Je m’installe. Le sol est jonché de déchet, j’observe autour de moi. Des gens partout. Qui souffrent aux yeux de tous. Des gens dans des brancards. Des gens dans des lits. D’autres sur des chaises, des fauteuils.
Il est 5h, personne n’est venue me voir. Aucun soignant n’a eu le temps de prendre ma température alors que j’avais 41 de fievre.
Ma mère n’a toujours pas l’autorisation de me rejoindre.
A 6h30, un étudiant infirmier me reçoit dans un box avec une table de consultation.
J’y vais et je reviens dans mon box.
Les équipes tournent. Les médecins se concertent avec l’équipe de jour. Ils ne sont vraiment pas nombreux.
Je vais alors perdre la notion du temps. De 8h à 16h, rien ne se passe.
A 17h, le médecin m’annonce que l’on me garde en service d’hospitalisation de courte durée. Je quitte les urgences à seulement 19h. 16h après mon arrivée.