Sur @franceinter, le commissaire à l’économie Pierre #Moscovici a déclaré que l’Italie connait un "#déficit structurel beaucoup trop élevé".
➡️La Commission vient donc d’adresser un courrier à l'#Italie qui menace et évoque une "déviation sans précédent" des fin. pub.
"Il n’y aura pas de problème avec le déficit français", estime pourtant @pierremoscovici, car ce qui compte dans le déficit structurel c’est aussi la #croissance.
Justement, répond Moscovici, augmenter les #dépenses publiques en #Italie ne peut créer de croissance car "nous sommes dans une période de surchauffe".
Pour Moscovici, l’Italie dont le #chômage est près de 10% et qui n’a aucune croissance depuis 2000 serait en #surchauffe !
Il ne faudrait donc pas mener de relance mais renforcer l’austérité, cette politique qui a si bien fonctionné jusqu'à présent en Italie!
C’est parce que les économistes disent l’inverse de ce qu’il raconte: en période de croissance faible, toute hausse des dépenses publiques engendre une croissance supérieure. C’est le #multiplicateur.
Mais en 2013, le chief economist du #FMI admettait son erreur en évoquant un multiplicateur supérieur aux modèles.
Lire son article : imf.org/external/pubs/…
Derrière les arguties techniques, les soi-disant "déficits structurels", la soi-disant "surchauffe", il y a surtout une bataille politique qui consiste à maintenir l'ordre européen actuel.