Ce graphique permet de comprendre comment l'industrie du pétrole non conventionnel 🇺🇸 a réussi à atteindre la rentabilité pour la 1ère fois de son histoire, depuis le début de la pandémie (alors que le cours du #pétrole s'est effondré, même s'il est remonté depuis).
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Jusqu'en 2020 : les pétroliers non conventionnels 🇺🇸 forent beaucoup, davantage que le nombre de puits qu'ils exploitent en pratique, surtout dans le bassin permien (1er site d'extraction de pétrole au monde).
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Le nombre de puits forés mais non fracturés (ie, dont l'exploitation n'a pas commencé) augmente. Ils forment un stock.
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En 2020 : la pandémie de Covid arrive et les confinements qui vont avec. Résultat, la demande pétrole s'effondre entraînant le prix du baril. Les pétroliers réduisent très fortement leurs forages.
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Leurs coûts diminuent donc fortement mais ils peuvent continuer à produire grâce aux puits déjà forés. Ainsi, leur bilan économique s'améliore.
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Depuis fin 2020 : les forages sont repartis à la hausse dans certains bassins (surtout le permien) sans revenir à leur niveau pré-2020. Dans le bassin permien, le nombre d'appareils de forage en activité est environ à 60% de son niveau pré-Covid.
Cependant, cette réserve s'épuise et il arrivera un moment où les compagnies devront accélérer leurs forages si elles veulent maintenir leur production au niveau actuel. Leur rentabilité ↘️ donc, même si ça peut être compensé par une éventuelle hausse du prix du baril.
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C'est pourquoi, même si le potentiel géologique des hydrocarbures non conventionnels reste important aux Etats-Unis, il est difficile d'anticiper leur avenir (stagnation, déclin ou croissance faible, croissance modérée...).
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Le prix de l'#électricité s'envole en Europe, entraînant une contestation de plus en plus forte de la population, notamment en Espagne où des manifestations commencent à être organisées.
Pour le moment, les consommateurs particuliers 🇫🇷 restent relativement épargnés grâce aux tarifs réglementés de l'électricité qui ne prennent en compte les prix de marché que partiellement et avec retard, et l'Accès réglementé à l'électricité nucléaire historique (ARENH).
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L'ARENH permet aux fournisseurs alternatifs à @EDFofficiel de lui acheter jusqu'à 100 TWh d'électricité nucléaire à 42 €/MWh (un prix bien inférieur à celui du marché et, ce qui est + embêtant, inférieur également au coût de production d'EDF, mais c'est un autre sujet).
Plusieurs mensonges concernant la sortie du #nucléaire et le soutien au gaz fossile en Belgique dans cet entretien avec @jmnollet (coprésident d'@Ecolo).
Contrairement à ce qu'explique @jmnollet, la Belgique va bien remplacer le nucléaire (50% de sa production électrique actuelle) essentiellement par du gaz fossile.
Cette électricité à gaz sera produite à la fois en Belgique et dans les autres pays européens.
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En effet, la puissance de nouvelles centrales à gaz visée par la Belgique est inférieure à la puissance de centrales nucléaires que le gouvernement veut fermer. Donc une partie de l'électricité manquante sera remplacée par des importations.
Vu que @yjadot parle du scénario @nWassociation, faisons un point sur les scénarios en général. Ce qui va suivre est valable pour tous les scénarios (Negawatt aussi bien que RTE, IEA, ADEME...).
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Les scénarios sont des outils permettant de connaître l'impact de certains mécanismes et de certaines hypothèses sur un système. Ce ne sont pas des futurs possibles pour deux raisons.
Un argument régulièrement mis en avant pour justifier la sortie du #nucléaire en Belgique est que le manque de flexibilité du parc nucléaire belge obligerait les énergies renouvelables à s'effacer à certains moments de l'année.
Voyons pourquoi cet argument ne tient pas.
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Tout d'abord, les réacteurs belges sont des réacteurs à eau pressurisée qui peuvent être adaptés pour faire varier leur puissance dans une certaine mesure. Ils pourraient donc être en partie flexibilisés.
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C'est la même technologie que celle exploitée en France et la France fait régulièrement du suivi de charge avec le nucléaire.
Un collectif de citoyens belges a envoyé la lettre suivante au Premier Ministre @alexanderdecroo afin de lui demander de reconsidérer la sortie du #nucléaire, amorcée en 2003.
Si elle devait être menée à son terme, cette sortie condamnerait l'atteinte de la neutralité carbone par la Belgique en 2050.
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Ce texte prend le problème sous le bon angle (c'est assez rare pour être salué) : il ne cherche pas à opposer l'#éolien et le #solaire avec le #nucléaire mais explique que tous seront nécessaires pour sortir des combustibles fossiles, ce qui représente un défi titanesque.
National Grid, le gestionnaire du réseau électrique 🇬🇧, anticipe un risque de coupure d'électricité cet hiver au Royaume-Uni, du fait d'une demande électrique qui repart à la hausse et de la diminution des capacités électrogènes pilotables.
La diminution des capacités pilotables 🇬🇧 s'explique par :
- la politique de sortie accélérée du #charbon (récemment avancée de 2025 à 2024) dans le cadre des objectifs climatiques du Royaume-Uni ;
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- la fermeture successive sur la décennie d'anciens réacteurs nucléaires de modèle AGR (advanced graphite reactors), dont la durée de vie est limitée par le vieillissement du graphite que contient leur cœur.