1 Thread Excellent article de @oncology_bg sur les méta-analyses de RCT/ECR. Certaines méta-analyses ne devraient tout simplement pas être réalisée, et quand elles sont publiées elles ne devraient pas être prises en compte par les médecins. Quels sont les critères ?
2 Ce point de vue a été publié dans The Lancet Oncology derrière un paywall mais, vous avez de la chance, et j’ai de la chance, vous pouvez le lire tout de même sur twitter thelancet.com/journals/lanon…
3 Il y a eu, dernièrement, beaucoup de discussion au sujet des méta-analyses, nous dit BG, ms les méta-analyses st des outils, et ne sont en soi ni bonnes ni mauvaises.
4 Pourquoi avons-nous besoin de méta-analyses ? Pour faire la synthèse de l’existant et réponde à des questions cliniques quand plusieurs RCT existent et qu’ils apportent de réponses divergentes à une question clinique.
5 P exp nous n’avons pas besoin de méta-analyses de RCT concernant l’utilisation du bavacizumab comme traitement adjuvant contre le cancer colorectal, puisque les 3 RCT qui établissent son inutilité sont cohérents.
6 Certaines méta-analyses de RCT ne sont pas cliniquement pertinentes : par exemple faire une méta-analyse des RCT qui étudient le ramucirumab comm traitmt adjuvant pour différents cancers n’a pas de sens,
7 Puisque chacun des RCT avait montré l’inutilité de ce traitement pour chacun de ces cancers sur des populations et avec des comparateurs différents. Une telle méta-analyse a été publiée et concluait que le ramucirumab améliorait la survie globale. A tort.
8 Une telle méta-analyse aurait du sens pour étudier les effets indésirables d’un traitement et savoir s’il existe une variation de ces effets indésirables selon le type de tumeur.
9 Autre exp : prenons le cas du sunitinib (SUTENT). Un RCT le ASSURE a montré que, dans le cancer du rein, après chirurgie, le sunitinib n’améliorait la survie sans récidive, alors que l’essai S-TRAC a montré le contraire.
10 Cliniquement, cela a du sens de mettre en commun les groupes de ces deux essais contre placebo, afin d’informer les décisions des oncologues. Une telle méta-analyse a été faite et a montré que le sunitinib n’améliorait pas la survie sans récidive.
11 Le sunitinib , le sorafenib (NEXAVAR) et le pazopanib (VOTRIENT) sont des inhibiteurs de la tyrosine kinase. Les deux derniers ont montré dans des RCT qu’ils n’apportaient pas de bénéfices dans le cancer cellulaire du rein.
12 Pourtant, une méta-analyse a été réalisée regroupant les trois traitements : elle n’a pas montré de bénéfice sur la survie sans récidive dans le cancer cellulaire du rein. Les auteurs en ont conclu que les ITK n’avaient pas d’intérêt dans ce cancer.
13 Mais auraient ils conclu l’inverse si la méta-analyse avait démontré le contraire ? Alors même que pour deux de ces traitements il n’y avait aucun RCT positif ? Et cela aurait-il justifié de recommander ces traitements ?
14 Non seulement cette méta-analyse a été faite mais elle a été répétée onze fois et une de ses versions présentée à l’ASCO 2018. Quel intérêt ?
15 La campagne REWARD lancée par @TheLancet vise à réduire le gaspillage dans la recherche.
16 Il est important de reconnaître que le gaspillage ne découle pas seulement de méta-anlayse menées avec une méthodologie incorrecte mais aussi de méta-analyses bien menées méthodologiquement mais qui sont effectuées pour de mauvaises raisons
17 Sans tenir compte du contexte et de l’intérêt clinique.
Encore une fois, les méta-analyses ne sont qu’un outil et non une finalité en soi.
Encore une fois, les méta-analyses ne sont qu’un outil et non une finalité en soi.
