Prenant votre courage (et une chaise) à deux mains, vous vous précipitez en hurlant vers le tentacule.
La vieille dame manque de s'évanouir en vous voyant vous précipiter sur elle ainsi, tel un barbare mongol fonçant sur l'ennemi, mais est bientôt rassurée en vous voyant cogner aussi fort que possible sur l'appendice visqueux.
Tandis que vous vous acharnez sur le monstre, vous entendez distinctement de petits gémissements de douleur du côté de la cuisine. L'attaque a l'air de faire son effet. Un dernier coup bien placé et voilà qui est fait : le tentacule vient de lâcher la vieille dame.
— Quelle créature malpolie ! hurle la vieille dame au sol. Je vais t'apprendre la politesse !
Et sur ces mots, l'ancêtre de se relever, d'attraper son parapluie et de foncer vers la cuisine, visiblement en proie à la plus noire des colères.
— On ne devrait pas l'arrêter ? demande la jeune femme derrière vous.
— On ne devrait pas l'arrêter ? demande la jeune femme derrière vous.
Vous êtes bien trop soufflé par la situation pour répondre : cette vieille bique a du cran !
Et tandis que l'assaillante flétrie passe derrière le comptoir en hurlant une flopée d'insultes bien trop vertes pour être retranscrites ici, faisant tourner son parapluie au-dessus de sa tête comme un fléau de guerre, votre mâchoire se décroche.
Un nouveau cri vient de retentir. Un cri de peur et de douleur mêlées.
Une explosion de tentacules dans la cuisine. Des dizaines et des dizaines d'appendices musculeux, verdâtres et passablement dégoutants surgissent en vrac du frigo, agrippent la vieille femme et la tirent vers l'intérieur de l'appareil.
Deux secondes plus tard, tout se termine dans un craquement d'os affreux. L'ancêtre a disparu dans le frigo.
Silence. Puis un rot gigantesque retentit dans tout le fast-food. L'ado aux cheveux teintés en rose éclate en sanglots.
— On est morts ! gémit-elle. Ce machin va tous nous bouffer !
— On est morts ! gémit-elle. Ce machin va tous nous bouffer !
La jeune femme vous saisit par les épaules et vous secoue dans tous les sens pour vous sortir de la torpeur dans laquelle vous êtes plongé.
— Hé ! Faut réagir, c'est vous qui avez la responsabilité de ce lieu ! Ce n'est pas le tout de jouer les héros, faut assumer ensuite !
— Hé ! Faut réagir, c'est vous qui avez la responsabilité de ce lieu ! Ce n'est pas le tout de jouer les héros, faut assumer ensuite !
Si vous parvenez à survivre à cette nuit d'horreur, faites-vous une promesse : expliquer à Edwin que le ménage peut être, dans certains cas, une affaire parfaitement vitale. Maintenant, il va falloir prendre une décision. Vous êtes en effet la seule personne ici apte à agir.
De plus, et c'est un avantage non négligeable, vous connaissez les lieux.
Qu'allez-vous faire ?
Qu'allez-vous faire ?
Vous décidez de progresser le plus lentement possible en direction de la cabine téléphonique postée à deux pas du distributeur de pailles ->
Vous choisissez de demander à la petite assemblée si quelqu'un possède un téléphone portable ->
Vous préférez vous approcher de la cuisine pour essayer d'apercevoir la créature ->
