1er commentaire: il tacle Aghion et @DrDaronAcemoglu sans les citer, notamment sur la distinction bon riche (Bill Gates) mauvais riche (carlos Slim) et sur l'impact de la peste noire sur la fin du servage
2- les tensions nationalistes qui s'exacerbent.
3- les inégalités de développement entre les riches métropoles européennes et leurs empires coloniaux.
Pour ma part, sans avoir les compétences pour évaluer la dimension historique de l'enquête, je suis plutôt convaincu par l'idée de décrire les interactions entre les inégalités...
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Mériterait une seconde lecture car un certain nombre de noms propres difficilement memorisables m'ont fait un peu perdre le fil.
Les grandes lignes : l'idéologie européenne de la société ternaire a son équivalent indien, qui s'appuie sur le Manusmriti...
Bref, le chapitre 10 est là :
Du coup, beaucoup de choses sont abordées avec à la fois de la nuance et de la conviction, mais rarement beaucoup d'éléments très probants en appui des démonstrations.
Conséquence : une répression terrible sur le moindre propriétaire d'échoppe.
La question des thérapies de chocs est un des rares moments du livre où l'on se persuade qu'en effet, l'idéologie (de l'époque) a vraisemblablement eu un rôle déterminant (et néfaste)
Puis soudain, les enfants de pauvres sans diplômes ont eu des diplômes (démocratisation scolaire), ils sont restés à gauche, et ils l'ont transformée en un camp de diplômés.
Le problème, à mon sens, vient du fait qu'il se trompe en qualifiant d'"internationaliste" l'électorat de Mélenchon et de Hamon. En fait, lui, Piketty, est réellement internationaliste et égalitariste, mais je pense qu'il est minoritaire dans ce camp.
Sauf si les 1200 pages de "capital et idéologie" font des émules.
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