Les garanties d'origine sont valables 1 mois en 🇫🇷 (12 en 🇪🇺). Ainsi un consommateur avec un contrat 100% renouvelable peut consommer autant qu'il veut, quand il veut, pour pas plus cher.
Un producteur produit de l'électricité renouvelable et des garanties d'origine (GO).
Une fois produites, les deux sont échangeables indépendamment. Et si l'électricité est vendue directement car elle se stocke mal, les GO peuvent être stockées un mois.
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Pour prendre une analogie, imaginez un producteur d'oranges en Europe qui produit l'été des oranges et des certificats d'origine européenne pour ses oranges. Il vend une partie des oranges sans les certificats qu'il garde de côté pour l'hiver.
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En hiver, ça lui permet de vendre des oranges importées d'Amérique du sud (par exemple) qu'il certifiera "produites en Europe" grâce aux garanties d'origine qu'il a gardées par devers lui...
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Outre le fait que ce système (défini dans la directive européenne sur les énergies renouvelables) soit d'une honnêteté douteuse, il dissuade tout développement de la flexibilité du système électrique.
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En effet, pourquoi investir dans des moyens de production pilotables, du stockage d'électricité et de la flexibilisation de la demande si on peut consommer de l'électricité garantie comme solaire/éolienne même en l'absence de soleil/vent ?
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En outre, ce système renvoie un très mauvais message : les consommateurs particuliers & industriels pensent qu'ils peuvent réellement consommer de l'électricité 100% renouvelable sans surcoût (pour investir dans du stockage) ni contrainte (pour s'adapter à la production).
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Ce système dysfonctionnel (qui ne vient pas d'EDF, encore une fois, c'est un système défini dans la directive européenne sur les énergies renouvelables) menace à la fois nos objectifs de décarbonation et notre sécurité d'approvisionnement électrique.
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Nos objectifs de décarbonation car vu qu'il n'incite pas à développer les flexibilités côté offre, stockage et demande, la flexibilité continuera à venir pour l'essentiel de l'offre, avec des capacités de production pilotables, en bonne partie fossiles.
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Notre sécurité d'approvisionnement électrique car on compte quand même fermer des centrales à charbon en Europe qui contribuent à la flexibilité du système électrique.
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Le développement de la flexibilité se fait sur le temps long : il y aura des changements d'habitudes de consommation et des infrastructures à développer (construire des STEP, installer des bornes de recharge bidirectionnelles pour les véhicules électriques...).
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Il est essentiel de s'y mettre aujourd'hui, sinon les habitudes de consommation n'évolueront pas, et les infrastructures manqueront (pas de STEP, bornes de recharge des véhicules électriques qui ne seront pas bidirectionnelles, etc.).
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C'est pourquoi il faut faire évoluer le fonctionnement des garanties d'origine dans la directive européenne sur les énergies renouvelables, afin d'arrêter de pouvoir étiqueter n'importe quelle électricité comme renouvelable, indépendamment de son origine.
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Le fondateur d'Amazon @JeffBezos s'est exprimé lors de la #COP26 à Glasgow, en promettant d'investir 2 milliards de dollars en protection de l'environnement.
Tout d'abord, le mode de vie et les projets de M. Bezos constituent un exemple du pire de ce que l'on peut faire pour le #climat : achat de propriétés gigantesques, déplacements en jet privé, promotion active du tourisme spatial, etc.
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Aucun d'entre vous, tous ceux qui liront mon fil, n'a le potentiel d'émettre autant de gaz à effet de serre que ce qu'émet Jeff Bezos. En termes de message, lui donner une tribune lors d'une COP est désastreux.
Savez-vous pourquoi le gaz fossile est appelé "gaz naturel" ?
Il est certes naturel au sens où il provient de l'environnement, comme le #pétrole et le #charbon, mais pourquoi l'avoir précisé dans son nom ?
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Photo : plateforme pétro-gazière de Draugen en mer du Nord
Contrairement à une idée répandue, il ne s'agit pas d'une tentative de greenwashing.
L'explication remonte au XVIIIe siècle lorsque les villes s'équipaient de "gaz de ville" (aussi appelé "gaz manufacturé"), d'abord pour l'éclairage, puis plus tard pour le chauffage.
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Le gaz de ville était un gaz de synthèse produit à partir de #charbon dans des usines à gaz (dont le nom est resté en français pour désigner quelque-chose de complexe).
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Photo : ancienne usine à gaz de la Villette, BNF-Gallica
Le prix de l'#électricité s'envole en Europe, entraînant une contestation de plus en plus forte de la population, notamment en Espagne où des manifestations commencent à être organisées.
Pour le moment, les consommateurs particuliers 🇫🇷 restent relativement épargnés grâce aux tarifs réglementés de l'électricité qui ne prennent en compte les prix de marché que partiellement et avec retard, et l'Accès réglementé à l'électricité nucléaire historique (ARENH).
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L'ARENH permet aux fournisseurs alternatifs à @EDFofficiel de lui acheter jusqu'à 100 TWh d'électricité nucléaire à 42 €/MWh (un prix bien inférieur à celui du marché et, ce qui est + embêtant, inférieur également au coût de production d'EDF, mais c'est un autre sujet).
Plusieurs mensonges concernant la sortie du #nucléaire et le soutien au gaz fossile en Belgique dans cet entretien avec @jmnollet (coprésident d'@Ecolo).
Contrairement à ce qu'explique @jmnollet, la Belgique va bien remplacer le nucléaire (50% de sa production électrique actuelle) essentiellement par du gaz fossile.
Cette électricité à gaz sera produite à la fois en Belgique et dans les autres pays européens.
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En effet, la puissance de nouvelles centrales à gaz visée par la Belgique est inférieure à la puissance de centrales nucléaires que le gouvernement veut fermer. Donc une partie de l'électricité manquante sera remplacée par des importations.
Vu que @yjadot parle du scénario @nWassociation, faisons un point sur les scénarios en général. Ce qui va suivre est valable pour tous les scénarios (Negawatt aussi bien que RTE, IEA, ADEME...).
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Les scénarios sont des outils permettant de connaître l'impact de certains mécanismes et de certaines hypothèses sur un système. Ce ne sont pas des futurs possibles pour deux raisons.
Un argument régulièrement mis en avant pour justifier la sortie du #nucléaire en Belgique est que le manque de flexibilité du parc nucléaire belge obligerait les énergies renouvelables à s'effacer à certains moments de l'année.
Voyons pourquoi cet argument ne tient pas.
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Tout d'abord, les réacteurs belges sont des réacteurs à eau pressurisée qui peuvent être adaptés pour faire varier leur puissance dans une certaine mesure. Ils pourraient donc être en partie flexibilisés.
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C'est la même technologie que celle exploitée en France et la France fait régulièrement du suivi de charge avec le nucléaire.