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On commence avec Constantin Brissaud, « La genèse d’une prophétie. Enrôlements étatiques et mobilisations multi-sectorielles dans le développement d’une nomenclature des dépenses de santé à l’OCDE (1972-1985) »
Il propose de réfléchir au caractère performatif des théories économiques, parfois un peu idéalisé : comment s'imposent-elles matériellement et institutionnellement ?
Avant qu'une théorie économique ait des effets, il faut que les acteurs qui la portent accumulent du capital scientifique et symbolique.
Il propose de suivre un « entrepreneur-frontière » (Bergeron et al, 2013) dans le contexte de luttes entre différents comités (ECO et MSA) et enjeux internationaux (États-Unis, France).
Il crée un terrain d'entente entre la réduction des dépenses de santé (ECO, soutenu en partie par les États-Unis) et les enjeux de santé publique (MSA, soutenu notamment par la France).
(Désolé pour la brièveté du compte-rendu, j'ai été interrompu par un saignement de nez intempestif − trop de puissance sociologique dans cette salle probablement. Je reprends !)
Remarque durant la discussion : c'est une signature de l'OCDE de tendre à quantifier les inputs (les dépenses) plutôt que les outputs, qui sont difficiles à saisir et à quantifier.
On passe à la présentation de Paul Guille-Escuret, qui s'intitule « "Bienveillance" ou "Coups de pelle" ? Les mobilisations des pro-Science sur le web au prisme des vaccin ».
Petite ellipse, j'enchaîne tout de suite avec la présentation de J. Boissonade et Y. Rumpala : « Quand se combinent rapport à la technique et vision du futur : l’incendie du fab lab La Casemate comme controverse ontologique »
