Le 7 décembre 1972, la mission Apollo XVII emmène à son bord 3 astronautes : Harrisson Schmitt, Gene Cernan et Ronald Evans. C’est la dernière mission officielle vers la lune. Point d’exploration prévu : la vallée lunaire de Taurus-Littrow. 
Le décollage se passe sans encombres. Tout le pays est rivé vers le départ de ces héros nationaux vers l’astre mystérieux.
A bord de la fusée Saturn V, l’équipage se prépare au véritable objet du voyage : effectuer des relevés topographiques sur la face cachée de la lune. Lors de l'ascension, Evans est nerveux et se montre de plus en plus mutique.
Pendant le vol, un débris lunaire cogne la paroi du module de propulsion et la fusée doit être dirigée à distance par Ground Control. Au lieu de son point d'atterrissage prévu, l'équipage est dérouté vers le cratère Daedalus, situé dans une zone accidentée de la face obscure.
L'alunissage s’opère sans dégâts notables, mais c’est maintenant Cernan qui montre des signes de fatigue et de nervosité. Alors qu’ils sont sortis, Schmitt envoie un message radio sur terre pour signaler le comportement de ses coéquipiers.
L’exploration peut commencer. Dès leur première sortie, c’est la stupéfaction. De nombreuses structures à l’allure artificielle jonchent la plaine qui les accueille. Schmitt effectue des rapports qui demeurent sans réponse.
Les coordonnées données par la NASA se trouvent à quelques kilomètres en Rover. L’équipage prépare son matériel et prévoit le trajet pour le lendemain. Mais au réveil, Cernan manque à l’appel. Il est parti sans casque. La tension monte.
Pourtant devant la capsule, aucune trace de Cernan. pas de marques au sol. Evans est pris de tremblements et Schmitt tente de le calmer. Une fois calmés, ils décident d’accomplir la mission coûte que coûte.
Le récit que fait Schmitt du trajet est étrange. Les structures sont de plus en plus imposantes, et le doute quant au fait qu’elles soit d’origine naturelle se dissipe. La plupart des ses transmissions sont inexploitables.
Certaines formations rocheuses émettent des sons, que Schmitt décrit comme des “sons binauraux” extrêmements relaxants. Ils poursuivent leur route vers le point d’arrivée.
Les prochains messages de Schmitt semblent délirants. Il parle de bases lunaires étrangères et extraterrestres. Les sons relaxants vibrent partout dans l’air, et Schmitt prend des clichés étonnants.
Ils trouvent l’entrée d’un des bâtiments et explorent les alentours. Le contact avec la terre reprend. Les interlocuteurs de Ground Control ont changé. Ce sont des militaires qui ont pris le relais.
Leurs demandes sont confuses. Ils disent que Cernan est en sécurité et qu’il s’est vu confier une mission secondaire. Guidés jusqu'à un gigantesque portail de pierre, Schmitt et Evans s'exécutent.
Les militaires semblent parfaitement connaître le lieu. On demande a Schmitt de récupérer l'élément “B.3-MU47”. Ils fournissent un code pour le pavé numérique qui garde l’entrée. Celle ci s’ouvre dans une plainte métallique.
A partir de ce moment, plus aucune communication verbale de l’équipage. Peu de clichés de Schmitt pour recoller les morceaux. De gigantesque armoires de rangement tapissent les murs d’un premier édifice.
Plus tard, Schmitt dit qu’il a trouvé des affaires d’astronautes disparus dans des décollages mortels. La communication devient inaudible.
2 ans plus tard, la capsule d’Apollo 17 s’échoue en mer. Vide. Fin de la transmission.
