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Au Sri Lanka, une mystérieuse maladie rénale tue des gens. Oui, les pesticides (dont le #glyphosate) sont une piste possible. Mais ❌NON, ce n'est pas le + probable ❌NON, le chercheur présenté n'a pas conduit d'étude "scientifique." Quelques faits occultés par #Envoyespecial 🔽
La « maladie rénale chronique d'étiologie inconnue » qui décime certaines campagnes Sri Lankaises interroge depuis des années. Le reportage présente une hypothèse avancée en 2014 par le chercheur Channa Jayasumana : c‘est à cause du glyphosate !
Ce chercheur, présenté comme un "lanceur d'alerte" broyé par "l'industrie", a publié des études. La première est ici : ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
La seconde, là : ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
Il faut les lire, car on découvre que sa démarche n’est pas vraiment scientifique...
La seconde, là : ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/P…
Il faut les lire, car on découvre que sa démarche n’est pas vraiment scientifique...
Après avoir étudié le nombre de cas, leur distribution sur le territoire et les ventes globales de glyphosate dans le pays (il ne sait pas où il est épandu), il étude les processus de dégradations et avance une hypothèse :
Le produit se combinerait avec des métaux néphrotoxiques (toxiques pour les reins) contenus dans l'alimentation, pour former un complexe glyphosate-métal qui se retrouverait dans les reins. C’est une proposition purement intellectuelle : aucun relevé, ni mesures, ni expérience.
Dans la seconde étude, l’auteur se borne à mesurer glyphosate et métaux lourds dans les urines des populations vivant dans les zones d’épidémie. Il en trouve beaucoup. Cela ne va pas plus loin. Le reportage laisse entendre qu’il a été écarté sous féroce pression de l’industrie...
Ce que le reportage ne dit pas, c’est ce qu’ont donné les travaux d’autres scientifiques, qui ont eux aussi un paquet d’hypothèses leur semblant plus crédibles: exposition à d’autres pesticides, au plomb, à l'arsenic, au cadmium, utilisation des eaux souterraines...
... flluorure, carences en sélénium, voire prédispositions génétiques, cette maladie rénale étant (c’est établi) multifactorielle. Les experts étiologues de l’OMS concluront en 2016 que les travaux de ce chercheur sont « inconclusifs ». searo.who.int/srilanka/docum… 
Et ils doutent, car la maladie est apparue au début 1990’s, mais les recommandations d'usage massif de glyphosathe auraient été plus tardives (je n’ai pas vérifié ça.) Cela soulève des questions, il faudrait creuser le #glyphosate. Mais on ne peut pas écarter les autres pistes.
