Son adjoint Biadene le remplace. Il s'en tiendra au plan initial.
En octobre 1962, on vide le lac pour contrôler l’état du fond après un essai complet d’immersion. Les secousses cessent aussitôt.
“le même glissement provoquerait une vague dont la proportion serait infiniment plus grande, avec des conséquences désastreuses pour les agglomérations voisines”.
Pour la première fois, on réalise que Longarone, la ville en contrebas du barrage est menacée, plus que les villages autour du lac.
La mise en eau, qui doit être définitive, reprend.
Et ces 15M, c'est comme le haut de la baignoire, c'est plus large que le bas. Ce sont des millions et des millions de M3 d'eau en plus.
La limite des 700m est dépassée au cours de l’été 1963.
De nouveau les phénomènes de tremblements se manifestent. La faille se creuse à vue d'oeil. L’Enel-Sade décide de faire baisser le niveau.