Thread by @CalliFanciulla

🔴 #EnergyCrisis

Analyse très interessante par William Engdahl pour 21st Century Wire

Comment Larry Fink, de #BlackRock, a créé la crise énergétique mondiale.

La plupart des gens sont déconcertés par ce qui s'apparente à une crise énergétique mondiale, les prix du pétrole 🔽

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du gaz et du charbon augmentant simultanément et forçant même la fermeture de grandes installations industrielles telles que les usines chimiques ou les usines d'aluminium et d'acier. L'administration #Biden et l'UE ont insisté sur le fait que tout cela était à cause de 🔽

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#Poutine et aux actions militaires de la #Russie en #Ukraine. Ce n'est pas le cas. La crise énergétique est une stratégie planifiée de longue date par les entreprises et les milieux politiques occidentaux pour démanteler les économies industrielles au nom d'un programme 🔽

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vert dystopique. Elle trouve ses racines bien avant février 2022, lorsque la #Russie a lancé son action militaire en #Ukraine.
#Blackrock promeut l'ESG
En janvier 2020, à la veille des blocages de #Covid19 dévastateurs sur le plan économique et social, le PDG du plus grand 🔽

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fonds spéculatif du monde, Larry Fink, de #Blackrock, a adressé une lettre à ses pairs de Wall Street et aux PDG des entreprises au sujet de l'avenir des flux d'investissement. Dans ce document, modestement intitulé "A Fundamental Reshaping of Finance", M. Fink, qui dirige 🔽

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le plus grand fonds spéculatif du monde avec environ 7 000 milliards de dollars sous gestion à l'époque, annonce un changement radical pour l'investissement dans les entreprises. L'argent va "passer au vert". Dans sa lettre de 2020, Fink a déclaré : "Dans un avenir proche 🔽

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et plus tôt que la plupart des gens le prévoient - il y aura une réaffectation significative du capital... Le risque climatique est un risque d'investissement." En outre, il a ajouté : "Chaque gouvernement, chaque entreprise et chaque actionnaire doit faire face au 🔽

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changement climatique."
Dans une lettre distincte adressée aux clients investisseurs de Blackrock, M. Fink a présenté le nouveau programme d'investissement du capital. Il a déclaré que Blackrock allait se désengager de certains investissements à forte émission de carbone 🔽

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tels que le charbon, la principale source d'électricité aux #USA et dans de nombreux autres pays. M. Fink a ajouté que Blackrock examinera les nouveaux investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon afin de déterminer leur conformité avec l'Agenda 2030 de l'#ONU🔽

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sur la "durabilité".

M. Fink a déclaré que le plus grand fonds mondial allait commencer à se désengager des investissements dans le pétrole, le gaz et le charbon. "Au fil du temps", écrit Fink, "les entreprises et les gouvernements qui ne répondent pas aux parties 🔽

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prenantes et n’abordent pas les risques liés à la durabilité seront confrontés à un scepticisme croissant de la part des marchés et, à leur tour, à un coût du capital plus élevé." Il a ajouté : "Le changement climatique est devenu un facteur déterminant pour les 🔽

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perspectives à long terme des entreprises (...) Nous sommes à l'aube d'une refonte fondamentale de la finance."
À partir de ce moment, l'investissement dit "ESG", qui pénalise les entreprises qui émettent du CO2, comme ExxonMobil, fait fureur parmi les fonds spéculatifs 🔽

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et les banques et fonds d'investissement de Wall Street, dont State Street et Vanguard. C'est le pouvoir de Blackrock. M. Fink a également réussi à obtenir que quatre nouveaux membres du conseil d'administration d'ExxonMobil s'engagent à mettre fin aux activités 🔽

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pétrolières et gazières de la société.
La lettre de Fink de janvier 2020 était une déclaration de guerre de la grande finance contre l'industrie de l'énergie conventionnelle. BlackRock a été l'un des membres fondateurs de la Task Force on Climate-related Financial 🔽

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Disclosures (TCFD) et est signataire des UN PRI - Principles for Responsible Investing, un réseau d'investisseurs soutenu par l'ONU qui promeut l'investissement zéro carbone en utilisant les critères ESG - facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans les 🔽

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décisions d'investissement. Il n'existe pas de contrôle objectif des fausses données ESG d'une entreprise. Blackrock a également signé la déclaration du Vatican de 2019 soutenant les systèmes de tarification du carbone. En 2020, BlackRock a également rejoint le Climate 🔽

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Action 100, une coalition de près de 400 gestionnaires d'investissement gérant 40 000 milliards de dollars.
Avec cette lettre fatidique du PDG en janvier 2020, Larry Fink a mis en marche un désinvestissement colossal dans le secteur mondial du pétrole et du gaz, qui pèse 🔽

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des milliards de dollars. Notamment, la même année, M. Fink de BlackRock a été nommé au conseil d'administration du Forum économique mondial dystopique de Klaus #Schwab, le lien corporatif et politique de l'agenda 2030 des Nations unies pour le zéro carbone. En juin 2019 🔽

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le Forum économique mondial et les Nations unies ont signé un cadre de partenariat stratégique pour accélérer la mise en œuvre de l'Agenda 2030. Le WEF dispose d'une plateforme d'information stratégique qui inclut les 17 objectifs de développement durable de l'Agenda 2030.🔽

