Thread by @realBastiat_S

Le survivalisme est vu majoritairement comme un délire de parano qui prophétise (et espère) la fin du monde, brutale et definitive.
Le débarquement des aliens, une guerre mondiale qui s'embrase jusqu'à provoquer la fin de l'humanité, Yellowstone, les zombies...

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Hormis une poignée de tarés, personne ne croit a ça, hein. En tout cas pas les survivalistes comme moi.

Ce qui ne veut pas dire que ce qu'on appelle les effondrements de la normalité (le fonctionnement normal des institutions politiques, des structures économiques, des

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services privés et publics comme ceux de la santé, de la police, etc etc) n'arrivent jamais. Ca arrive tout le temps. A differents degrés.

Je suis d'abord survivaliste parce que je cherche a gagner le + possible en indépendance, en résilience, en autonomie.
Parce que dans

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ma vie quotidienne c'est la valeur de liberté qui me tient a coeur.
Premièrement pour ne pas être un poids pour les autres (qui se sentiraient en obligation morale de m'aider en cas de pépin), ce qui leur permettra en + d'aller aider quelqu'un d'autre a la place.

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Secondo parce qu'etre résilient permet tout simplement de gagner en espérance de vie, en confort, pour mes proches et moi.
Et s'il n'y a qu'une seule règle dans le jeu de la vie, c'est bien de survivre le plus longtemps possible.

Troisièmement parce que produire

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une partie de ma nourriture grâce a mon potager, mes poules, la chasse, recharger mes munitions, produire une partie de mon énergie (solaire, bois de chauffage...), avoir des compétences pour construire et réparer mes meubles, mon matériel du quotidien, savoir soigner les

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petits bobos de tous les jours, construire du lien social avec mes voisins, sont un ensemble d'activités qui me plaisent de pratiquer en soi, qui représentent un mode de vie que je trouve sain et authentique. Me connectant a mon environnement, naturel et social.

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Le but étant de vivre en harmonie avec mon environnement et mes proches le + possible, pour mener une vie paisible et agréable.

Je suis ensuite survivaliste parce qu'etre indépendant, résilient et autonome permet de surmonter plus facilement les effondrements

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de la normalité. A différents degrés.
Qui n'ont évidemment pas la même probabilité de se produire.

Ca commence a mon échelle personnelle, le plus probable :
-Un accident m'empêchant de travailler, par exemple si je me casse le bras (ou un licenciement pour un salarié)

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-une maladie
-un incendie au domicile (1 départ de feu toutes les 90 secondes en France)
-un cambriolage (18000/mois)
-une agression dans la rue
-un home jacking (242/mois)
-un accident de la route
-un accident lors d'une randonnée
-la perte d'un proche
Etc

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Ensuite l'échelle locale :
-coupure d'eau et d'électricité
-rupture des approvisionnements des supermarchés
-inondation
-tempete
-incendie
-émeute
-tremblement de terre

Puis l'échelle nationale :
-crise économique
-crise politique
-penurie de carburant
-chomage

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Puis l'échelle mondiale, la moins probable, la plus complexe a appréhender :
-pandemie
-guerre
-catastrophe naturelle de grande ampleur
Etc

Il ne sert a rien de se préparer a survivre a une guerre mondiale si on a pas 10 jours de consommation d'eau chez soi, une

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épargne de précaution permettant de payer son crédit immobilier ou son loyer pendant 6 mois, une trousse de premier soin dans sa voiture et une formation en premiers secours, un extincteur dans sa cuisine, etc.

Je me prépare aux risques en respectant une

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hiérarchie des probabilités.

Ce qui ne veut pas dire que les effondrements importants, nationaux/globaux n'arrivent jamais.

Les accidents de la route et les agressions de rue sont quotidiens.
Mais la rupture en approvisionnements en médicaments (lors de

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l'éruption volcanique en Islande le trafic aerien a été fermé une semaine) peuvent subvenir rapidement également. Les hôpitaux ont 3-4 jours de réserves. Les supermarchés fonctionnent en flux tendus, ils n'ont pas 3 jours de réserves d'eau potable...
L'ouragan Katrina est

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un exemple d'effondrement regional. Le tremblement de terre a Haïti est un effondrement national.

On peut prendre pour exemple egalement l'effondrement de l'économie en Argentine, les conflits ethniques en Bosnie et en Afrique, les émeutes de Los Angeles en 1992.

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Autant de situation où il m'est intolérable de compter sur l'Etat. D'abord par principe moral. Ensuite parce qu'il y a des grandes chances qu'il ne vienne pas m'aider, quand il n'est pas lui-même la source du problème.

Et là il n'est pas question de parler de "fin du

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monde" définitive, a la Walking Dead, a la Mad Max. Il y a très peu de chances que cela arrive un jour. Et il serait de toute facon peu probable de survivre a long terme.

On parle par contre de situations dramatiques temporaires. Que cela dure 3 jours, 1 semaine,

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1 an ou 6 ans comme la seconde guerre mondiale.
Une période + ou - longue sans eau courante, sans pétrole, sans police républicaine, sans protection civile, sans système de distribution de nourriture ni de medicaments..

Prenons l'exemple de Sarajevo, pendant

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l'effondrement de la Bosnie en 92.
80% d'absentéisme dans les hôpitaux. Des milices qui prennent le pouvoir au bout de quelques mois. Au bout de la même période les gens commencent a mourir de faim et du froid. La monnaie ne sert plus a rien. Les gens boivent l'eau de

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pluie et mangent les rats.

C'est quelque chose qui a existé, pendant 4 ans.
Aucune fin du monde.
Juste une situation bien merdique, temporaire.
Et il est idiot de croire que l'Europe est débarrassée a jamais de ce genre d'événements...

Quand cela arrive, que cela vous

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plaise ou non il vaut mieux avoir des armes chez soi, savoir s'en servir, avoir des stocks de nourriture et de quoi faire du troc (piles, briquets, medicaments, alcool, munitions, savon...), avoir un potager, plutôt que de

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se fantasmer en leader naturel qui va prendre la route en sandales et qui va fédérer des groupes derrière lui grâce a son charisme de philosophe non-violent...

Encore une fois écoutons ceux qui ont vécu la réalité de ces situations.
Les gens survivent toujours au

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sein de leur famille et avec leurs amis proches. Retranchés. Faisant du troc avec les autres "clans" familiaux.

Le reste n'est que fantasme délirant.

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PS : je reviendrais + tard sur la connexion avec le libéralisme.
Gagner en indépendance et en résilience est également le moyen de résister a l'oppression collectiviste, de manière active comme passive.

L'État contrôle toujours les individus en les rendant dépendants.

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On ne mord pas la main qui nous nourrit.
Dependants alimentairement, dépendants pour notre sécurité, dépendants pour nos déplacements, etc. Si les politiciens veulent que les bagnoles disparaissent au profit des transports en commun, ce n'est pas innocemment pour

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sauver la planète.

Des gens avec des potagers, des armes, qui apprennent a chasser a leurs enfants, sont tout de suite beaucoup plus aptes a se defendre contre la tyrannie...

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