- L’empêchement de consanguinité est ramenée au 4e degré.
Les mariés sont les ministres du sacrement de mariage ; l’Eglise trouve un cadre à ce contrat capital pour apporter de l’ordre et éviter les abus de toute sorte.
Il faut attendre le XVIe siècle, l’époque moderne, pour voir cette notion réapparaître.
Le juriste Pierre Petot, qui a particulièrement étudié le statut de la femme dans le dernier tiers du Moyen Âge, constate les usages suivants :
- L’épouse demeure propriétaire de ses biens, le mari en a l’usage et l’administration, mais n’en dispose pas.
- L’épouse participe de droit à tout ce que le ménage peut acquérir.
(après quoi, elle devient « incapable » juridiquement : tous ses actes sont juridiquement nuls après le XVe s.).
- La très ancienne loi franque, « loi salique » (des Francs Saliens), qui empêcha le roi d’Angleterre de régner sur la France, écartait la femme de la succession du fief.