C’est jeudi, c’est thread tueur en série: aujourd'hui, Richard Ramirez, le psychopathe fan d’AC/DC qui n’aimait pas les femmes. #MeToo 
Contrairement à beaucoup d’autres serial-killers, pas de rituels, pas de cave bizarre, pas de fétiches chelous, pas de journal intime, pas de morceaux humains au frigo. Simplicité et efficacité.
Son modus operandi: zoner en voiture la nuit dans les rues de Los Angeles, en écoutant à fond Night Prowler d’AC/DC, avant de rentrer par effraction chez des gens.
Une fois à l'intérieur, il se rend dans la chambre, tabasse le couple, viole la femme, flingue/poignarde le mec, et se barre avec les bijoux.
En général, tout est fait en impro totale: ses armes vont du pistolet à la machette en passant par la barre à mine, le fer à repasser, le couteau de cuisine trouvé sur place.
Fait intéressant: souvent les victimes réveillées en sursaut se dirigent immédiatement vers leurs armes, et manquent singulièrement de chance: shotgun enrayé, Beretta pas chargé, ils trébuchent, etc...
Ce qui évidemment ne manque pas d'énerver Ramirez qui du coup se déchaîne et procède dans ce cas à des mutilations post-mortem: on signalera un cas où il est reparti avec une boîte à bijoux contenant les yeux de sa propriétaire...
Ces méthodes instinctives, désorganisées et sans fioritures pas sans rappeler celles du tueur du Zodiaque, qui lui aussi écoutait du rock fort et ne faisait pas dans la dentelle:
Evidemment, dans l’enfance de Ramirez, on trouve un père abusif et violent, mais également un truc plus intéressant: un cousin plus agé Beret Vert, vétéran du Vietnam.
Ce mentor qui lui fera découvrir les joints et le LSD à l’âge de 12 ans, est très fier des exactions qu’il a commis au Vietnam, et lui montrera des polaroids de ses victimes. Dont une photo de lui posant à coté de la tête coupée d’une femme précédemment violée.
Le sympathique cousin Miguel lui apprendra également a tuer avec discrétion et en toute sécurité. Il fera par la suite 4 ans de prison pour avoir tiré une balle dans la tête de son épouse par accident lors d’une dispute, sous les yeux de Ramirez.
Ramirez fera par la suite régner la terreur dans les rues de LA pendant toute l'année 1984-85, en cumulant pas mal de coups de chance: victimes qui n'arrivent pas à se défendre, timing propice, flics qui ne voient rien...
Tiens ça me fait réaliser que si une nuit deux mecs de Stalingrad défoncés au crack rentrent chez moi par effraction comme dans Max Payne 1, la seule chose que j'aurai pour me défendre, c'est un rouleau à pâtisserie Monoprix...
Ramirez finira par être reconnu dans la rues par trois femmes qui vont le pourchasser, il se réfugiera (pas de bol) dans un quartier tenu par des gangs mexicains et manquera de se faire lyncher.
C’est l’intervention de la police qui va le sauver. Comme quoi. #PsychopathsLivesMatter
Richard Ramirez servira d’inspiration au bassiste de Marylin Manson, Twiggy Ramirez (fun fact: celui-ci sera accusé de viol en 2017).
Evidemment, il se mariera en prison avec une journaliste freelance, parce que les journalistes freelance sont typiquement le genre de meufs à réussir à voir un petit animal blessé à sauver en croisant le regard d’un tueur/violeur en série psychopathe.
Il est mort d’un lymphome en 2013 en attendant son tour dans le couloir de la mort. Il devait être exécuté par chambre à gaz, parce que la Californie, c’est avant tout une ambiance Beach Boys relax.