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Dans sa lettre de PDG pour 2021, Fink a doublé l'attaque contre le pétrole, le gaz et le charbon. "Compte tenu de l'importance de la transition énergétique pour les perspectives de croissance de chaque entreprise, nous demandons aux entreprises de divulguer un plan sur la 🔽

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manière dont leur modèle économique sera compatible avec une économie à zéro carbone", écrit Fink. Un autre responsable de BlackRock a déclaré lors d'une récente conférence sur l'énergie : "Là où va BlackRock, les autres suivront."
En deux ans seulement, d'ici 2022 🔽

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environ 1 000 milliards de dollars ont été investis dans l'exploration et l'exploitation du pétrole et du gaz dans le monde. L'extraction du pétrole est une activité coûteuse, et l'interruption des investissements extérieurs par BlackRock et d'autres investisseurs de Wall 🔽

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Street signifie la mort lente de l'industrie.

#Biden - un président de BlackRock ?

Au début de sa candidature à l'élection présidentielle, à ce moment-là sans perspectives, Joe Biden a eu une réunion à huis clos (fin 2019) avec Fink, qui aurait dit au candidat : "Je 🔽

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suis là pour aider." Après la réunion fatidique avec Fink de BlackRock, le candidat Biden a annoncé : "Nous allons nous débarrasser des combustibles fossiles." En décembre 2020, juste avant de prêter serment (en janvier 2021), Biden a nommé Brian Deese, responsable mondial 🔽

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des investissements durables chez BlackRock, au poste d'assistant du président et de directeur du Conseil économique national. Ici, Deese, qui a joué un rôle clé pour #Obama dans l'élaboration de l'accord de #Paris sur le climat en 2015, a discrètement façonné la guerre de 🔽

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#Biden contre l'énergie.

Cette décision a été catastrophique pour l'industrie pétrolière et gazière. L'homme de Fink, Deese, s'est employé à donner au nouveau président #Biden une liste de mesures anti-pétrole à promulguer par décret dès le premier jour, en janvier 2021. 🔽

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Il s'agit notamment de la fermeture de l'énorme oléoduc Keystone XL, qui aurait permis d'acheminer 830 000 barils par jour du Canada vers les raffineries du Texas, et de l'arrêt de toute nouvelle concession dans la réserve naturelle de l'Arctique (ANWR). #Biden a également 🔽

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réintégré l'accord de #Paris sur le climat que Deese avait négocié pour Obama en 2015 et que Trump a annulé.

Le même jour, M. Biden a proposé de modifier le "coût social du carbone", qui impose à l'industrie pétrolière et gazière un montant punitif de 51 dollars par tonne 🔽

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de CO2. Quoi qu'il en soit, cette mesure, fixée sous une autorité purement exécutive, sans l'approbation du Congrès, a un coût dévastateur pour les investissements pétroliers et gaziers aux États-Unis. Un pays qui, deux ans auparavant, était le plus grand producteur de 🔽

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pétrole du monde.

Destruction de la capacité de raffinage

Pire encore, les règles environnementales agressives de #Biden et les mandats d'investissement ESG de BlackRock tuent la capacité de raffinage américaine. Sans raffineries, le nombre de barils de pétrole prélevés 🔽

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dans la réserve stratégique de pétrole n'a aucune importance. Au cours des deux premières années de la présidence de M. Biden, les États-Unis ont fermé environ 1 million de barils par jour de capacité de raffinage d'essence et de diesel, en partie à cause de l'effondrement 🔽

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de la demande de coke. C'est le déclin le plus rapide de l'histoire des États-Unis. Et les fermetures sont permanentes. En 2023, une capacité supplémentaire de 1,7 million de barils par jour sera fermée en raison des désinvestissements ESG de BlackRock et Wall Street et 🔽

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des réglementations de #Biden.

Citant le désinvestissement massif de Wall Street dans le pétrole et les politiques anti-pétrole de Biden, le PDG de Chevron a déclaré en juin 2022 qu'il ne pensait pas que les États-Unis construiraient un jour une nouvelle raffinerie.🔽

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Larry Fink, membre du conseil d'administration du Forum économique mondial de Klaus #Schwab, joue en partenariat avec l'UE, dont la présidente de la Commission européenne, Ursula #vonderLeyen notoirement corrompue, a quitté le conseil d'administration du WEF en 2019 pour 🔽

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prendre la tête de la Commission européenne. Son premier acte majeur à Bruxelles a été de pousser le programme de l'UE "Zéro carbone Fit for 55". Mme Von der Leyen a imposé d'importantes taxes sur le carbone et d'autres contraintes sur le pétrole, le gaz et le charbon dans 🔽

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l'UE bien avant les actions russes en Ukraine en février 2022. L'impact combiné de l'agenda ESG frauduleux de Fink au sein de l'administration Biden et de la folie zéro carbone de l'UE est en train de créer la pire crise énergétique et inflationniste de l'histoire.🔽

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William Engdahl est consultant et conférencier en matière de risques stratégiques, diplômé en politique de l'université de Princeton et auteur de best-sellers sur le pétrole et la géopolitique.

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