Du coup, comme les interventions ne suivaient pas le texte, il était facile pour le gouvernement de ne pas répondre.
Mais au bout de trois semaines de meeting d’une opposition en plus faiblement présente (cf les scrutins publics www2.assemblee-nationale.fr/scrutins/liste…), ça tournait sacrément en rond.
Une Assemblée où il faut un mois d’hémicycle pour adopter une réforme, est une Assemblée faible. Et aucune réforme ne mérite plus de 100 h de débat en hémicycle.
Surtout si on compare avec ce qui se passe dans d’autres pays étrangers, aux Parlements plus puissants (senat.fr/rap/r06-043/r0…, www2.assemblee-nationale.fr/static/reforme…, juspoliticum.com/article/Renfor…)
Notamment le temps législatif programmé (TLP), inutilisable parce que le gouvernement n’avait pas laissé six semaines entre le dépôt du texte et la séance
En TLP, au début de la semaine on débat en l’air et, à la fin, on vote sans débattre (lemonde.fr/blog/cuisines-…)
Le gouvernement a laissé aux députés UNE SEMAINE entre le dépôt du texte et le dépôt des amendements commission. Puis 10 jours à la commission pour travailler. Et trois jours pour préparer les amendements séance.
La commission n’a organisé que quatre auditions. C’est misérable.
Rien ne justifie de tels délais pour une réforme de très long terme
Triste vision du rôle du parlementaire.