu'il n'y aura plus d'inflation post covid car la #BCE imprime depuis 2015 sans inflation, revient à croire que la monnaie restera dans les marchés.
Depuis la crise #covid, la #BCE a quasi doublé son bilan. Les obligations sont devenus trop chères, les actions aussi, l'immobilier aussi.
L'argent déborde de la baignoire "obligations-actions-immobilier".
Il se déverse sur les #cryptos, les matières premières, l'art, le luxe !
La monnaie de la BCE créée massivement et injectée sur les marchés financiers a d'abord rempli les "baignoires" des obligations et des actions, puis de l'immobilier, des cryptos, et de l'art. Maintenant elle remplit celles de l'énergie et de l'alimentaire !
Nous vivons déjà une époque où les inégalités de richesse entre générations sont exacerbées à cause notamment de l'inflation sur le logement du fait de la prolifération des crédits bancaires, et maintenant des milliards de la #BCE !
Un jeune doit s'endetter parfois sur 25 ans pour s'acheter un logement à des taux d'intérêts historiquement bas.
La génération d'avant ne s'endettait que sur 14 ans en moyenne dans les années 90 avec des taux d'intérêts pouvant pourtant dépasser les 10% !
Le journal Le Monde titre aujourd'hui : "En Europe, la remontée des taux d’intérêt suscite l’inquiétude"
Certains peuvent se demander comment peut-on s'inquiéter d'une hausse des taux étant donné que depuis la crise de 2008 la #BCE contrôle la courbe des taux.
À dérouler...
Jusqu'en 2008, la #BCE contrôlait le taux directeur, c'est-à-dire le premier point de la courbe des taux.
En agissant sur le taux directeur, la #BCE décidait du loyer de l'argent au jour le jour pour les banques commerciales qui ont un compte auprès d'elle.
Mais un État n'est pas une banque commerciale. Un État n'emprunte pas sur un jour, mais sur des échéances plus longues.
C'est le rôle des banques de transformer leur financement au jour le jour et leur capacité de créer de la monnaie, en un financement à long terme pour l'État.
Les chiffres de l'#inflation aux États-Unis sont tombés !
Avec des taux quasiment nuls et une inflation à 7%, les épargnants américains passifs ne se sont jamais autant appauvris.
De même pour les travailleurs dont le salaire ne va pas suivre l'inflation.
Idiot est celui qui compare cette inflation dans un environnement de taux bas, avec l'inflation des années 70 dont les niveaux étaient du même ordre que ceux des taux d'intérêts.
Il faut toujours regarder ce qu'on appelle le taux réel = taux d'intérêt - inflation !
L'inflation du XXème siècle euthanasiait le rentier.
L'inflation du XXIème siècle euthanasie l'épargnant passif, le jeune sans logement, et le travailleur dont le salaire ne suit pas l'inflation.