Du 6 mai au 12 juillet, la justice se penche sur le #procèsLombard. En ligne de mire ? Le management de la terreur au travail chez #FranceTelecom. @PriscaDC live-tweete le procès, suivez le thread ⬇️
radioparleur.net/2019/05/07/fra…
M. Lombard répond "oui mais... j'ai commencé sur la fin de mandat de Thierry Breton et après j'ai fait le mien"
"ah ça compte ça ?" s'étonne la présidente. Le prévenu confirme.
M. Lombard se dit ému "je vais lire une lettre d'une page et demi que j'ai écrit pour l'occasion".
En 2009, France Telecom se portait mieux. Il est évident que ses résultats étaient obtenus grâce aux salariés. Je veux leur dire ma gratitude et mon remerciement pour leur travail qui a sauvé l'entreprise".
Pour les salariés qui se sont donnés la mort "je pense à eux et à leurs familles et je regrette qu'ils aient commis un tel acte".
Silence. La présidente enchaine "Bien..".
"oui depuis 1992" répond M. Lombard.
"également de Thomson, de Renault, de l'école Polytechnique..." enchaine-t-elle
"non je ne pense pas qu'on puisse parler de crise sociale... il y a eu une bulle médiatique" commence M. Lombard.
"Je ne souhaite pas répondre" annonce M. Lombard. #FranceTelecom
M. Barberot, ancien directeur exécutif chargé des ressources humaines, arrive à la barre à son tour.
Barberot touchait 26 000 € en 2012. Aujourd'hui à la retraite, il touche 12 000 € nets/mois.
"j'ai toujours prôné autour de moi des valeurs de respect, d'écoute et de bienveillance envers les salariés. Je suis bouleversé pour les victimes et leurs familles" finit-il.
M. Wenes, ancien directeur général adjoint, vient à la barre. Comme les 2 autres prévenus avant lui, son casier est vierge. #FranceTelecom
que je serais un technocrate". #FranceTelecom
"comment j'aurais pu créer un climat anxiogène ? faire des contrôles intrusifs ?"
"Je n'ai pas vu de violence systémique, de climat anxiogène... J'ai pas vu... J'ai pas vu... Si j'avais vu, j'aurais agi" finit M. Wenès. #FranceTelecom
"je ne suis pas un modèle de diplomatie. Je dis ce que je pense et je fais ce que je dis". répond M. Wenès.
M. Wenès : "oui et non. J'ai servi de bouc-émissaire. Mais je tiens à dire que j'aimais profondément cette entreprise". #FranceTelecom
"non" répond M. Wenès.
Sur ses ressources : il a déclaré 310 000 € pour l'année 2018. "ce sont les pensions et retraite, pas d'autres revenus". #FranceTelecom
"non, je trouve ça bien.." tente M. Wenès.
"oui" répond M. Wenès.
"Pour des raisons financières ?" demande la présidente.
"oh non je ne crois pas" répond M. Cherouvrier.
Mais un traumatisme. L'instruction était entièrement à charge. J'ai été traité comme un coupable ! Comme si j'étais un criminel !" dit M. Cherouvrier au tribunal.
M. Cherouvrier répond "non, c'est le policier qui a dit enjeu majeur, moi je n'ai pas fait attention sous l'émotion de l'audition".
"je me demande simplement pourquoi un policier aurait inventé que tout le monde savait pour l'objectif des 22 000 et l'aurait mis dans la bouche de M. Cherouvrier" finit la procureure.
"oui oui, c'est arrivé. assez fréquemment. mais ça restait ponctuel" répond M. Cherouvrier avant de retourner s'asseoir.
Il lit une déclaration liminaire. #FranceTelecom
Jamais je n'ai porté atteinte au respect et à l'intégrité d'un salarié" prononce M. Moulin.
Nathalie Boulanger-Depommier, ingénieure, ancienne directrice des actions territoriales, arrive à la barre. Elle est la dernière prévenue à passer.
"Au début, je voulais être enseignante, comme ma mère" commence-t-elle.
Merci beaucoup d'avoir suivi !
#FranceTelecom