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Visiblement, les policiers ont du mal à identifier l'humour (si on en croit le rapport CNIL), et ici ont du mal à identifier une bibliothèque comme celle du Smithsonian (pourtant à peu près aussi célèbre que celle du Congrès américain...).
Et je précise : le problème, ce n'est pas (seulement) que ce soient des policiers. Le problème c'est l'absence d'une *procédure* avec du *contradictoire* qui permette de discuter de la pertinence d'une décision.
Ici, la personne qui propose la censure est la même que la personne qui décide la censure, sans jamais avoir entendu un deuxième avis sur le sujet. Sans vouloir faire le mariole, on sait depuis Montesquieu qu'il faut séparer et équilibrer les pouvoirs.
Cette question a été théorisée, par un français d'ailleurs. C'est enseigné dans toutes les écoles, la séparation des pouvoirs. C'est dans nos textes fondamentaux depuis plus de deux siècles. S'il n'y a pas de séparation des pouvoirs, on a une tyrannie.
Cette méthode de censure dans l'heure sur décision unilatérale indiscutable et incontestable de la police, c'est une méthode tyrannique. Au sens premier du mot.
La machine d'État que nos dirigeants actuels construisent depuis pas mal d'années, c'est la brique fondamentale d'un gouvernement tyrannique.
Je trouve que ce n'est pas du tout une question accessoire, mais bien une question centrale sur la société qu'ils veulent nous imposer.
Je trouve que ce n'est pas du tout une question accessoire, mais bien une question centrale sur la société qu'ils veulent nous imposer.
